Dinde, poularde, faisan, pintade, canard… Les volailles sont toujours à l’honneur sur les tables de fêtes. Mais attention à ne pas prendre leur cuisson à la légère, au risque d’attraper une grave maladie, selon des chercheurs en génétique et en microbiologie de la Michigan State University, aux Etats-Unis.
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Dans une étude publiée dans le Journal of Autoimmunity, ces scientifiques dévoilent en effet qu’une volaille insuffisamment cuite peut contenir une bactérie responsable d’une maladie neurologique appelée syndrome de Guillain-Barré. Si cette bactérie, qui porte le nom de Campylobacter jejuni, est ingérée, elle peut dans certains cas causer une infection intestinale comme une sévère gastro-entérite qui évolue parfois vers un syndrome de Guillain-Barré. Celui-ci est à l’origine d’importantes paralysies neuromusculaires.
Peu d’antibiotiques efficaces contre la bactérie en cause
Le problème : plusieurs souches de Campylobacter jejuni sont actuellement résistantes aux antibiotiques. Autrement dit, aucun traitement ne permet de les éliminer une fois dans l’organisme. Pire, certains antibiotiques semblent même renforcer le syndrome de Guillain-Barré en aggravant ses symptômes neurologiques, selon les chercheurs. Ces derniers travaillent actuellement sur des souris pour trouver de nouveaux traitements efficaces pour lutter contre Campylobacter jejuni. Mais en attendant, ne lésinez pas sur la cuisson de vos volailles.
Vidéo : Résistance aux antibiotiques : une maladie émergente
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