Sommaire
- Définition du diabète de type 2
- Les chiffres du diabète de type 2
- Diabète de type 2 : quels symptômes ?
- Diabète et Covid-19 : les précautions à prendre
- Quelles sont les causes du diabète de type 2 ?
- Diabète de type 2 : les facteurs de risques
- Diabète de type 2 : les personnes à risque
- Quelle est la durée du diabète de type 2 ?
- Le diabète de type 2 est-il contagieux ?
- Qui, quand consulter pour un diabète de type 2 ?
- Les complications du diabète de type 2
- Les traitements préventifs
- Diabète de type 2 : examens et analyses
- Quels sont les traitements du diabète de type 2 ?
- Comment prévenir le diabète de type 2 ?
- Diabète de type 2 : sites d’informations et associations
Définition du diabète de type 2
S’il existe deux formes principales de diabète, le type 2 est largement plus répandu puisqu’il concerne 90 % des malades. On l'appelle aussi diabète sucré. Cette affection se manifeste par une résistance à l’insuline, empêchant l’organisme d'utiliser le glucose comme source d’énergie. Celui-ci s’accumule alors dans le sang et entraîne une hyperglycémie constante.
On parle de diabète lorsque la glycémie à jeun est, à deux reprises consécutives, supérieure à 1,26 gramme par litre dans le sang, la norme se situant entre 0,80 et 1,10 gramme. Un patient affichant une glycémie supérieure à 2 grammes par litre deux heures après une épreuve de charge orale en glucose ou encore un sujet qui affiche une glycémie supérieure à 2 grammes par litre à n’importe quel moment de la journée est aussi considéré comme diabétique.
S’il existe différentes mesures de prévention, le diabète de type 2 est difficilement pris en charge lorsqu’il se déclare, la pathologie étant asymptomatique. Les malades sont majoritairement diagnostiqués tardivement, ce qui augmente le risque de complications.
Les chiffres du diabète de type 2
420 millions de personnes seraient touchées par le diabète dans le monde. En France, 3,7 millions d’individus sont concernés et suivent un traitement contre cette maladie. Toutefois, ces chiffres peuvent être légèrement sous-estimés, bon nombre de personnes vivant avec le diabète de type 2 sans le savoir. Le diabète de type 2 concerne 85 à 90 % des personnes diabétiques.
A noter : le diabétologue Bruno Vergès évalue lui, à 4,5 millions le nombre de Français atteints par cette pathologie. Comme il l'explique, la courbe d'incidence du diabète dans le monde est exponentielle en raison de l’augmentation de l’obésité à la fois dans les pays industrialisés et dans ceux en forte croissance comme la Chine ou l’Inde. Dans ces régions, "l’épidémie de diabète du type 2", gagne du terrain, déplore notre expert.
Diabète de type 2 : quels symptômes ?
Lorsque la maladie se déclare, elle est bien souvent asymptomatique. C’est en effet la particularité du diabète de type 2. Cela augmente le risque de complications à la longue.
Dans des situations moins fréquentes, des signes d’hyperglycémie peuvent réveler un diabète de type 2 :
- une soif intense ;
- une envie fréquente d’uriner
- un grand appétit ;
- une fatigue importante ;
Le diabète de type 2 peut aussi se révéler dévant des plaies cicatrisant lmal ou des complications du diabète comme :
- des troubles de la vue ;
- des affections rénales ;
- des complications cardiovasculaires (infarctus du myocarde) ou neuro-vasculaires (accident vasculaire cérébral) ;
- des atteintes neurologiques (douleurs des membres inférieurs) ;
- des plaies au niveau des pieds, augmentant le risque de gangrène et d’amputation.
- des dysfonctions érectiles chez les hommes ou des infections urinaires répétées chez les femmes.
Photo : illustration du pancréas
Diabète et Covid-19 : les précautions à prendre
En cette période de pandémie, plusieurs recommandations ont été formulées à destination des patients diabétiques :
- Contrôler plus régulièrement sa glycémie ;
- Poursuivre une surveillance médicale étroite de son état de santé ;
- Être à jour des vaccinations recommandées ;
- Bien se nourrir, en particulier avoir des apports suffisants en protéines, en vitamines et en sels minéraux ;
- Poursuivre une activité physique, tout en respectant les règles du confinement ;
- Respecter scrupuleusement les gestes barrières (se laver régulièrement les mains, tousser ou éternuer dans un mouchoir en papier et le jeter immédiatement, éviter les contacts sociaux...) ;
- En cas de symptômes, contacter son médecin pour un avis médical et un suivi spécifique ;
- Pour les patients diabétiques de type 1, surveiller fréquemment la glycémie et les cétones urinaires en cas de fièvre.
Pour rappel, les personnes atteintes de diabète sont considérées comme une catégorie de population à risque de développer des formes graves de l’infection au coronavirus. La prudence est donc de mise !
Quelles sont les causes du diabète de type 2 ?
Le diabète de type 2 se traduit par une résistance à l’insuline puis une diminution relative de la sécrétion d'insuline, engendrant une hyperglycémie. La résistance à l’insuline est favorisée par la surcharge pondérale et le manque d’activité physique. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent un rôle crucial dans l’apparition de cette pathologie. En cas de surpoids et d’inactivité physique le diabète se développera d’autant plus rapidement qu’il existe des antécédents familiaux de diabète de type 2.
Diabète de type 2 : les facteurs de risques
Plusieurs éléments favorisent l’apparition du diabète de type 2 :
- des antécédents familiaux de diabète de type 2 ;
- une mauvaise alimentation (trop riche en graisses et en sucres) ;
- l’hypertension artérielle ;
- le fait d’être trop sédentaire ;
- la consommation d’alcool et de tabac ;
- les antécédents de maladies cardiovasculaires
- antécédents personnels de diabète gestationnel
- Les boissons énergisantes sans sucre ajouté.
La consommation d'alcool
Quelle dose d'alcool quotidienne risque de vous rendre diabétique ? Selon l'étude canadienne "L'alcool et le diabète" publiée par l'organisme Éduc'alcool ce mercredi 7 avril, consommer en moyenne plus de 3,7 verres d'alcool ou plus de 4,5 verres quand on est un homme quotidiennement accroît vos risques de diabète. "Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille viser ces limites supérieures, car à ce niveau, la consommation d'alcool augmente le risque de développer des maladies autres que le diabète, notamment certains cancers et certaines maladies cardiovasculaires", tient à mettre en garde par communiqué Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool.
L'alcool entraîne une inflammation du pancréas
Selon l’étude canadienne de "L’alcool et le diabète", les personnes qui consomment deux verres standards d'alcool par jour, à raison de trois à quatre jours par semaine maximum, bénéficient à l'inverse d’un risque amoindri d'avoir du diabète. En pratique, la consommation abusive d'alcool peut entraîner une inflammation du pancréas, réduisant ainsi sa capacité à produire de l'insuline et augmentant donc le risque de développer un diabète de type 2, la forme la plus fréquente. Boire trop d’alcool peut, en effet, dérégler ce processus par lequel l'insuline régule la glycémie.
Les boissons énergisantes
Une récente étude australienne publiée sur le site Miragenews à découvert un lien entre la consommation de boissons énergisantes light et la survenue du diabète de type 2. Le professeur Ryusuke Takechi, du Curtin Health Innovation Research Institute est l’auteur principal de l’étude. Les sujets observés, des souris, ont été soumises à un régime alimentaire qui comportait des boissons énergisantes.
