Sommaire
- Définition : qu'est-ce que le cholestérol HDL et LDL ?
- Chiffres : avoir du cholestérol est-il fréquent ?
- Quels sont les symptômes du cholestérol LDL ?
- Quelles sont les causes du cholestérol LDL ?
- Quels sont les facteurs de risques de cholestérol LDL ?
- Quelles sont les personnes à risque de cholestérol ?
- Durée : combien de temps peut-on avoir du cholestérol ?
- Le mauvais cholestérol est-il contagieux ?
- Cholestérol : qui, quand consulter ?
- Quelles sont les complications du cholestérol ?
- Quels sont les examens et analyses à effectuer en cas de cholestérol ?
- Traitements : comment faire baisser le taux de cholestérol ?
- Prévention : comment éviter d'avoir du cholestérol ?
- Les bienfaits du cholestérol HDL - ou "bon cholestérol"
- Sites d’informations et associations sur le cholestérol
Définition : qu'est-ce que le cholestérol HDL et LDL ?
Le cholestérol est indispensable au bon fonctionnement du corps. Présent en chacun, c'est un corps gras qui entre dans la composition des membranes des cellules et sert à la synthèse de nombreuses hormones.
Il est à la fois synthétisé par nos cellules (à 75 %) et présent dans les aliments d’origine animale. Le foie est l’organe qui en fabrique le plus. Lorsque sa concentration dans le sang augmente cela peut avoir un effet négatif pour la santé des artères et du cœur.
Le cholestérol est transporté par des particules constituées de lipides et de protéines appelées lipoprotéines. Leur rôle : acheminer le cholestérol et les acides gras jusqu’aux cellules des organes qui en ont besoin.
Il existe deux types de transporteurs :
- Le HDL, High Density Lipoprotein, doit ramener le cholestérol des tissus vers le foie afin de le récupérer et de l’éliminer. Ces lipoprotéines ont pour rôle d’empêcher la formation de plaques d’athérosclérose (plaque essentiellement composée de lipides) sur la paroi des artères. Les HDL apportent au foie le surplus de cholestérol accumulé dans les organes afin qu’il y soit éliminé.
- Le LDL, Low Density Lipoprotein, est chargée de conduire le cholestérol vers les tissus et les organes qui en ont besoin. Elles font référence au « mauvais » cholestérol. À l’inverse des HDL, ces protéines distribuent l’excès de cholestérol aux différents organes, ce qui favorise le dépôt lipidique sur la paroi des artères et donc l’apparition de plaques d’athérosclérose.
Qu'est-ce que l’athérosclérose ?
L'athérosclérose est une maladie cardio-vasculaire, correspond à un épaississement de la paroi artérielle due à de l’hypercholestérolémie (littéralement : cholestérolémie élevée).
Elle correspond au dépôt d’une plaque essentiellement constituée de lipides et de cellules, qui peut entraîner un rétrécissement du diamètre intérieur de l’artère de manière progressive. Cela entraîne la gêne du passage du sang oxygéné vers l’organe irrigué. Il en résulte des douleurs d’angine de poitrine si une artère coronaire est touchée.
Photo : une artère atteinte d'athérosclérose
Crédit : Manu5 — http://www.scientificanimations.com/wiki-images/ - © CC - Licence : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
Chiffres : avoir du cholestérol est-il fréquent ?
L’hypercholestérolémie est un facteur de risque cardiovasculaire important, souvent non-diagnostiqué.
En France, 18,8% des adultes avaient un cholestérol-LDL (LDL-c) supérieur à 1,6 g/l en 2006.
Quels sont les symptômes du cholestérol LDL ?
L’hypercholestérolémie est une maladie que l’on appelle silencieuse, car les symptômes peuvent se taire durant de nombreuses années. À terme, l’excès de cholestérol peut entraîner une angine de poitrine. Il s’agit d’une douleur caractéristique d’une maladie des artères coronaires. Elle correspond à la souffrance du muscle cardiaque (myocarde) liée à un manque d’apport de sang, et donc d’oxygène, au niveau de ce muscle en raison du rétrécissement de l’artère.
Le plus souvent, elle ne se manifeste pas au repos, mais lors d’un effort physique : la douleur s’apparente à un serrement au niveau du thorax, derrière le sternum, qui dure quelques minutes et s’arrête lorsque cesse l’effort physique. Une angine de poitrine fait ressentir un serrement au niveau du thorax, derrière le sternum.
