Et si le secret du bien vivre entre enfants, ados, tantes, oncles, grands-parents pendant quelques jours sous le même toit… résidait dans l’anticipation ?
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4 astuces pour des vacances vraiment reposantes !Se réunir, ou se téléphoner avant le début des vacances, pour se dire comment on voit les choses, de quoi on a envie, comment on s’organise pour les menus, à quelle heure se prendront les repas et l’apéro, décider qui paiera quoi, est-ce que les enfants mangeront plus tôt ou en même temps que les adultes… « permet de déposer les attentes de chacun pour les jours ou les semaines qu’on va vivre tous ensemble », explique Claire Deprey.
« Il faut le faire en ayant un prérequis à l’esprit : que les vacances se passent bien pour chacun. »
Cela peut permettre d’éviter bien des conflits. Préparer une liste d’activités à faire en commun (jeux de société, visite d’un musée, sortie à la plage…), qui plairont à tout le monde, est une bonne idée. Les vacances sont le moment idéal pour renouer des liens, parfois distendus le reste de l’année, par manque de temps, ou pour cause d’éloignement géographique. « Mais chaque personne est différente. » Mieux vaut le garder à l’esprit pour ne pas être déçu. Vivre dans la même maison ne signifie pas faire tout ensemble. Il est important de respecter les envies de chacun.
Et ne pas faire peser toute l’organisation sur la même personne. L’idéal ? Cuisiner, faire le ménage, les courses… à tour de rôle. Chacun doit participer, pour ne pas qu’une personne finisse par « exploser ». L’idée n’est pas que chacun fasse exactement la même chose, mais que chacun mette « la main à la pâte », en fonction de ses capacités. Pas question par exemple de laisser reposer toute l’intendance sur des aînés parfois trop fatigués.
Et si on n’est pas sûr d’arriver à bien gérer cette cohabitation, l’idéal reste de partir sur 4 ou 5 jours maximum. Souvent, c’est le fait de prendre sur soi trop longtemps qui épuise et finit par provoquer des tensions. Mieux vaut être raisonnable au moment de réserver les vacances, pour profiter à fond de ces quelques jours, et n’en garder que le meilleur.
Apprendre à lâcher prise
Pendant cette parenthèse, pour que tout se passe au mieux, il faut être prêt à faire quelques compromis. Et renoncer à des petites habitudes. « Cela peut être, par exemple, d’accepter de mettre du vinaigre de cidre au lieu du vinaigre balsamique dans une salade, si ça fait plaisir à l’un des membres de la famille. » L’important n’est-il pas, au-delà de la vinaigrette, de se créer de nouveaux et beaux souvenirs en famille ?
Accumuler des ressentiments, un piège à éviter
Faire des compromis, oui. Se forcer, et renoncer à ses propres envies en permanence, non. « Il faut oser ne pas faire comme tout le monde. Si on est fatigué, il faut prendre soin de soin. Par exemple, en allant sur le hamac lire un bon roman ! » S’autoriser à faire des choses de son côté, pour encore mieux savourer les moments à plusieurs. Et si c’était ça, le secret du bonheur ?
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