Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Définition
L’épilepsie est un trouble du fonctionnement du cerveau dans lequel un groupe de cellules, soudainement, délivre mal ses ordres. Elle se traduit par des crises brèves et brutales d’altération de la conscience, des mouvements, du toucher ou des trois à la fois. L’épilepsie est une maladie qui peut ne pas se traduire par des convulsions et d’autre part, toute convulsion n’est pas signe d’épilepsie.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Causes
Le cerveau fonctionne comme un central téléphonique, il réceptionne et transmet des informations par les nerfs qui jouent le rôle de câbles téléphoniques. Pour une raison inconnue, lors d’une crise d’épilepsie, une zone du cerveau devient hyperactive (trop active). La crise peut avoir des allures très différentes selon les âges. Chez l’enfant de moins de 2 ans, la fièvre élevée est souvent en cause. des perturbations de l’organisme comme un manque de sucre dans le sang (hypoglycémie), un manque d’oxygène dans le cerveau (hypoxie) ou une maladie neurologique.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Symptomes
Les formes d’épilepsie sont très nombreuses. Chez l’enfant de moins de 2 ans, des secousses d’un seul bras, d’une seule jambe ou de la moitié du corps, des mouvements de mâchonnements, des mouvements des yeux, le regard restant fixé d’un côté. Plus grand, par une perte de connaissance, suivie de contractions musculaires, de secousses qui envahissent progressivement tout le corps, avec parfois morsure de la langue. Puis apparaît un relâchement musculaire avec fréquemment une perte d’urines et un sommeil de quelques minutes. Après la crise, l’enfant a oublié. Ne pas confondre avec le spasme du sanglot, les tics, un frisson de froid, les secousses musculaires de l’endormissement (normales), les terreurs nocturnes ou les cauchemars, une convulsion hyperthermique.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Prévention
Chez l’enfant fiévreux, il faut surveiller la température. Au dessus de 38,5° il faut tenter de la faire baisser, prudemment, en évitant les chutes brutales de température. Une maladie fébrile quelle qu’elle soit peut, chez les enfants vulnérables, déclencher des crises, dites convulsions fébriles. Près de 5% de ces enfants feront plus tard une épilepsie. Lorsque l’épilepsie n’est pas due à la fièvre, prévenir une première crise, à l’heure actuelle, n’est pas possible. Des études sont toujours en cours pour essayer de comprendre ses différents mécanismes et les causes de son apparition.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Examens
Il n’y a pas de bilan « standard » de la maladie épileptique. Les examens complémentaires varient selon le type d’épilepsie. Ils se définissent sur des arguments cliniques et sur l’électroencéphalogramme. Il est fondamental pour le diagnostic et pour la caractérisation de la maladie épileptique. Il est également utile au suivi du patient épileptique. Il est fréquemment normal en dehors d’une crise. Des examens biologiques (prise de sang) à la recherche d’un déficit quelconque (calcium, sucre dans le sang), un scanner du cerveau sont parfois réalisés.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Traitements
La mise en route d’un traitement anti-épileptique se fait à doses progressivement croissantes. En règle générale, un seul médicament est prescrit. Le suivi d’un traitement épileptique est clinique : disparition des crises, bonne tolérance du traitement. Les dosages médicamenteux, par une prise de sang, sont effectués quand les crises réapparaissent ou s’il apparaît des effets secondaires au traitement. Un contrôle régulier du sang est nécessaire lors de la prise de certains anti-épileptiques. Lorsque la décision d’arrêt d’un traitement anti-épileptique est prise par votre médecin (après un minimum de deux ans sans crises), celui-ci est lentement diminué. On ne doit jamais arrêter brutalement un traitement anti-épileptique.
Epilepsie du nourrisson et de l’enfant : Evolution
L’évolution est souvent très bonne. La maladie est souvent bien contrôlée par le traitement médical. 80% des enfants cessent d’avoir des crises. Mais attention à la forme grave et particulière qu’est l’état de mal épileptique (crise qui dure plus de 10 minutes), l’hospitalisation en urgence est nécessaire.
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