Un excès de « mauvais » cholestérol peut également toucher d’autres artères. Lorsque la maladie touche les artères des membres inférieurs une douleur peut survenir dans les mollets lors d’une marche.
Quelles sont les causes du cholestérol LDL ?
- Les facteurs génétiques et héréditaires : bien que l'hypercholestérolémie ne se transmette pas systématiquement, on retrouve fréquemment plusieurs cas au sein d'une même famille.
- Les facteurs alimentaires : une alimentation trop riche en cholestérol et en graisses dites saturées provenant des graisses animales, de certaines viandes et des dérivés gras du lait a une influence directe sur le taux de cholestérol. Un excès d'alcool aurait également un effet néfaste ;
- Des maladies rénales, thyroïdiennes ou diabète : certaines maladies peuvent être responsables de taux élevés de cholestérol.
Quels sont les facteurs de risques de cholestérol LDL ?
Le mauvais cholestérol est un risque de cardiovasculaire en lui-même, mais il en existe d’autres. Ainsi la pression artérielle, le diabète et le tabac peuvent augmenter la survenue d’un événement cardiovasculaire. Tout comme l’âge, le sexe du patient ou les antécédents cardiovasculaires.
Quelles sont les personnes à risque de cholestérol ?
L’hypercholestérolémie peut être une maladie héréditaire. Ainsi, plusieurs membres d’une même famille peuvent être touchés par un taux de cholestérol naturellement élevé dans leur sang.
Durée : combien de temps peut-on avoir du cholestérol ?
Il n’y a pas de durée spécifique. Mais une bonne alimentation et une activité sportive régulière peuvent maintenir un taux de cholestérol dans la normale.
Le mauvais cholestérol est-il contagieux ?
Il n'existe aucun risque de contagion.
Cholestérol : qui, quand consulter ?
Un bilan lipidique doit être réalisé régulièrement pour surveiller son taux de cholestérol. Il est conseillé de le faire une fois tous les cinq pour les hommes à partir de 35 ans et pour les femmes à partir de 45 ans. Ce bilan peut également être réalisé :
- avant la prescription d’une contraception ;
- chez une personne sous traitement hypocholestérolémiant ;
- en cas de symptôme suggérant un taux de cholestérol élevé.
Quelles sont les complications du cholestérol ?
Le « mauvais » cholestérol se dépose en excès sur la paroi des artères, notamment celles du cœur. Cela a pour conséquence de les boucher diminuant ainsi l’apport de sang au muscle cardiaque et favorisant la formation d’un caillot (thrombose) à l’origine de l’infarctus du myocarde. Si ce dernier est localisé dans une artère coronaire, le patient risque un accident vasculaire cérébral (AVC).
Quels sont les examens et analyses à effectuer en cas de cholestérol ?
Le dosage du cholestérol présent dans le sang se fait grâce à une prise de sang réalisée sur une personne à jeun. Elle permet de doser le cholestérol total, mais également le taux du « cholestérol HDL ». Le taux total du cholestérol soustrait au taux HDL donnera le taux de cholestérol LDL.
Quel est le taux de mauvais cholestérol à ne pas dépasser ?
Une prise de sang « normale » donnera les taux suivants :
- un cholestérol total inférieur à 2 g/l ;
- un cholestérol LDL inférieur à 1,9 g/l (il diminuera en fonction des facteurs de risque et de l’expression de la maladie vasculaire) ;
- un cholestérol HDL supérieur à 0,4 g/l ;
- les triglycérides inférieurs à 1,50 g/l.
Un médecin peut également vouloir mesurer l’épaisseur de vos artères
- Pour les artères carotidiennes :
« L’état des artères est mesuré directement par épaisseur intima/media en Doppler carotidien, ce qui donne ou pas un facteur de risque supplémentaire. Le Doppler carotidien visualise également directement la plaque athéromateuse carotidienne et ses caractéristiques. L’état vasculaire est visualisé par Doppler et artériographie » explique le docteur Grégory Schoukroun, cardiologue.
L'état vasculaire peut être réalisé par artériographie.
- Pour les artères coronaires :
« Pour les artères coronaires indirectement par épreuve d’effort avec ou sans échographie, IRM cardiaque ; en reconstruction par scanner coronaire ; en imagerie directe par coronarographie ou artériographie », ajoute le cardiologue.