"L'étude a démontré que la consommation à long terme de boissons énergisantes, sans ou avec ajout de sucre, entraîne une augmentation de la glycémie et des mauvaises graisses (triglycérides), qui sont la caractéristique de base du diabète” a souligné le professeur Takechi.
Le coronavirus
Avoir le Covid augmente vos risques de devenir diabétique. Selon une étude allemande publiée dans le journal scientifique Diabetologia le 16 mars dernier , le risque de développer un diabète de type 2 serait plus élevé de 28% si on contracte une forme légère du coronavirus. Le virus pourrait "endommager les cellules bêta productrices d'insuline" du pancréas. Selon les chercheurs, le virus perturberait "les cellules bêta productrices d'insuline, les faisant mourir ou modifiant leur fonctionnement, entraînant une hyperglycémie aiguë". Le professeur Oliver Kuss, co-auteur, ajoute que la hausse du risque de diabète chez les personnes ayant eu une forme légère du coronavirus est aussi dû aux "changements liés à la prise de poids et à la diminution de l'activité physique pendant la pandémie". Les chercheurs évoquent aussi la possibilité que les tissus deviennent "moins réactifs à l'insuline en raison de l'inflammation dans le corps". Une découverte qui pousse à augmenter le dépistage chez les patients en convalescence après une forme légère de la Covid-19.
Les pommes de terre ?
Une étude australienne publiée le 5 décembre 2022 dans la revue Diabetes Care vient contredire les prétendus méfaits de la pomme de terre sur le diabète. Alors qu’il est souvent conseillé aux diabétiques de type 2 d’éviter de manger des pommes de terre en raison de leur indice glycémique élevé, une nouvelle étude vient en effet remettre en cause cette consigne diététique fréquente.
L’étude menée par le Dr Nicola Bondonno, de l'Institut de recherche de l’Université Edith Cowan, en Australie, a révélé que les personnes qui consommaient le plus de légumes avaient 21% moins de risques de développer un diabète de type 2 que celles qui en consommaient le moins, mais également que la consommation de pommes de terre n'augmentait pas le risque de développer un diabète de type 2. Les chercheurs assurent que la pomme de terre reste une option alimentaire saine, à condition qu’elle soit bien préparée.
En effet, les problèmes de santé associés aux pommes de terre peuvent en fait être dus à la façon dont les gens les préparent et avec quoi ils les mangent. Les chercheurs assurent en effet que "les personnes qui consomment le plus de pommes de terre sont également très consommatrices de beurre, de viande rouge et de boissons gazeuses, un régime résolument associé au risque de diabète de type 2".
Monsieur Pokharel, qui a effectué l’analyse, explique dans un communiqué qu' "en ce qui concern e les pommes de terre, nous ne pouvons pas dire qu'elles ont un avantage en termes de diabète de type 2, mais elles ne sont pas non plus mauvaises si elles sont préparées de manière saine".
Parfums, casseroles, produits ménagers... : certains produits du quotidien augmentent les risques
Selon une récente étude américaine, certains produits du quotidien pourraient favoriser le risque de développer le diabète de type 2 chez les femmes. La recherche a été menée par des chercheurs de l'Université du Michigan et les résultats ont été publiés le 8 février 2023 dans la revue scientifique Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.
Pour mener cette étude, les chercheurs ont suivi 1 308 femmes pendant plus de six ans. Ils ont observé leurs concentrations de phtalates dans leurs urines, afin d’observer leur lien avec le diabète de type 2. Pour rappel, le phtalate est un produit chimique dérivé de l'acide phtalique, souvent utilisé dans la composition des plastiques.
Résultat, environ 5% des participantes ont développé un diabète pendant le suivi de l’étude. Selon les chercheurs, les femmes blanches exposées à des niveaux élevés de certains phtalates avaient 30 à 63 % plus de risques de développer la maladie, tandis que les produits chimiques nocifs n'étaient pas liés au diabète chez les femmes noires ou asiatiques.
Pour Sung Kyun Park, auteur de l’étude "les gens sont exposés quotidiennement aux phtalates, ce qui augmente leur risque de plusieurs maladies métaboliques". Or, ces derniers sont présents dans de nombreux produits du quotidien, ce qui nous expose à leurs risques. Parmi eux, on trouve :
- Les produits de soins personnels : Par exemple, certains c osmétiques renferment des phtalates et peuvent augmenter les risques de développer un diabète de type 2 sur les femmes. C'est le cas des vernis à ongles, de la laque pour les cheveux ou encore des parfums ;
- Les produits ménagers : De nombreux produits ménagers contiennent aussi des traces de phtalates ;
- Les emballages d'aliments : Les emballages d’aliments en plastiques contiennent également du phtalate ;
- Les boissons : Certaines boissons industrielles avec des emballages en plastiques ou en aluminium contiennent du phtalate ;
- Les ustensibles de cuisine : les casseroles, les poêles, ou encore les couverts contiennent également des traces de phtalates. En effet, ce composant n’est pas seulement présent dans le plastique, il l’est également dans l’aluminium.
Diabète de type 2 : le rôle de la leptine dans l’émergence de la maladie
Dans une nouvelle étude publiée le 2 août 2021 dans la revue Nature Metabolism, des chercheurs français de l’Inserm montrent un lien entre l’altération du transport jusqu'au cerveau de la leptine, l’hormone de la satiété, et la dérégulation de la sécrétion d’insuline qui favorise l’apparition du diabète de type 2.
“Nous montrons en effet d’une part que la perception de la leptine par le cerveau est indispensable pour la gestion de l’homéostasie énergétique et de la glycémie. D’autre part, que le blocage du transport de la leptine vers le cerveau altère le bon fonctionnement des neurones qui contrôlent les sécrétions d’insuline du pancréas”, détaille Vincent Prévot, directeur de recherche à l’Inserm, dernier auteur de l’étude.
Diabète de type 2 : les personnes à risque
Certains profils sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 par rapport à d’autres. C’est notamment le cas des personnes :
- présentant un IMC au-dessus de la normale (surpoids ou obésité)
Une étude publiée au sein de BMJ Open Diabetes Research & Care vient de faire le lien entre le poids de naissance et le risque de développer un diabète de type 2 par la suite. "Un poids de naissance de 2,5 kg ou plus est fortement lié au risque de développer un diabète de type 2 à l'âge adulte", estiment les chercheurs. Ces derniers se sont appuyés sur les données de 112736 femmes et 68354 hommes. Les participants ont fourni des détails sur leur régime alimentaire habituel, leur mode de vie, leur poids de naissance, leur sommeil. Ils ont également fourni des échantillons de sang, d'urine et de salive ainsi que leur IMC.
- âgées de plus de 40 ans, même si la prévalence (nombre de cas pour une période définie) de la maladie augmente et touche désormais des sujets de plus en plus jeunes. Par ailleurs, l’obésité infantile très élevée dans les pays industrialisés « favorise le développement du diabète de type 2 précoce », souligne le professeur Vergès.
- Ne suivant pas des mesures hygiéno-diététiques saines (alimentation trop grasse et trop sucrée et l’absence d’activité sportive régulière).
