Aspirine: risque d’ulcère gastrique
Certains médicaments protègent de la formation d’acidité gastrique (comme l’oméprazole®...). D’autres, comme l’aspirine® et tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont l’effet inverse et favorisent les ulcères! Leurs molécules inhibent notamment les COX (cyclo-oxygénases), des enzymes importantes pour la formation du mucus protégeant les cellules du contenu acide de l’estomac.
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Spasfon : 5 contre-indications de ce médicamentConseil: Pas d’aspirine® si vous avez mal au ventre! Au mieux, la molécule ne vous soulagera pas. Au pire, elle fera un trou dans votre estomac... et vous risquez de passer votre soirée aux urgences!
Aspirine: risque d’hémorragie
N’avez-vous jamais remarqué que lorsque que vous prenez de l’aspirine®, vous vous faites plus facilement des hématomes? C’est que ce médicament fluidifie le sang et augmente le risque d’hémorragie.
En clair: jamais d’aspirine® en cas de mal de tête (sauf avis médical contraire)! En cas de problème cérébral, la molécule peut alors favoriser une paralysie. Pas d’aspirine® non plus en cas de plaie: vous vous exposez alors à une hémorragie grave!
Aspirine: attention au surdosage!
Parce qu’elle est en vente libre, on croit l’aspirine® sans danger... Mais à haute dose, elle est mortelle! Dix grammes d’aspirine®, soit 10 à 20 comprimés par jour, peuvent vous tuer... Les symptômes commencent par des vertiges, des maux de têtes, des bourdonnements d’oreilles, des nausées, puis des vomissements. Un passage en réanimation est souvent nécessaire pour éviter le décès qui survient en quelques jours.
Conseils: Si l’aspirine® ne soulage pas vos douleurs, n’augmentez pas les doses. Mieux vaut passer, avec l’accord de votre médecin, à des antidouleurs de palier II: par exemple une association de paracétamol et de tramadol...
Aspirine: risque d’allergies
L’aspirine® est potentiellement allergisante. Une allergie à sa molécule peut commencer par de simples démangeaisons, puis se manifester par une plaque rouge, qui s’étend progressivement pour gagner l’ensemble du corps. En dernier lieu, une sensation d’étouffement que l’on appelle oedème de Quincke qui peut être mortelle... en l’absence de soins médicaux.
Conseils: Si vous avez eu au moins une des manifestations ci-dessus suite à la prise d’aspirine®, vous êtes probablement allergique, ainsi qu’à tous les anti-inflammatoires... Parlez-en à votre médecin et bannissez ces produits de votre pharmacie.
Aspirine et syndrome de Reye
Le syndrome de Reye, syndrome particulièrement dangereux, est principalement lié à l’utilisation d’aspirine® lors d’épisodes viraux tels que la grippe (virus Influenza), la varicelle ou... tout simplement lors d’un rhume. Plus fréquente chez l’enfant et l’adolescent, cette réaction peut aussi arriver chez l’adulte. Elle se manifeste par des vomissements, une somnolence, une désorientation, puis un coma.
Conseils: Contrairement aux idées reçues, il faut éviter l’aspirine® en cas de fièvre et lui préférer du paracétamol.
Aspirine: danger pour les reins!
L’aspirine® favorise la rétention d’eau, qui se traduit par des gonflements au niveau des jambes et par de l’hypertension artérielle... Or, les reins sont à la fois en charge de l’épuration des toxines et déchets dont l’organisme ne peut se débarrasser, et du maintien de la tension artérielle.
Résultat: ils peuvent souffrir de la prise d’aspirine®, qui endommage les glomérules, petits filtres formés de vaisseaux minuscules (capillaires), situés dans les tissus interstitiels rénaux. Attention, si vos jambes doublent de volume brutalement, il y a un risque d’oedème de Quincke, donc d’étouffement.
Conseil: Si vous êtes diabétique ou hypertendu, abstenez-vous de prendre de l’aspirine® à forte dose. Ces deux maladies affectent déjà vos reins!
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