Traitements : comment faire baisser le taux de cholestérol ?
Après analyse des résultats d’une prise de sang, le traitement à adopter se fait au cas par cas, en fonction des antécédents, des facteurs de risque et de l’hygiène de vie du patient. Mais dans la plupart des cas, pour réduire le cholestérol, "il est primordial d'améliorer les trois axes que sont l’alimentation, la sédentarité et l’activité physique", explique auprès de Medisite Muriel Bigot, cardiologue.
Les aliments anti-cholestérol :
Dans ce cas de figure, le médecin prônera une alimentation diététique et une activité sportive régulière (à raison de quelques heures par semaine). Il est conseillé de consommer beaucoup de légumes (cinq portions par jour) et de favoriser ceux riches en antioxydants.
- Préférez également les céréales et le pain complet que vous pouvez consommer quotidiennement ;
- Optez pour les légumineuses une à deux fois par semaine tout comme le poisson ;
- Choisissez une huile végétale pour la cuisson et pour l’assaisonnement ;
- Modérez la viande : une fois par semaine pour la rouge, trois ou quatre fois par semaine pour la blanche ;
- Les produits laitiers peuvent être consommés deux à trois fois par jour.
- La farine de soja
Selon une récente étude américaine publiée dans la revue Antioxydants le 22 décembre 2022, la consommation de soja pourrait être très efficace pour réduire son taux de cholestérol. "La consommation de farine de soja riche en protéine B-conglycinine pourrait réduire le taux de cholestérol LD L et diminuer le risque de maladies métaboliques telles que l'athérosclérose et la stéatose hépatique", a déclaré Elvira de Mejia, professeur de sciences alimentaires et de nutrition humaine à l'Université de l'Illinois Urbana-Champaign, aux États-Unis, et auteure de l'étude. Selon l'étude, une protéine contenue dans le soja serait capable de bloquer la production de cholestérol LDL, réduisant ainsi les risques de maladies métaboliques.
L'équipe a en effet constaté que des concentrations plus élevées de B-conglycinine dans les digestats étaient corrélées à des réductions plus importantes des taux de LDL oxydés, de cholestérol estérifié, de triglycérides et de HMGCR dans le plasma. "Les peptides du soja digéré ont pu réduire l'accumulation de lipides de 50 à 70 %, ce qui est très important", a déclaré Elvira de Mejia. "C'était comparable à la statine, qui la réduisait de 60%. Nous avons aussi clairement vu différents marqueurs qui étaient influencés par des enzymes clés qui régulent la lipogenèse hépatique, et lutte contre le développement d'un foie gras."
A contrario, on réduira tout ce qui est gâteau, biscuit, viennoiseries, fritures, crème, glace, charcuterie, boissons sucrées, barres céréalières, pâtes à tartiner, plats cuisinés, apéritifs… qui pourraient conduire à des déséquilibres alimentaires.
Par ailleurs, "buvez de l’eau plate à volonté", indique la cardiologue. Pour lutter contre la sédentarité, "je recommande aux personnes concernées de se lever au moins une fois par heure et de faire quelques pas. En outre, une promenade familiale dans l’après-midi plutôt qu’un sitting devant la télévision", sera bénéfique.
Et concernant l'activité physique ? "Je conseille d'interrompre le moins possible sa pratique physique habituelle comme la marche ou le vélo", conseille Muriel Bigot.
Les conseils à appliquer en cas d'excès
Si ces conseils peuvent parfois être difficiles à appliquer, notamment à cause de votre rythme de vie, appliquez-les immédiatement dans les jours qui suivent les excès. "Si les modifications dans votre comportement sont brèves et ponctuelles, il y aura peu de retentissement sur votre taux de mauvais cholestérol dans le sang, car l’équilibre alimentaire se fait sur une semaine", rassure la cardiologue.
"Mais attention, si celles-ci durent deux semaines d'affilée, il y aura plus d’impact !" Elle ajoute également auprès de Medisite que "faire baisser son taux de cholestérol, c’est aussi faire baisser son risque de maladie cardio-vasculaire." Donc, en ayant une bonne hygiène de vie, vous protégez votre avenir et gagnez des années de vie en bonne santé.