- Ayant des antécédents familiaux de diabète de type 2
À noter : Le fait d’avoir eu un diabète gestationnel durant la grossesse augmente le risque de survenue de diabète de type 2 plus tard. Il est néanmoins possible de l'éviter en pratiquant une activité physique régulière et en évitant de prendre du poids. Cela abaisse le risque de 60%, soulève le diabétologue.
Dépistage : dépasser le surpoids et l'obésité
Une étude publiée le 24 mars 2023 dans la revue American Journal of Preventive Medicinerecommande de se concentrer sur l’âge, et non pas sur le poids pour dépister le plus de personnes possibles. En effet, cela permettrait d’éviter de nombreux biais sociologiques, comme l’origine sociale ou ethnique.
Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’organisation de santé américaine Northwestern Medicine ont analysé les données d’un échantillon de personnes âgées de 35 à 70 ans, sans prendre en compte leur poids. Ils en ont déduit que cette façon de procéder permettait de maximiser l’efficacité du dépistage du pré-diabète et du diabète.
“Les personnes issues de minorités ethniques développent du diabète à un poids plus faible que les personnes blanches, et cela est encore plus prononcé chez les Asiatiques américains”, développe l’auteur principal de l’étude, le docteur Matthew O’Brien, professeur de médecine au sein de l’organisation Northwestern Medicine. Pourtant, actuellement, le U.S. Preventive Services Task Force (le groupe de travail sur les services préventifs des États-Unis) recommande de dépister uniquement les adultes de 35 à 70 ans en situation d’excès de poids.
Quelle est la durée du diabète de type 2 ?
Une fois déclaré, le diabète ne se guérit pas. Toutefois, le diabète de type 2 peut être considérablement réduit si le patient adopte des comportements hygiéno-diététiques sains, à savoir une alimentation équilibrée et une pratique sportive régulière.
Le diabète de type 2 est-il contagieux ?
Le diabète n’est pas une maladie contagieuse.
Qui, quand consulter pour un diabète de type 2 ?
Le diabète est souvent silencieux au début. Voilà pourquoi, à l’approche de la quarantaine, si des antécédents familiaux existent, il faut en parler à son médecin pour effectuer un dépistage.
Par ailleurs, d’autres signes significatifs doivent pousser à consulter, parmi lesquelles :
- des infections urinaires à répétition ;
- des asthénie ;
- une perte de poids inexpliquée ;
- des plaies ou infections qui guérissent mal.
En cas suspicion de diabète, le médecin traitant pourra diriger son patient vers un diabétologue pour un bilan complet ou en cas de difficulter à obtenir un contrôle satisfaisant du diabète sous traitement.
Photo : une perte de poids anormale peut révéler un diabète de type 2
Les complications du diabète de type 2
Le diabète de type 2 a la particularité de rester des années asymptomatique. Comme le précise le professeur Vergès, on peut vivre 10 ou 15 ans avec cette maladie sans le savoir. C’est pourquoi, dans environ la moitié des cas, les malades découvrent qu’ils en sont atteints après le développement d’une complication. Et celles-ci peuvent être graves.
L’atteinte des petits vaisseaux
Les vaisseaux de l’œil
A cause de l’hyperglycémie permanente, divers vaisseaux peuvent être atteints dont ceux de l’œil. Dans ce cas-ci, le risque est alors de développer une rétinopathie diabétique. Et si elle n’est pas prise en charge à temps, le patient peut perdre la vue. La rétinopathie diabétique touche 50% des patients diabétiques de type 2. En France, elle est la première cause de cécité avant 65 ans.
Pour améliorer la vision des personnes souffrant de diabète de type 2 et prévenir la rétinopathie diabétique, des chercheurs américains recommandent une supplémentation en vitamine A, à travers une étude parue en 2020. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mené leurs travaux sur trois groupes de souris : le premier groupe (composé de souris diabétiques) a reçu une injection de rétinaldéhyde - l'une des 3 formes de la vitamine A. Le second groupe (également composé de souris diabétiques) a reçu un placebo. Le troisième groupe (de souris non-malades) s'apparentait à un "groupe-contrôle".
Les souris du premier groupe (ayant reçu une supplémentation en vitamine A) présentaient une meilleure vision que les souris du groupe 2. "Notre hypothèse est que le diabète entraîne des perturbations dans le métabolisme de la vitamine A, ce qui favorise les troubles de la vision annonciateurs de la rétinopathie diabétique" expliquent les chercheurs. Attention, des études complémentaires sont encore nécessaires pour confirmer ces résultats.
Parmi les aliments riches en vitamine A, on retrouve les carottes, la patate douce, la courge, les épinards, les poivrons ou encore le foie de boeuf.
Le risque de dialyse
Autre vaisseaux susceptibles d’être affectés en cas de diabète : ceux du rein. Cela peut entraîner une insuffisance rénale. « Une dialyse est parfois nécessaire », explique le diabétologue.
L’atteinte des artères principales
Les artères cardiaques
Les artères coronaires peuvent également être touchées en cas de diabète, doublant ainsi le risque d’infarctus du myocarde et augmentant celui d’accident vasculaire cérébral.
L'insuffisance cardiaque multiplie par 3 le risque de décès
L’insuffisance cardiaque augmente le risque de décès chez tous les individus. Avoir une comorbidité associée à un diabète aussi. Mais les patients récemment diagnostiqués d’un diabète de type 2 qui souffrent, en plus, d’insuffisance cardiaque, voient leur risque de mort prématurée exploser. Telle est la conclusion d’une étude, publiée dans la revue Circulation le 23 juin 2020.
Des chercheurs de l'hôpital Herlev Gentofte, à Copenhague (Danemark) ont suivi 153 000 patients qui venaient d’être diagnostiqués d’un diabète de type 2, et exempts de maladie cardiaque et rénale, pendant 10 ans. Au cours de cette période de suivi, près de la moitié des participants (45,1 %) ont développé une maladie cardiovasculaire ou rénale.
Parmi ces pathologies, l’insuffisance cardiaque s’avère être associée au risque de décès le plus élevé et à une réduction de l’espérance de vie plus importante, comparativement aux autres comorbidités. En effet, le développent d’une insuffisance cardiaque après un diagnostic récent de diabète de type 2 multiplie par trois le risque de mort prématurée. Et ce, indépendamment de l’âge, du sexe ou de la présence éventuelle d’autres maladies.
Or, les patients diabétiques sont déjà 2 à 4 fois plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque. D’où l’importance d’agir en amont, afin de prévenir cette maladie, rappelle le Dr Bochra Zareini, auteur principal de l’étude.
Les artères des pieds et l’amputation
La maladie peut conduire à une neuropathie, autrement dit, les nerfs des pieds sont affectés. Cette atteinte des artères pédieuses peut entraîner une artérite des membres inférieurs, et une amputation. « Le diabète est la première cause d’amputation non traumatique en France », précise le diabétologue. « Les patients perdent toute sensibilité » et peuvent se blesser, sans même s’en rendre compte, engendrant des infections multiples.
L’atteinte des nerfs
Le diabète peut aussi entraîner une atteinte des nerfs (neuropathie) qui peut se manifester par des douleurs neurologiques ou une insensibilité en particulier au niveau des membres inférieurs.
