Bouton rouge qui gratte à la vulve : est-ce une mycose ?Istock

Symptôme gênant et perturbant, les boutons rouges qui grattent à la vulve peuvent inquiéter. Ces lésions s'accompagnent parfois d'autres symptômes (démangeaison, douleurs, pertes épaisses et blanchâtres, brûlures lors de la miction...).

Cette manifestation peut être le signe de différentes choses, lié à un type d'infections sexuellement transmissibles ou à une mycose génitale, liée à la prolifération de bactéries (liées à la candidose).

Reconnaître la cause des boutons rouges qui démangent en allant consulter un médecin permet de poser le diagnostic et de s'en débarrasser plus vite. Medisite vous guide sur les causes, les symptômes et les traitements.

Bouton rouge qui gratte à la vulve : un signe de mycose génitale


La mycose génitale, qu’elle soit une mycose vaginale (vaginite mycosique due à un champignon) ou une mycose vulvaire, se caractérise par des petits boutons rouges qui grattent (démangeaison importante ou prurit vulvaire possible), des brûlures lors de la miction, des pertes abondantes et nauséabondes à l’aspect de lait caillé. Les mycoses vaginales constituent les vaginites (inflammations génitales) les plus fréquentes.

Cette mycose fréquente chez les femmes survient quand il y a un déséquilibre de la flore intime en raison d’une prolifération de champignons de type Candida albicans (on parle alors de candidose).

Ce déséquilibre peut être la conséquence de fluctuations hormonales, de la prise d’antibiotiques, ou d’une hygiène intime inadaptée (savon trop agressif, douche vaginale, lingettes intimes parfumées).

Mycose vaginale : quels traitements ?

Dans pareil cas, le traitement contre la mycose génitale consistera à prendre des antifongiques par voie locale sous la forme d’ovules. Le médicament ovule s'introduit directement dans le vagin et permet de traiter les maladies gynécologiques fréquentes chez la femme comme les mycoses.

Bouton rouge qui gratte : un signe d'herpès génital


Une autre cause possible à l’apparition d’un bouton rouge qui gratte au niveau de la vulve est l’herpès génital.

Comment reconnaître cette infection sexuellement transmissible virale et récidivante ? Le bouton est rouge avec des vésicules emplies d’un liquide transparent. Ce bouton rouge gratte beaucoup et est dû à une contamination par le virus HS1 ou HS2 (virus Herpès Simplex). L'herpès de type 1, HSV1, touche plus souvent la partie supérieure du corps comme la bouche, la cornée de l'oeil ou la lèvre (herpès labial ou buccal). Lorsque ces infections atteignent la partie génitale, elles sont favorisées par les pratiques sexuelles bucco-génitales.

L'herpès génital de type 2 (HS2) est le plus fréquemment à l'origine des infections de la partie basse du corps, en particulier de l’herpès génital.

Ce type d'infection sexuellement transmissibles s'avère extrêmement contagieux.

Herpès génital : quels traitements ?

Les symptômes de l'herpès génital peuvent être atténués avec un traitement spécifique qui passe par la prise d’antiviraux et d’antalgiques par voie orale, prescrits par le médecin.

Bouton rouge qui gratte : un signe ossible de psoriasis vulvaire ?

Chez les personnes atteintes de psoriasis, il peut y avoir une atteinte génitale. Le psoriasis vulvaire représente 2 % des motifs de consultation en pathologie vulvaire, selon l'association France psoriasis. Le psoriasis vulvaire représente la troisième cause de consultation pour atteinte vulvaire chez la fillette après l’eczéma et le lichen scléreux (une dermatose inflammatoire d'origine inconnue).

Lorsque cette maladie inflammatoire de la peau est localisée au niveau de la vulve, elle peut se manifester par des plaques rouges recouvertes de spames, à l'origine de démangeaisons accompagnées de douleurs liées au grattage.

Psoriasis vulvaire : quels traitements ?

En première intention, le médeci prescrira une crème cortisonique. Des dermo-corticoïdes plus ou moins puissants selon la zone atteinte (vulve ou muqueuses vaginales).

Dans tous les cas, il est préférable de demander l’avis de son médecin généraliste ou de son médecin gynécologue, seul à même de poser le diagnostic et de vous prescrire les traitements adaptés.

Sources

"Les bons réflexes en cas de vaginite". Ameli.fr. 24 octobre 2018.

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