Les raisins réduiraient votre mauvais cholestérol
Manger des raisins régulièrement permettrait de faire chuter significativement votre mauvais cholestérol. Selon une étude publiée le 6 novembre dernier dans la revue scientifique Nutrients, la consommation régulière de raisins permettait de faire chuter le mauvais cholestérol (LDL) de 5,9%. Les chercheurs ont constaté que manger des raisins de manière régulière permettait de réduire nettement le taux de cholestérol ainsi que les acides biliaires, qui jouent un rôle essentiel dans le métabolisme du cholestérol. Cette étude vient ainsi suggérer le nouveau rôle prometteur des raisins dans la santé intestinale et cardiaque.
Pour parvenir à ces conlusions, les scientifiques ont demandé à des sujets sains de consommer l’équivalent de 1,5 tasses de raisin par jour pendant quatre semaines. À noter que les sujets ont consommé un régime pauvre en fibres et à faible teneur en polyphénols tout au long de l'expérience. Les chercheurs ont ainsi constaté à la fin de l’étude une diminution du cholestérol sanguin. Le taux de cholestérol total des participants a en effet chuté de 6,1% et le cholestérol LDL, appelé aussi mauvais cholestérol, de 5,9%.
La noix de pécan, remède miracle ?
Manger des noix de pécan est-il le remède anti-cholestérol ? Une nouvelle étude américaine publiée dans le Journal of Nutrition le 12 août dernier a démontré qu'un régime alimentaire enrichi en noix de pécan pourrait faire baisser le taux de cholestérol. Des chercheurs de l'université de Géorgie ont constaté que les participants à l'étude ayant des risques de maladies cardiovasculaires qui avaient mangé des noix de pécan pendant les huit semaines de l'expérience avaient vu baisser leur taux de cholestérol, de triglycérides et de lipoprotéines de basse densité (LDL ou mauvais cholestérol).
Jamie Cooper, professeur au département des sciences nutritionnelles FACS et l'un des auteurs de l'étude, qualifie "cette intervention diététique d'extrêmement réussie" selon ScienceDaily.
Il précise qu'il a vu "des gens qui sont passés d'un taux de cholestérol élevé au début de l'étude ne plus appartenir à cette catégorie après l'intervention". Les chercheurs ont constaté une baisse moyenne de 5% du cholestérol total et entre 6% et 9% du LDL (lipoprotéines de faible densité ou mauvais cholestérol) chez les participants qui ont consommé des noix de pécan.
"L'ajout de noix de pécan au régime a non seulement produit une réduction plus importante du cholestérol total et du LDL par rapport à de nombreuses autres interventions liées au mode de vie, mais peut également être une approche plus durable pour la santé à long terme", a assuré l'auteur de l'étude Jamie Cooper.
Les médicaments anti-cholestérol :
En complément d’un régime alimentaire équilibré, un médecin pourra prescrire un traitement médicamenteux. Certains médicaments visent à réduire le taux de LDL et ainsi abaisser le risque d’accident cardio-vasculaire.
Les statines représentent les molécules de référence efficaces en association avec la pratique d’une activité physique. Selon notre médecin expert : « les statines sont décriées par la société, mais hautement recommandées par les médecins : le prescripteur connaît le bénéfice et les risques et c’est à lui de mesurer le traitement. »
En outre, un médicament expérimental semble faire ses preuves contre le cholestérol. Il s'agit d'un médicament en développement par Regeneron Pharmaceuticals, Inc : Evinacumab. Les résultats de l'étude parrainée par Regeneron présentés par l'American Heart Association le 15 novembre dernier et publiés simultanément dans le New England Journal of Medicine, ont montré que evinacumab a réduit le cholestérol (LDL) - le "mauvais cholestérol" chez 50% des patients étudiés. Il s'agissait de patients atteints d'hypercholestérolémie sévère chez qui les traitements standards ne portaient pas leurs fruits.
Avec l'administration intraveineuse mensuelle d'évinacumab (à 15 mg / kg), la réduction du cholestérol LDL était de 50,5% supérieure chez les patients (par rapport au groupe qui s'est vu administré un placébo. L'évinacumab a été bien toléré chez la plupart des patients.
Statines : attention à votre cœur si vous les arrêtez
L'utilisation de statines est très courante chez les personnes âgées. Toutefois, compte tenu des incertitudes concernant les avantages à long terme de ces médicaments anti-cholestérol, ainsi que les changements dans l'état de santé des patients et les objectifs de soins, l'arrêt des statines peut être envisagé chez certaines d’entre elles. Mais arrêter soudainement ce traitement anti-cholestérol est-il dangereux ?