Un risque de maladie veineuse thromboembolique accru pour les femmes
Des chercheurs du Complexity Science Hun et l’Université de médecine de Vienne ont établi un lien entre le diabète sucré et le risque plus élevé de maladie thromboembolique pour les femmes. Pour obtenir ces résultats, 180 034 personnes atteintes du diabète de type 2 ont été analysées par la cohorte de scientifiques. En effet, le risque de survenue de la pathologie était 1,52 fois plus élevé chez les femmes diabétiques, et 1,3 fois plus élevé chez les hommes concernés par la forme la plus fréquente de diabète.
"Après 40 ans en particulier, le risque relatif de maladie veineuse thromboembolique augmente", a expliqué Carola Deischinger, de l'Université de médecine de Vienne. Le risque de pathologie est d’ailleurs 1,65 fois plus élevé chez les femmes âgées de 50 à 50 ans, selon les affirmations des travaux publiés dans la revue spécialisée Diabetes Research and Clinical Practice.
Les autres complications
D’autres complications sont possibles comme une prédisposition aux infections, une mauvaise cicatrisation ou une perte de souplesse articulaire au niveau des mains et des pieds.
Le diabète de type 2 accélère le déclin cognitif lié à l'âge
Une étude publiée le 24 mai 2022 dans la revue eLife révèle que le vieillissement normal du cerveau est accéléré d’environ 26 % chez les personnes atteintes de diabète de type 2, par rapport aux personnes qui n’ont pas la maladie. Elle suggère également qu’au moment où le diabète est officiellement diagnostiqué, le cerveau du patient peut déjà présenter des dommages structurels importants. Les chercheurs insistent sur l’urgence de développer des moyens efficaces pour détecter les modifications cérébrales associées au diabète.
A ce jour, "les évaluations cliniques de routine pour diagnostiquer le diabète se concentrent généralement sur la glycémie, les niveaux d'insuline et le pourcentage de masse corporelle", explique le Dr Botond Antal, premier auteur de l’étude et étudiant au sein du Département de génie biomédical, Stony Brook University, à New York. "Cependant, les effets neurologiques du diabète de type 2 peuvent se révéler plusieurs années avant qu'ils ne puissent être détectés par des mesures standard. Donc au moment où le diabète de type 2 est diagnostiqué par des tests conventionnels, les patients peuvent déjà avoir subi des lésions cérébrales irréversibles".
Pour arriver à cette (inquiétante) conclusion, l’équipe a utilisé les données de la UK Biobank, sur 20 000 personnes âgées de 50 à 80 ans, en bonne santé ou atteintes d’un diabète de type 2. Ces données comprennent des scintigraphies et des mesures de la fonction cérébrale des sujets. Les scientifiques s'en sont servi pour déterminer quels changements cérébraux et cognitifs sont spécifiques au diabète, plutôt qu'au simple vieillissement. Ils ont ensuite confirmé ces résultats en les comparant à une méta-analyse de près de 100 autres études.
Leur analyse a montré que le vieillissement et le diabète de type 2 entraînent des changements dans les fonctions exécutives telles que la mémoire de travail, l'apprentissage et la flexibilité de la pensée, mais aussi dans la vitesse de traitement du cerveau. Cependant, les personnes atteintes de diabète présentaient une diminution supplémentaire de 13,1 % de la fonction exécutive au-delà des effets liés à l'âge, et leur vitesse de traitement cérébral a encore diminué de 6,7 % par rapport aux personnes du même âge sans diabète.
Les chercheurs ont également comparé la structure et l’activité cérébrales entre les personnes diabétiques et non-diabétiques par le biais d’IRM. Résultat : la diminution de la matière grise liée à l’âge était plus importante chez les personnes atteintes de diabète que chez les sujets en bonne santé.
"Nos résultats suggèrent que le diabète de type 2 et sa progression peuvent être associés à un vieillissement cérébral accéléré, potentiellement dû à une disponibilité énergétique compromise entraînant des changements significatifs dans la structure et la fonction cérébrales", conclut l'auteure principale Lilianne Mujica-Parodi, directrice du Laboratoire de neurodiagnostic computationnel de la Stony Brook University. "Au moment où le diabète est officiellement diagnostiqué, ces dommages peuvent déjà s'être produits. Mais l'imagerie cérébrale pourrait fournir une mesure cliniquement précieuse pour identifier et surveiller ces effets neurocognitifs associés au diabète”.
La scientifique estime qu’il est nécessaire de rechercher des biomarqueurs cérébraux pour le diabète de type 2, et de développer des stratégies de traitement qui ciblent spécifiquement ses effets neurocognitifs.
Les traitements préventifs
Diabète de type 2 : cette vitamine réduit les risques chez les prédiabétiques
Et si un simple complément alimentaire de vitamine suffisait à réduire les risques de diabète de type 2 ? Selon une étude publiée le 7 février 2023 dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine, les personnes atteintes de prédiabète peuvent réduire de 15% leur risque de développer un diabète de type 2 en prenant un simple complément alimentaire de vitamine D. Après un suivi de 3 ans, les chercheurs ont constaté qu’un diabète d'apparition récente est survenu chez 22,7% des participants ayant reçu de la vitamine D et chez 25% de ceux ayant reçu un placebo. Ils ont aussi découvert que la supplémentation en vitamine D avait également permis une réduction de 15% du passage du prédiabète au diabète de type 2.
Le Docteur Anastassios G. Pittas, auteur principal de l’étude et chef de la division de l'endocrinologie, du diabète et du métabolisme au Tufts Medical Center estime que "ces résultats indiquent un bénéfice modeste de la vitamine D dans la réduction du risque de diabètechez les adultes prédiabétiques". "Cependant, il reste encore d'importantes inconnues. Plus précisément, nous ne connaissons pas la dose ou la formulation optimale de vitamine D, et nous ne savons pas si nous devrions viser un taux sanguin spécifique de vitamine D pour maximiser les bénéfices dans cette population, avec un risque faible ou nul d'effets secondaires. Des recherches supplémentaires devront être menées pour répondre à ces questions importantes."
L'extrapolation de ces résultats aux plus de 374 millions d'adultes dans le monde qui souffrent de prédiabète suggère toutefois qu'une supplémentation peu coûteuse en vitamine D pourrait retarder le développement du diabète chez plus de 10 millions de personnes. Pour rappel, en France, "plus de 3,5 millions de personnes sont traitées par médicament pour un diabète, soit 5,3 % de la population" selon Santé Publique France.
Mort précoce : le thé vert et le café pourraient réduire les risques chez les diabétiques
Une étude publiée dans la revue en ligne BMJ Open Diabetes Research & Care vient de démontrer que le thé vert et le café pourrait réduire les risques de mort précoce chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Selon les chercheurs, l'idéal serait d'en consommer chaque jour.
"Boire 4 tasses de thé vert par jour et 2 café par jour est associé à un risque de décès 63% plus faible sur une période d'environ 5 ans", selon les résultats.
L'étude met en avant les composés bioactifs de ses boissons.
Le thé vert contient plusieurs composés antioxydants et anti-inflammatoires, dont des phénols et de la théanine, ainsi que de la caféine.
Le café contient également de nombreux composants bioactifs, dont des phénols.
En plus de ses effets potentiellement nocifs sur le système circulatoire, les scientifiques estiment que la caféine modifie la production et la sensibilité d'insuline.
