Comment faire lorsqu'on n'aime pas sa belle-fille (ou son gendre) ? Istock
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L’amour que l’on porte à ses enfants est quelque-chose de naturel. Mais pour leur compagnon ou leur compagne, cela peut être différent. Pour aborder la situation plus sereinement, il est important de garder cela en tête. En effet, l’arrivée d’un gendre ou d’une belle-fille peut déstabiliser une relation déjà bien établie, et provoque inévitablement des changements au niveau d’une dynamique familiale.

Beaux-parents : une relation à établir

Être beaux-parents, ce n’est pas toujours facile. Avec son gendre ou sa belle-fille, il faut mettre en place une nouvelle relation qui n’a aucune ressemblance avec celle qu’on entretient déjà avec nos enfants, notre conjoint(e) ou nos amis. On est donc devenu(e) parent, puis un jour de grande déclaration amoureuse, il faut apprendre à devenir belle-mère ou beau-père avec son lot de préoccupations. Dans tous les cas, il n’existe pas de mode d’emploi à suivre à la lettre, toutefois, certaines attitudes et certains comportements contribuent à favoriser l’harmonie.

Il paraitrait qu’il est bien plus facile d’être un bon parent qu’un bon beau-père ou une bonne belle-mère. Cela nécessite beaucoup d’observation, de lâcher prise et surtout, cela requiert certains apprentissages en accéléré : essayer de comprendre les sentiments des autres et développer le sens de l’écoute. Rien de bien gratifiant, il faut l’admettre. Mais, pour éviter les éclats, il faut apprendre à se connaitre et admettre ses erreurs.

La relation belle-mère/belle-fille est la plus difficile

Qu’on le veuille ou non, c’est souvent la relation belle-mère/belle-fille qui est la plus volcanique. Les mères ont la difficulté de devoir partager l’affection qu’elles ont reçue de leur fils et cherchent avant tout à protéger celui qui restera toujours leur enfant. Le lien mère-enfant étant très fort, elles ont peur qu’une nouvelle venue vienne le briser et les éloigne du fruit de leur amour.

Situation souvent désagréable pour la mère. Mais du côté de la belle-fille, la situation n’est pas de tout repos non plus. Elle est observée à la loupe par sa belle-maman, jugée parfois très rudement et elle doit accepter des valeurs qui ne sont pas toujours en harmonie totale avec les siennes. Ce n’est pas parce que votre belle-mère n’est pas en accord avec vous qu’il faut nécessairement le prendre comme une attaque.

Comment désamorcer les conflits ?

Ce qui est attendu de la part des beaux-parents, c’est de la courtoisie. Même si vous trouvez à vos beaux-enfants tous les défauts du monde et que vous avez vraiment du mal à vous contenir, il faut essayer de changer votre regard. Tâchez d’apprendre à connaître le partenaire de votre enfant et tentez de percevoir le plus objectivement et le plus honnêtement possible ses qualités. Qui sait, vous vous découvrirez peut-être des passions communes.

La courtoisie est essentielle ; lors d’une conversation avec votre enfant, ne prenez pas uniquement des nouvelles de vos petits-enfants, prenez également des nouvelles de votre gendre/belle-fille. Il ou elle n’en sera que plus flatté. Et surtout souhaitez-lui son anniversaire. Ça aide grandement aux relations…

Ne mettez pas votre enfant au milieu

Si un problème se présente entre vous, afin d’éviter que le conflit ne s’envenime, essayez d’ouvrir le dialogue et, surtout, évitez de mettre votre enfant au centre de ces éventuelles querelles. S’il est important de toujours clarifier les choses, les vérités ne sont pas toujours agréables à entendre, restez mesuré afin de ne pas être blessant ou blessé. Faites attention à ne pas critiquer votre gendre/belle-fille devant votre enfant, et ce, même si vous êtes sur(e) d’avoir raison.

N’imposez pas votre présence

Votre présence peut également être un sujet de discorde. Essayez de ne pas trop passer chez votre enfant à l’improviste, même si c’est pour déposer un repas, un cadeau ou proposer votre aide. Si on a besoin de vous, on vous le fera savoir, dans le cas contraire ne soyez pas offusqué(e). Votre aide, au même titre que vos conseils, ne doivent pas être imposés.

Dans le cas contraire, si c’est vous qui avez besoin d’un service, demandez-le directement plutôt que d’alimenter de la déception. En effet, si on n’a pas deviné votre besoin ou donné suite à vos insinuations, vous risquerez d’être déçu(e).

Faites preuve de tolérance et de diplomatie

Acceptez que votre enfant adopte un nouveau mode de vie, de nouvelles valeurs, voire une toute autre culture. Bien sûr, il y aura des grincements de dents, mais essayez d’accepter les choix de votre enfant et de les vivre simplement. Ne traitez plus votre enfant comme un bébé.

Enfin, devenez maître en diplomatie, en tolérance et en conciliation. Ce qui signifie qu’il vous faudra possiblement accepter que chez vous, Noël se fête un peu plus tard, tout comme d’autres événements. Il faut aussi savoir partager son enfant avec sa propre belle-famille.

La bonne conduite avec vos petits-enfants

Ne cherchez pas à accaparer l’amour et la présence de vos petits-enfants. Votre amour expansif pourrait vous pousser à mettre de la pression sur les parents pour les voir trop souvent à leur goût. Quant à l’éducation des petits-enfants, vous pouvez très bien être en désaccord avec leur manière de procéder, mais les critiquer est dangereux.

En revanche, chez vous, vous avez tout à fait le droit d’imposer vos règles et votre enfant au même titre que votre gendre/belle-fille doit l’accepter. Il n’y a rien de choquant à expliquer qu’on ne saute pas sur les canapés, ou qu’on lave ses mains avant de passer à table...

Sources

Merci au Dr Jean-Pierre Rageau, médecin généraliste à Levallois-Perret. 

mots-clés : couple, Parents, famille
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