Selon un essai clinique de grande ampleur dont les résultats ont été publiés le 8 décembre dernier dans le JAMA Network, l'arrêt des statines chez des personnes âgées de plus de 75 ans depuis au moins cinq ans sous traitement a été associé à un taux significativement plus élevé de graves problèmes cardiovasculaires tels que des infarctus ou des AVC, par rapport à la poursuite du traitement. Parmi les personnes âgées recevant un traitement à long terme aux statines, l'arrêt des statines s’est révélé associé à un taux plus élevé d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE) tels que des infarctus ou des AVC par rapport à la poursuite des statines. L'arrêt brutal chez les patients âgés semble donc déconseillé selon cette dernière étude. Consommées par 220 millions de patients, les statines font partie des médicaments les plus vendus au monde.
Un traitement à base de plantes à l'essai
Pour limiter le recours aux médicaments, qui ne sont pas exempts d'effets indésirables, des chercheurs français de la société Valbiotis travaillent à l'élaboration d'un traitement à base de cinq plantes et riche en polyphénols. Baptisé TOTUM 070, il s’adresse aux patients présentant un niveau de cholestérol léger à modéré.
Leurs premiers tests, menés sur des cellules in vitro, sont concluants, puisqu'ils auraient permis jusqu'à 40 % de réduction du taux de cholestérol. Prochaine étape : des essais cliniques sur des patients, dont les résultats sont attendus pour le deuxième trimestre 2022.
L'avoine : un remède contre le mauvais cholestérol
Selon Megan Rossi, docteur en nutrition, l’avoine serait l’aliment idéal pour faire baisser le cholestérol. "Riche en bêta-glucan, une fibre soluble qui forme un gel épais dans l'intestin, réduit l'absorption du cholestérol", indique-t-elle auprès du Daily Mail. "L’avoine stimule également l'excrétion des acides biliaires, ce qui réduit encore la quantité de cholestérol recyclé."
D'après certaines recherches, manger 3 grammes de bêta-glucan par jour peut réduire le taux de LDL d'environ 7 %. Pour mieux visualiser, "un bol de 40 grammes de porridge en contient environ 2 grammes de cette fibre", révèle la docteur en nutrition.
Prévention : comment éviter d'avoir du cholestérol ?
Réponse du Dr Grégory Schoukroun, cardiologue :
« Pratiquer une activité physique régulière même sans chercher forcément la performance, être conscient de son alimentation, et consulter son médecin sans hésiter en cas de symptômes ».
Les bienfaits du cholestérol HDL - ou "bon cholestérol"
Comme évoqué plus haut, les protéines HDL transportent le cholestérol depuis les artères vers le foie, ce qui évite la formation de plaques d'athérosclérose. Mais ses vertus ne s'arrêteraient pas là...
Le cholestérol HDL protège le foie, selon une étude
Une étude menée par la Washington University School of Medicine à St. Louis, et publiée le 23 juillet 2021 dans la revue Science, suggère qu'un type de lipoprotéines de haute densité, baptisé HDL3, tiendrait un rôle jusqu'alors insoupçonné... Elle protègerait le foie en bloquant les signaux inflammatoires produits par les bactéries intestinales.
"Même si le HDL a été considéré comme un « bon cholestérol », les médicaments qui augmentent les niveaux globaux de HDL sont tombés en disgrâce ces dernières années, en raison d'essais cliniques qui n'ont montré aucun avantage dans les maladies cardiovasculaires. Mais notre étude suggère que l'augmentation des niveaux de ce type spécifique de HDL, et en particulier dans l'intestin, peut être prometteuse pour protéger contre les maladies du foie, qui, comme les maladies cardiaques, sont également un problème de santé chronique majeur", détaille le Pr Gwendalyn J. Randolph, auteure principale de l'étude.
Sites d’informations et associations sur le cholestérol
Remerciements au Dr Grégory Schoukroun, cardiologue.
https://www.aucoeurducholesterol.fr/le-cholesterol/exces-de-cholesterol
https://www.news-medical.net/news/20210722/Good-cholesterol-protects-the-liver-from-inflammation-and-injury-study-shows.aspx
https://www.dailymail.co.uk/health/article-11478327/amp/DR-MEGAN-ROSSI-six-simple-tips-lower-cholesterol.html
Merci à Muriel Bigot, cardiologue