Une nouvelle étude chinoise, présentée en septembre 2022, est venue confirmer l'information. Ces récents travaux ont permis de mettre en lumière les bienfaits du thé vert face au risque de diabète type 2. Les conclusions ont démontré que le fait de boire une à quatre tasses de thé vert par jour pourrait réduire les risques de diabète type 2 de 4 à 17%.
Diabète de type 2 : moins de risque de "foie gras" grâce au café
Si vous êtes atteint de diabète de type 2, sachez que le café protège votre foie et réduit les risques de stéatose hépatique non alcoolique et de diabète de type 2. Une nouvelle étude de l'Université de Coimbra, au Portugal, publiée dans la revue scientifique Nutrients, a révélé que la caféine, les polyphénols et d'autres produits naturels présents dans le café peuvent contribuer à réduire la gravité de la stéatose hépatique non alcoolique (NASH) chez les personnes en surpoids atteintes de diabète de type 2.
Les chercheurs ont constaté que la consommation de caféine avait des bienfaits sur le foie et était associée à une diminution de la fibrose hépatique dans la stéatose hépatique non alcoolique et d'autres maladies chroniques du foie. L’étude a révélé que d'autres composants du café, notamment les polyphénols, réduisent le stress oxydatif dans le foie, réduisant ainsi le risque de fibrose et améliorant l'homéostasie du glucose, aussi bien chez les sujets sains et qu’en surpoids. Les chercheurs portuguais assurent que "tous ces facteurs peuvent également atténuer la sévérité du diabète de type 2".
"Notre recherche est la première à observer que des quantités cumulées plus élevées de métabolites de caféine et de non-caféine dans l'urine sont associées à une gravité réduite de la NASH chez les personnes en surpoids atteintes de diabète de type 2", précise le chercheur au Centre de neuroscience et de biologie cellulaire de l'Université de Coimbra, au Portugal.
Diabète de type 2 : les régimes pauvres en glucides sont-ils vraiment efficaces ?
Les régimes à teneur réduite en glucides sont-ils vraiment efficaces et sûrs pour les personnes atteintes de diabète de type 2 ? Les régimes appelés "low carb" ou "very low carb" sont très en vogue depuis plusieurs années, notamment chez les stars, mais on peut se demander s'ils sont réellement appropriés pour lutter contre le diabète de type 2. Une récente méta-analyse vient de paraître dans le British Medical Journal et nous en dit plus sur l'efficacité et la sécurité des deux versions les plus radicales de ce régime, à savoir les régimes à moins de 26 ou 10% de glucides.
Comme le rapporte Futura Santé, en analysant comparativement les données des personnes diabétiques qui ont reçu une alimentation dite "de contrôle", et celles qui ont choisi un régime faible en glucides, les chercheurs ont constaté une amélioration considérable des paramètres clés du diabète de type 2. Les taux déhoglobine glyquée, la perte de poids ou encore le taux de triglycérides s'améliorent. En comparaison avec le groupe "contrôle", les chances relatives de connaître une phase de rémission de leur diabète (quand le taux d'hémoglobine glyquée est sous le seuil de 6,5%) ont augmenté de 53 à 83% chez les patients suivant un régime low carb.
Un succès que les chercheurs tendent tout de même à relativiser. En effet, ils ont découvert que les effets très prometteurs du début du régime ne duraient pas dans le temps. Si les résultats à six mois sont encourageants, après un an, les effets de cette alimentation à faible teneur en glucides diminuent fortement, surtout pour le régime très pauvre en glucides. C'est notamment dû à la difficulté de tenir une routine diététique avec une consommation de sucre aussi faible à long terme. Les chercheurs concluent ainsi à une efficacité pour les personnes dont le diabète est récent pour des effets à court terme.
Autre bémol, l'efficacité diminue considérablement chez les diabétiques prenant des médicaments ou chez ceux ayant un diabète insulino-dépendant. Cela confirme la nécessité d'adopter ce type de régime quand on vient de découvrir son diabète. Plus il est récent, plus le régime faible en calorique est utile, tout en suivant des bilans réguliers. Concernant la rémission totale du diabète de type 2, la question est encore sujette à débat scientifiquement.
Manger des noix réduit le risque de diabète de type 2
Riches en acides gras, en fibres et en protéines, on savait que les noix étaient bonnes pour notre santé. Il est désormais prouvé qu'en manger réduit les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. C'est ce que révèle une étude publiée dans le Journal of Nutrition et menée par des chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health, en collaboration avec des chercheurs de l'Université Rovira i Virgili et de l'Université de Navarre.
Elle a consisté à utiliser, grâce à l'intelligence artificielle, un modèle d'apprentissage automatique, pour identifier 19 métabolites, c'est-à-dire lorsque les bactéries intestinales produisent des composés organiques qui peuvent avoir un impact sur la santé, associés à la consommation de noix. Les chercheurs ont découvert que le profil des métabolites de la noix était associé à un risque 17% plus faible de diabète de type 2 et 29% plus faible de maladies cardiovasculaires.
Petit-déjeuner avant 8h30 réduit les risques
On a coutume de dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, mais on vient d'apprendre que l'heure à laquelle vous le dégustez a aussi son importance. En effet, selon une étude de chercheurs de la Northwestern University à Chicago, aux États-Unis, les personnes qui commencent à manger le matin avant 8h30 auraient une glycémie plus basse et une moindre résistance à l'insuline, ce qui pourrait réduire le risque de développer un diabète de type 2.
Dans cette étude, présentée lors de la réunion annuelle de l'Endocrine Society, les chercheurs ont constaté que l’heure et l’espacement entre les repas jouent un rôle important sur la résistance à l’insuline et sur le développement d’un diabète de type 2. Ils souhaitaient découvrir si le fait de manger plus tôt dans la journée affectait le métabolisme et la glycémie, c'est-à-dire le taux de sucre dans le sang.
Si les scientifiques ont en effet découvert qu'un temps trop court entre les repas augmentait la résistance à l'insuline, ils ont aussi réalisé que les personnes qui mangeaient avant 8h30 le matin présentaient moins de résistance à l'insuline et avaient une glycémie plus basse, peu importe le temps laissé entre les repas. "Nous avons constaté que les personnes qui commençaient à manger plus tôt dans la journée avaient une glycémie plus basse et une moindre résistance à l'insuline, qu'elles limitent leur consommation alimentaire à moins de 10 heures par jour ou qu'elles soient réparties sur plus de 13 heures par jour", a noté Marriam Ali, la chercheuse principale.
Manger 2 portions de fruits par jour pourrait réduire de 36 % le risque de diabète de type 2
Selon une étude australienne, consommer deux portions de fruits entiers, y compris la peau et la pulpe, pourrait aider à réduire le risque de diabète de type 2 jusqu'à 36%. La recherche a été menée sur plus de 7 600 volontaires.
Les personnes qui consomment deux portions de fruits entiers - en évitant de boire du jus de fruits - seraient moins susceptibles de développer un diabète de type 2, a découvert l'équipe de l'Université Edith Cowan de Perth , en Australie.
Il se trouve que les mangeurs de fruits produiraient moins d'insuline pour abaisser leur glycémie, mais cela ne s'appliquerait pas aux jus de fruits. Ces derniers augmentent le risque de diabète.
