Des capsules d'huile d'onagre
L’huile d’onagre est riche en bons acides gras de type oméga 6. Connue comme régulateur hormonal, elle peut donner des résultats satisfaisants pour soulager les bouffées de chaleur.
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Voici ce qu’il faut faire pour stopper un malaiseEn pratique : Consommer cette huile sous forme de capsules vendues en pharmacie. On peut prendre 3 à 4 capsules de 500 mg par jour.
A savoir : La prise d’huile d’onagre peut également soulager d’autres symptômes de la ménopause comme la sensation de gonflement (au niveau du ventre par exemple) et la rétention d'eau.
Des granules d'homéopathie
L'homéopathie peut aider à soulager les bouffées de chaleur.
En pratique : Selon les symptômes, on peut demander au pharmacien :
- Lachesis mutus (7 ou 9 CH) lorsque les bouffées sont surtout nocturnes et s'accompagnent de sueurs, d'un besoin de s'aérer.
- Belladonna (7 ou 9CH) : en cas de rougeurs du visage, avec une impression de chaleur intense.
- Sanguinaria (4 CH) : si les rougeurs du visage (joues et oreilles) s'accompagnent de maux de tête.
- Glonoinum (4 CH) : lorsque les bouffées de chaleur sont explosives, avec palpitations.
- Sépia (7 ou 9 CH) : s'il n'y a jamais de rougeurs mais une sensation de malaise avec faiblesse et des bouffées qui surviennent surtout le matin.
- Acthéane (complexe homéopathique proposé par les laboratoires Boiron).
"C'est une solution intéressante puisqu’elle regroupe plusieurs médicaments parmi les plus efficaces contre les bouffées de chaleur, mais elle ne conviendra peut-être pas à tout le monde. S'il n'y a pas d'amélioration des symptômes, il faut consulter un médecin homéopathe pour une prescription plus personnalisée", conseille le Dr Christelle Charvet, gynécologue homéopathe.
Posologie : Pour l’homéopathie seul : 5 granules, 2 à 6 fois par jour selon la fréquence des bouffées de chaleur (le soir ou durant la nuit en cas de bouffées nocturnes) puis espacer les prises quand les symptômes s'améliorent. Pour Acthéane : 4 comprimés par jour à sucer.
A savoir : L'homéopathie est remboursée à 30% par la Sécurité sociale (SS) pour les médicaments unitaires (sous forme de granules ou doses) si on dispose d'une ordonnance. Certaines mutuelles peuvent compléter et remboursées les spécialités type Acthéane (non prises en charge par la SS).
De l'huile essentielle de sauge sclarée
Certaines huiles essentielles (HE) peuvent aider à diminuer les bouffées de chaleur, en complément des traitements classiques ou naturels.
En pratique : HE de sauge sclarée. 2 gouttes sur un comprimé neutre ou diluées dans une cuillère à café de miel, à avaler 3 fois par jour pendant 20 jours, et à renouveler si amélioration en observant toujours une pause d'une semaine par mois.
Ou
Une proposition plus complète proposée par la pharmacienne Danièle Festy à faire préparer en pharmacie : 2 gouttes d'HE de sauge sclarée + 2 gouttes d'HE de cyprès toujours vert + 2 gouttes d'HE de lentisque pistachier + 2 gouttes d'HE d'hélicryse italienne + 2 gouttes d'HE de citron zeste.
Dilué le mélange dans une cuillère à café d'huile végétale et masser le bas-ventre, le plexus solaire, le front, les tempes, le bas du dos matin et soir pendant 3 semaines. A renouveler si besoin avec un arrêt d'une semaine.
Attention : Ce mélange est contre-indiqué en cas de fibrome ou de mastose.
Du soja
Les graines de soja sont riches en isoflavones, des phyto-oestrogènes qui miment l'action des oestrogènes. Même si leur effet est plus faible que celui de l'hormone naturelle, ils peuvent compenser en partie la chute oestrogénique associée à la ménopause.
Plusieurs études(1) montrent ainsi une réduction de la fréquence et de l'intensité des bouffées de chaleur, à partir de 30 mg d'isoflavones par jour.
En pratique : On peut faire le plein d’isoflavones via l'alimentation (100 g de tofu ou 250 ml de lait de soja apportent 20 à 25 mg d'isoflavones) ou en prenant des compléments alimentaires à base de soja seul ou associé à d’autres plantes (alchémille…).
Posologie : Tous les jours pour les aliments riches en phyto-oestrogènes. Pour les compléments alimentaires, respectez bien les posologies indiquées sur les notices d’utilisation.
Attention : Les compléments à base de soja sont à prendre uniquement après la ménopause (jamais avant l'arrêt des règles). De même, il faut éviter ces compléments ainsi qu’une consommation importante de soja en cas de cancer du sein, d'accident thrombo-embolique ou de problèmes thyroïdiens (il peut perturber les traitements).
(1) Avril 2012, méta-analyse de 19 études, Université du Delaware, publiée dans Menopause: The Journal of The North American Menopause Society.
Plantes : houblon, cimicifuga et alchémille
Selon le Dr Arnal, gynécologue phytothérapeute, "l'idéal est d'associer phyto-oestrogènes et phyto-progestérones, pour retrouver un meilleur équilibre hormonal, proche de celui lié à l'activité naturelle des ovaires, et voir diminuer les bouffées de chaleur".
En pratique : Les plantes phyto-oestrogènes (soja, sauge, cimicifuga, houblon, luzerne…) et phyto-progestérones (gattilier, alchémille...) sont souvent associées dans les compléments alimentaires dédiés à la ménopause.
Posologie : 1 à 2 gélules selon l'intensité des bouffées de chaleur, matin et soir, au long cours.
A savoir : Ce type de traitement "complet" peut aussi avoir un effet bénéfique sur les autres symptômes de la ménopause : des études montrent par exemple une amélioration du sommeil avec le houblon (1) et de la sécheresse vaginale avec le cimicifuga (2).
(1) Etude houblon et sommeil
(2) Etude cimifuga, ménopause et sécheresse vaginale
Du yoga toutes les semaines
Selon une étude menée à l'Université de San Francisco(1), pratiquer le yoga une fois par semaine peut diminuer le nombre de bouffées de chaleur de près de 30 %. Depuis, deux autres études (indienne (2) et américaine (3)) ont confirmé ce bénéfice.
Les bouffées de chaleur sont souvent liées au stress. Si les coups de chaud sont plus fréquents en cas d'émotion forte, le yoga, seul ou en complément d'autres traitements, permet de mieux respirer et de mieux maîtriser ses émotions, donc de limiter les manifestations gênantes comme les bouffées de chaleur. L'avantage : il n'y a aucune contre-indication !
(1) Etude sur le yoga menée par l'Université de San Francisco
(2) Etude indienne menée sur le yoga et les bouffées de chaleur
(3) Etude américaine menée sur le yoga et les bouffées de chaleur
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