Xénogreffe et allogreffe
Contrairement à l’allogreffe, la xénogreffe est un procédé qui reste encore expérimental. La plupart des essais de transplantation d’organes ou de cellules d’animaux sur des humains se sont, jusqu’ici, soldés par un échec. En effet, les greffons provenant d’une espèce différente sont rejetés par le receveur et ce malgré un traitement immunosuppresseur. Par contre, certains tissus ou parties d’organes d’animaux traités chimiquement de façon à ce qu’il ne reste plus de cellules vivantes, sont utilisés avec succès. Les valves cardiaques ainsi que les tendons d’origine porcine ne font l’objet d’aucun rejet après une transplantation chez l’homme. À l’heure actuelle, seule l’allogreffe qui est la transplantation d’organes d’un être humain à un autre fonctionne bien mais doit être accompagnée d’un traitement antirejet très lourd.
L’avenir de la Xénogreffe
Ce procédé va se développer dans le futur car la pénurie d’organes provenant d’êtres humains est importante. Les organes du porc sont une des pistes les plus suivies, en raison de la taille des organes qui est proche de celle des organes humains ainsi que de la facilité pour les obtenir. La xénogreffe de cellules du pancréas, chez les sujets diabétiques est également envisagée. En raison des risques biologiques que pourrait faire courir la xénogreffe à des patients humains, d’autres pistes de recherches sont également en évaluation, notamment le remplacement des organes défaillants par les organes "mécaniques", comme le cœur artificiel. Le développement des cellules souches apporte également une voie de recherche intéressante.
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