Diabète de type 2 : pourquoi les migraines vous protègent
Avoir des migraines pourrait-il être un moyen naturel de vous protéger du diabète ? Ce sont deux maladies qu'on ne pensait pas liées de prime abord, mais selon une nouvelle présentée à l'occasion de la réunion annuelle de l'American Chemical Society (ACS), les personnes qui souffrent de migraines sont moins susceptibles de développer un diabète de type 2. En cause, les peptides qui entraînent la douleur des migraines et qui pourrait avoir un impact sur la production d'insuline. En effet, ces peptides auraient le pouvoir de réguler la quantité d'insuline sécrétée ou en augmentant le nombre de cellules pancréatiques qui la produisent.
"Malgré ces résultats positifs, vous ne pouvez pas injecter de [peptides] dans le corps en tant que stratégies thérapeutiques pour le diabète, car ils provoquent des douleurs migraineuses. Une fois que nous comprendrons comment ils exercent leurs effets sur la sécrétion d’insuline, nous pourrons concevoir des analogues peptidiques capables de contrôler l’insuline sans se lier aux récepteurs de la douleur", conclut l'auteur principal de l'étude.
Diabète : la longue durée de vie de vos parents réduit-elle le risque ?
Diabète et durée de vie ont-ils un lient ? Selon une récente étude américaine, les personnes dont les parents ont une longue durée de vie auraient 53% moins de risques de devenir diabétiques. Un risque réduit de diabète de type 2 qui s’applique également à leurs conjoints selon les chercheurs. Les personnes dont les parents ont une longue espérance de vie sont moins susceptibles de devenir diabétiques. C’est ce qu’il ressort d’une étude une étude publiée le 11 avril dernier dans la revue Frontiers in Clinical Diabetes and Healthcare. “Dans une nouvelle étude, nous montrons que les enfants de parents ayant une longévité exceptionnelle, ainsi que leurs conjoints, ont un risque réduit similaire de développer un diabète de type II par rapport à la population générale”, précise Iva Miljkovic, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis, et auteure principale de cette étude.
La consommation de légumes ralentit le développement du diabète
La corrélation entre consommation de légumes (pommes de terre exceptées) et une réduction du risque de développer un DT2 dans sa vie vient en effet d’être exposée par une vaste étude de la Société danoise de la recherche sur le cancer. Celle-ci a été publiée dans la revue scientifique Diabetes Care le 5 décembre dernier.
Les résultats des chercheurs se fondent sur l’observation des comportements alimentaires d’une cohorte de 54 793 personnes pendant plus de 16 ans. Parmi elles, 7 695 souffraient d’un DT2. "Nos résultats sont une preuve qu’une consommation importante de légumes, patates exceptées, peut aider à réduire le risque de développer un DT2, en partie, car cela aide à réduire son indice de masse corporelle" (IMC), affirment les auteurs de l’étude.
Pour mener cette étude, les chercheurs ont séparé les participants en 15 groupes différents en fonction de leur consommation de légumes et de pommes de terre. Ainsi, les personnes consommant le plus de patates présentaient un risque de développer un DT2 supérieur de 9 %. A l’inverse, une grande consommation de légumes à feuilles vertes et de légumes crucifères était associée de manière significative à un risque réduit de développer un DT2.
Diabète de type 2 : les aliments riches en vitamine K sont protecteurs
Publiée le 11 mai dans Cell Reports, une nouvelle étude a démontré que le diabète de type 2 pouvait être prévenu par la vitamine K. Pour rappel, la vitamine K joue un rôle essentiel dans la coagulation sanguine. Elle est nécessaire à la production des protéines qui participent à ce processus vital. La vitamine K favorise aussi la fixation du calcium par les os ainsi que la souplesse des artères.
Les chercheurs ont identifié une nouvelle protéine gamma-carboxylée appelée ERGP. "Notre étude montre que cette protéine joue un rôle important dans le maintien des niveaux physiologiques de calcium dans les cellules afin de prévenir une perturbation de la sécrétion d'insuline". Les scientifiques ont découvert que la vitamine K est essentielle pour permettre à ERGP de remplir son rôle.
Où trouver la vitamine K ?
Il n’existe pas une vitamine K, mais plusieurs. L’élément liposoluble (c'est-à-dire soluble dans les graisses) regroupe plusieurs molécules :
- la K1 (phylloquinone) : elle est présente dans les végétaux ;
- la K2 (ménaquinones) : elle est d’origine animale ou synthétisée par les bactéries de la flore intestinale ;
- la K3 (ménadione) : elle est pour sa part synthétique. Néanmoins, elle n’est plus utilisée à ce jour dans les pays développés, car elle est beaucoup plus puissante que les deux autres. En effet, elle provoque des effets indésirables non négligeables (nausées, vomissements, syndrome hémolytique, anémie…).
Diabète de type 2 : examens et analyses
Généralement, le diagnostic est posé alors que la maladie est installée depuis des années. C’est bien souvent à l’apparition d’une complication du diabète ou au hasard d’un bilan sanguin prescrit par le médecin, que l’on découvre la maladie.
Le contrôle de la glycémie à jeun
Chez une personne en bonne santé, l’insuline produite par le pancréas maintient la glycémie autour de 1 g/l lorsque les apports de sucre sont importants. Mais en cas de résistance à l’insuline, présente au cours du par la diabète de type 2, le taux de glucose dans le sang augmente, créant une hyperglycémie constante.
Le médecin prescrira une analyse sanguine pour évaluer la glycémie à jeu. Si le niveau dépasse 1,26g/l à jeun, à deux reprises consécutives, le diagnostic du diabète sera posé.
Le calcul de la glycémie post prandiale
Pour confirmer ce résultat, la mesure de la glycémie post prandiale peut aussi être déterminée. Celle-ci se réfère au taux de sucre une à deux heures après le repas.
L’analyse de l'hémoglobine glyquée
L'hémoglobine glyquée, aussi appelée HbA1C, est aussi contrôlée. Grâce à cette analyse, le médecin peut évaluer la moyenne des glycémies (taux de sucre dans le sang) sur les trois derniers mois puisque le glucose se fixe sur cette hémoglobine, qui capte le sucre. Chez une personne non atteinte du diabète, elle s’élève à 5,5 %. Chez le diabétique, le traitement visera à la maintenir en-dessous de 7 % pour éviter les complications.
Les analyses d’urine
Le patient passera également des analyses d’urine pour déceler notamment, l’albumine ou micro-albumine. Et pour cause, sa présence dans les urines indique le développement d’une complication rénale liée au diabète.
Évaluation des complications liées au diabète
Le diabète de type 2 se développant de manière silencieuse, à la longue, l’hyperglycémie permanente atteint différents organes ou vaisseaux sanguins. C’est pourquoi, toutes les complications liées au diabète seront passées en revue. Une série d’examens seront indiquées :
- une analyse sanguine pour rechercher une anomalie lipidique ;
- un examen complet ophtalmologique (fond d'œil, acuité visuelle, tension oculaire…) pour déceler une éventuelle rétinopathie ;
- un électrocardiogramme ;
- un examen attentif des pieds ;
- Un examen neurologique clinique ;
- En cas d’anomalies artérielles décelées lors de l’examen clinique, un doppler artériel des membres inférieurs pourra être demandé.
Poignée de main : un nouvel outil de diagnostic ?
