"J'ai essayé tous les médicaments, thérapies complémentaires et régimes au monde : certaines choses marchaient un peu, mais rien ne soulageait vraiment mes symptômes. J'en avais ras-le-bol d'être tout le temps malade." C'est le témoignage de Vicky Grant au Daily Mail, une trentenaire Anglaise qui lutte depuis l'âge de 13 ans contre les douleurs dues à son syndrome du côlon irritable (SCI).
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Côlon : 8 aliments à éviterLe SCI est le nom médical donné à un ensemble de symptômes incluant des douleurs et des spasmes abdominaux, des diarrhées, des constipations, un intestin capricieux, des ballonnements et des gaz. Plus d'un tiers des personnes en souffriraient à un certain point, dont 1 sur 10 auraient des symptômes si sévères qu'ils recherchent une aide médicale. Mais le diagnostic de ce syndrome est compliqué, tout comme son traitement, qui n'est pas toujours adapté.
Vicky Grant en a fait l'expérience. C'est au cours de ses recherches personnelles sur Internet qu'elle a remarqué une affirmation qui revenait souvent : une consommation élevée de vitamine D peut aider à combattre le SCI. Elle a donc commencé à prendre de la vitamine D2, sans résultats.
Mais après que l'une de ses collègues lui ait parlé de la vitamine D3 qui est présente dans l'huile de poisson, elle s'est mise à consommer 4 000 unités internationales de vitamine D3 par jour. Les résultats ont été probants ! "Après des années de symptômes, mes diarrhées, crampes, douleurs et ballonnements ont disparu. J'ai commencé à me sentir bien, reprendre du poids et ma dépression s'est dissipée. C'était incroyable."
De plus en plus d'études sur la vitamine D
Le rapport que Vicky Grant a écrit sur son expérience pour le British Medical Journal, a généré beaucoup d'intérêt et le service d'oncologie de la Sheffield University medical school - où elle travaille - doit entreprendre une étude analysant les effets de la vitamine D3 sur 100 patients atteints d'IBS.
"Il y a eu une explosion des recherches relatives au rôle de la vitamine D pour traiter les maladies incluant le cancer, la sclérose en plaques et la maladie inflammatoire de l'intestin", explique le Dr Bernard Corfe, directeur du groupe de recherche en gastro-entérologie moléculaire à la Sheffield University. "Ce n'est donc pas déraisonnable d'étudier pour savoir si elle joue un rôle dans le SCI."
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