Fait insolite, une simple poignée de main, et plus particulièrement, la force avec laquelle celle-ci est effectuée, pourrait orienter le diagnostic du diabète de type 2. C'est en tout cas ce que suggère une étude publiée le 3 septembre 2020 dans les Annals of Medicine, menée sur 776 Finlandais âgés de 60 à 72 ans, sur une période de 20 ans.
L'affaiblissement musculaire pourrait être, en effet, un signe caractéristique de diabète de type 2, et pourrait donc être un outil de dépistage efficace. D'après les résultats de ces travaux, la probabilité d'être atteint de cette pathologie diminue de 50 % à chaque unité de force supplémentaire.
Les patients étudiés ont été soumis à quatre tests de force sur un dynamomètre, réalisés à plusieurs années d'intervalle. Après avoir pris en compte plusieurs facteurs (sexe, taille, poids), les chercheurs ont mis en évidence une forte corrélation entre la force musculaire et le risque de diabète.
Pour Setor Kunutsor, auteur principal de l'étude, "ces résultats peuvent avoir des implications dans le développement des stratégies de prévention du diabète de type 2. La mesure via une poignée de main est simple, peu coûteuse et ne requiert pas d'expertise ou de ressources particulières ; elle pourrait aussi être potentiellement utilisée dans l'identification précoce des individus présentant un haut risque de développer du diabète de type 2".
Quels sont les traitements du diabète de type 2 ?
Le traitement du diabète de type 2 consiste à équilibrer la glycémie dans les valeurs cibles pour éviter toute aggravation de la maladie ou des complications.
Une alimentation équilibrée
Le contrôle du poids fait partie intégrante du traitement du diabète de type 2.
A noter : plus un individu présente un poids anormalement important, et présente un niveau de graisse dans son corps, plus le pancréas a besoin de fabriquer de l’insuline. Or, si celui-ci est défaillant, le diabète augmente.
Diabète de type 2 : un apport en vitamine C et en caroténoïdes peut réduire le risque
D'après deux nouvelles études publiées en ligne le 8 juillet dans The BMJ, des apports plus élevés en vitamine Cet en caroténoïdes (ces pigments présents dans les fruits et légumes colorés), seraient associés à un risque plus faible de diabète de type 2.
Pour arriver à ce résultat, Ju-Sheng Zheng, Ph.D., de l'Université de Cambridge School of Clinical Medicine au Royaume-Uni, et ses collègues ont mené une étude de cohorte de cas impliquant 9 754 participants atteints de diabète de type 2 et une sous-cohorte de 13 662 personnes.
Dans le cadre de la 2ᵉ étude, Yang Hu, Sc.D., de la "Harvard TH Chan School of Public Health" à Boston, et ses collègues ont examiné les associations entre la consommation d'aliments à grains entiers (avoine, sarrasin, riz brun, quinoa...) et le diabète de type 2, en utilisant les données de la Nurses Health Study (Étude II), ainsi qu'une étude de suivi auprès de professionnels de la santé portant sur 158 259 femmes et 36 525 hommes.
Après avoir pris en compte d'autres facteurs de risques possibles du diabète, les scientifiques ont découvert que des taux plus élevés de vitamine C et de caroténoïdes dans le sang étaient associés à un risque abaissé de développer un diabète de type 2.
Une activité physique régulière
La maîtrise du poids est aussi garantie par la pratique d'une activité physique régulière. « Si le diabète de type 1 est caractérisé par une carence en insuline, le diabète de type 2 résulte d’une résistance à l’insuline. Le fait d’être en surpoids ou d’avoir une prédisposition peut rendre l’insuline que l’on fabrique moins efficace et l’organisme résiste à cause de l’excès de graisse. En plus d’un régime alimentaire adapté, on préconise la pratique régulière d’une activité physique », explique le diabétologue. En elle-même, l’activité physique améliore la sensibilité à l’insuline et ainsi la glycémie.
Photo : une activité physique régulière permet de lutter contre le diabète de type 2
Le traitement médicamenteux
Le plus souvent administrés par voie orale, des médicaments peuvent être prescrits si les efforts liés au mode de vie (alimentation et sport) ne suffisent pas à faire baisser la glycémie. « Si l’association d’une alimentation plus saine et du sport n’est pas suffisante, on peut avoir recours au Metformine. Ce médicament fonctionne très bien en cas de résistance à l’insuline. Il est utilisé depuis longtemps. Il existe aussi d’autres armes thérapeutiques avec des médicaments de classes diverses, qui vont améliorer la résistance à l’insuline », détaille le spécialiste.
D’une façon schématique, il existe des traitments qui sont plutôt actifs sur la réssitance à l’insuline et d’autres qui visent à compenser la carence de sécrétion d’insuline en stimulant le pancréas.
A noter : En cas de déficit de la sécrétion d’insuline, si les médicaments stimulant le pancréas ne sont pas suffisants, un traitement par insuline peut être parfois nécessaire.
Diabète de type 2 : bientôt un nouveau médicament ?
C'est un véritable espoir pour les diabétiques. Les scientifiques ont conçu un nouveau produit appelé PATAS, dans une nouvelle classe thérapeutique d’antidiabétiques. Dans une récente étude publiée dans la revue Diabetes et réalisée en collaboration avec l’Université de Birmingham et l’Université de Monash, les scientifiques ont développé un produit dans une nouvelle classe de médicaments antidiabétiques baptisée "Adipeutics" (pour ‘thérapeutiques ciblant spécifiquement l’adipocyte’). Ce médicament possède la particularité de traiter l’origine même du diabète de type 2 et des comorbidités associées, notamment la résistance à l’insuline. Selon un communiqué de l'Inserm, les scientifiques sont parvenus à développer un médicament qui "cible de manière spécifique les adipocytes en y restaurant l’absorption du glucose et en rétablissant ainsi la physiologie métabolique du tissu adipeux".
"Grâce à PATAS, les adipocytes qui n’avaient plus accès au glucose sont à nouveau capables d’absorber le glucose pour ensuite le métaboliser afin de synthétiser et sécréter des lipides bénéfiques pour tout l’organisme tout en absorbant des lipides extrêmement toxiques, les acides gras non-estérifiés. Les effets sont visibles chez l’animal, avec une amélioration nette de la résistance à l’insuline, et de tout un tas d’autres paramètres et comorbidités, notamment une meilleure régulation glycémique, une diminution de la stéatose et de la fibrose du foie", précise Vincent Marion, qui dirige l'étude avec son équipe au laboratoire de génétique médicale (Inserm/Université de Strasbourg).
Les premiers tests sur les animaux ont montré que ce médicament améliore également l’état du foie et du cœur. Ces résultats prometteurs chez l’animal permettent aux chercheurs et chercheuses d’envisager l’organisation prochaine d’un essai clinique afin de tester PATAS chez l’humain.
Un nouveau médicament pour baisser sa glycémie plus vite et perdre du poids
Un anti-diabétique serait efficace pour accélérer la perte de poids chez les personnes diabétiques. Une découverte réalisée dans le cadre d’une étude portant sur le temps nécessaire aux médicaments anti-diabétiques pour atteindre les objectifs de glycémie sur les malades. Selon leurs résultats, présentés lors du congrès de l'Association européenne pour l'étude du diabète qui se déroule à Stockholm, en Suède du 19 au 29 septembre, ce médicament appelé tirzépatide permettrait de réduire la glycémie et de perdre du poids plus rapidement que les autres traitements contre le diabète de type 2.
En pratique, l'étude démontre que les adultes diabétiques de type 2 traités par différentes doses de tirzépatide injectable (5, 10 et 15 mg) atteignent leurs objectifs glycémiques environ quatre semaines plus tôt que ceux qui prennent du semaglutide injectable (1 mg), et entre quatre et douze semaines plus tôt que ceux qui prennent une insuline à prise unique quotidienne (degludec ; iDeg) et suivent un régime alimentaire, font de l'exercice physique et prennent des médicaments hypoglycémiants par voie orale.
Les chercheurs ont aussi découvert que les participants traités avec le tirzépatide ont également atteint leurs objectifs de perte de poids beaucoup plus rapidement que ceux traités avec le semaglutide. Le temps moyen pour atteindre une perte de poids de 5 % ou plus était d'environ 12 semaines avec les deux doses les plus élevées de tirzépatide (10 et 15 mg), contre 24 semaines pour le semaglutide. En cause, la capacité du médicament à couper votre appétit en imitant les hormones naturelles de votre corps vous indiquant que vous avez atteint la satiété.
"Le tirzépatide est unique car il imite deux hormones naturelles de libération de l'insuline et de suppression de l'appétit en une seule injection", explique dans un communiqué l'auteur principal de l'étude, le Dr Adie Viljoen, consultant en médecine métabolique et en pathologie chimique au East and North Hertfordshire NHS Trust, au Royaume-Uni. En conclusion, les chercheurs concluent que le nouveau médicament contre le diabète de type 2 tirzepatide, qui a été approuvé par la Food and Drug Administration pour le traitement du diabète de type 2 en mai 2022, a atteint les objectifs de perte de poids et de contrôle de la glycémie plus rapidement que les autres traitements.
Le contrôle de l'hémoglobine glyquée
Ces analyses permettent d’évaluer le niveau de sucre dans le sang durant les derniers mois. Au fur et à mesure du traitement, le médecin établira une courbe d’évolution afin d’éviter des complications. Si une personne en bonne santé affiche un taux inférieur à 5,5 %, le patient ne devra pas afficher un taux supérieur à 6 % au début. Un taux qui pourra être revu à 7 % après des années de traitement.
On considère qu’un taux d’hémoglobine glyquée (ou HbA1c) inférieur à 7 % protège des complications du diabète comme la rétinopathie, l’atteinte rénale et la neuropathie.
À noter : plus le taux d'HbA1c est faible, plus l’atteinte des vaisseaux diminue.
Erreur de traitement et hypoglycémie
La prise d’une dose trop élevée du traitement antidiabétique (ou du dosage d’insuline pour les patients traités par insuline) peut entraîner une hypoglycémie. Le taux de glucose descend sous 0,70 grammes par litre. Comme le souligne le professeur Vergès, cela arrive lorsque le patient a un excès d’insuline secondaire à un traitement qui stimule notamment l’insulino-sécrétion ou à une dose trop élevée d’insuline en cas de traitement par insuline.
L'hypoglycémie se traduit par des tremblements, une sudation, une accélération rythme cardiaque, des troubles de la vue, troubles de concentration, coup de fatigue brutale, voire des troubles du comportement.
Dans cette situation, le resucrage est indispensable. Il consiste à la prise d’une collation équivalente à 3 morceaux de sucre. Cela peut peut être une brique de jus, une cuillère à soupe de miel… Il faut également contrôler sa glycémie après s’être resucré.
À noter : si le malade perd conscience, et que personne n’est en mesure de lui administrer une ampoule de glucagon (hormone hyperglycémiante sécrétée par le pancréas), les secours doivent être alertés.
Le diabète pouvant affecter divers organes et entraîner des troubles variés, le patient sera suivi par une équipe pluridisciplinaire (son médecin traitant, un diabétologue, un cardiologue (visite annuelle), un ophtalmologue (visite annuelle) et un pédicure-podologue.
Comment prévenir le diabète de type 2 ?
En adoptant une bonne hygiène de vie, en s'informant sur les risques de la maladie, et en étudiant ses antécédents, il est possible de prévenir la maladie.
Veiller à son régime alimentaire et à sa forme physique
En cas de prédisposition familiale au diabète de type 2, il convient d’adopter de bonnes habitudes hygyéno-diététiques. Elles passent par :
- Le suivi d’un régime alimentaire équilibré, pauvres en graisses animales et en sucre. On privilégie les fibres.
- La pratique d’une activité physique régulière (au moins 30 minutes trois fois par semaine).
- La réduction de la consommation d’alcool.
- L’arrêt du tabac.
- Le contrôle de son poids.
Contrôler son taux de cholestérol et sa tension artérielle
Après l’âge de 40 ans, il convient de surveiller régulièrement sa tension artérielle et son taux de cholestérol.
Effectuer le test FINDRISC
Afin que chacun puisse évaluer son risque qu'il a de développer un diabète, la Fédération française des diabétiques a créé un test baptisé FINDRISC, basé sur 8 questions simples. Le résultat, qui ne remplace pas un véritable dépistage clinique chez son médecin, permet toutefois de déterminer les personnes potentiellement susceptibles d’être touchées par la maladie. L’obtention d’un score supérieur à 15 est une indication à consulter.
Maigrir guérit-il le diabète de type 2 ?
Réponse du professeur Vergès, diabétologue :
A la différence du diabète de type 1, le diabète de type 2 peut être réduit grâce « au contrôle de poids » et une activité physique régulière , précise le professeur Vergès. S’il s’agit d’une maladie avec laquelle il faut vivre tout au long de la vie, un amincissement en cas d’obésité ou de surpoids, permet une réduction significative de l’hyperglycémie constante. En revanche, une « reprise de poids prédispose au retour du diabète », prévient le spécialiste.
Diabète de type 2 : sites d’informations et associations
Inserm
Vidal.fr
Type 2 Diabetes Mellitus and Impact of Heart Failure on Prognosis Compared to Other Cardiovascular Diseases, Circulation, 23 juin 2020.
Higher vitamin C, carotenoid intake may lower risk for T2DM, Medical Press, July, 9, 2020.
Handgrip strength improves prediction of type 2 diabetes: a prospective cohort study, Annals of Medicine, 3 septembre 2020.
COVID-19 et diabète : état des lieux, Société francophone du diabète, 16 mars 2020.
COVID-19 et diabète, une association à risque, Info-diabète, April 24, 2020.
Leptin brain entry via a tanycytic LepR–EGFR shuttle controls lipid metabolism and pancreas function, 02 August 2021.
https://medicalxpress.com/news/2022-05-diabetes-brain-aging-cognitive-decline.html
https://diabetesjournals.org/care/article/doi/10.2337/dc22-0974/147965/Vegetable-But-Not-Potato-Intake-is-Associated-With
https://medicalxpress.com/news/2023-01-diabetes-mellitus-women-higher-venous.html
https://academic.oup.com/jcem/advance-article-abstract/doi/10.1210/clinem/dgad033/7025308?redirectedFrom=fulltext&login=false
https://www.ajpmonline.org/article/S0749-3797(23)00006-5/fulltext
https://www.cell.com/cell-reports/fulltext/S2211-1247(23)00511-9?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2211124723005119%3Fshowall%3Dtrue
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