- 1 - Erreur 1 : attendre le dernier moment pour prendre son antidouleur
- 2 - Erreur 2 : prendre du Doliprane® et du Fervex® en même temps
- 3 - Erreur 3 : mélanger Lexomil® et Tramadol®
- 4 - Erreur 4 : croire que l'effervescent est le plus efficace
- 5 - Erreur 5 : prendre de la codéine quand est constipé
- 6 - Erreur 6 : prendre de l'Advil® sans penser aux dangers pour les reins
- 7 - Erreur 7 : arrêter le traitement quand on n'a plus mal
- 8 - Erreur 8 : prendre plus de 8 grammes de paracétamol
- 9 - Erreur 9 : sous-estimer le pouvoir addictif des antidouleurs
Erreur 1 : attendre le dernier moment pour prendre son antidouleur
Une grande majorité de gens qui souffrent de douleurs chroniques ou aigües attendent le dernier moment pour se soigner. Une erreur importante surtout avec la prise d'antidouleurs qui sont plus efficaces lorsqu'ils sont pris avant que la douleur ne soit à son maximum.
Pourquoi ? Les antidouleurs entraînent une réaction cognitive qui interdit le passage de la douleur jusqu'au cerveau. "C'est pour ça qu'il est beaucoup plus difficile de faire disparaître la douleur lorsqu'elle est installée", explique Martial Fraysse, pharmacien. D'où la nécessité de respecter la prescrition du médecin trois fois par jour pour être sûre que la douleur ne revienne pas.
Erreur 2 : prendre du Doliprane® et du Fervex® en même temps
paracétamol qu'ils ont obtenu sans ordonnance pour soulager le mal de tête par exemple. Cela favorise le surdosage.
Pourquoi ? "Trop de patients ignorent que certains des antidouleurs prescrits contiennent déjà du paracétamol mais comme la dose est plus faible, ils rajoutent un Doliprane® pour soulager le mal de tête. Cela peut entraîner le dépassement de la dose recommandée et exposer à un risque de toxicité hépatique."
Erreur 3 : mélanger Lexomil® et Tramadol®
Pourquoi ? "Leur interaction renforce les effets secondaires comme les troubles respiratoires, l'endormissement ou la somnolence, ce qui est très dangereux lorsqu'on conduit ou même au travail", met en garde le pharmacien.
Erreur 4 : croire que l'effervescent est le plus efficace
Pourquoi ? "C'est une question de biodisponibilité. Les capsules sont conçues pour être plus facilement et plus rapidement absorbées ce qui couvre mieux le phénomène", explique notre interlocuteur.
Erreur 5 : prendre de la codéine quand est constipé
Les effets secondaires des antidouleurs, comme des autres médicaments, sont propres à chacun. "Chez les personnes sensibles, la codéine utilisée comme antalgique est très puissante et peut causer des problèmes gastro-intestinaux comme la constipation, c'est l'un des effets secondaires les plus rapportés", rapporte Martial Fraysse, pharmacien.
Ce n'est pas tout : elle peut aussi entraîner une somnolence, des nausées et des vomissements ce qui rend sa prise dangereuse pour les personnes qui sont au volant ou aux commandes de machines dangereuses pendant leur travail.
Erreur 6 : prendre de l'Advil® sans penser aux dangers pour les reins
Pourquoi ? Les AINS agissent en inhibant la synthèse des prostaglandines à l’origine d’une vasoconstriction des vaisseaux rénaux et une diminution de la perfusion du rein pouvant conduire à une insuffisance rénale fonctionnelle.
Erreur 7 : arrêter le traitement quand on n'a plus mal
S'il est important de ne pas dépasser la prescription du médecin, il faut faire de même en ne la stoppant pas avant.
Pourquoi ? "L'erreur est d'en prendre uniquement lorsqu'on a mal. Au bout d'un certains temps on se dit je n'ai plus mal alors j'arrête le traitement. Sauf qu'il y a un risque que la douleur se manifeste de nouveau et à ce moment elle sera beaucoup plus difficile à soulager.
A noter : si une fois le traitement terminé vous ne constater aucune amélioration mieux vaut retourner voir votre médecin.
Erreur 8 : prendre plus de 8 grammes de paracétamol
Pourquoi ? "Il existe une dose à ne pas dépasser. Avec l'automédication le danger est encore plus grand. Au-delà de 8 grammes par jour il y a un risque de toxicité pour le foie qui peut être mortel", met en garde Martial Fraysse, pharmacien. Ce n'est pas pour rien que le médecin recommande de respecter avec vigilance les intervalles de prise.
Erreur 9 : sous-estimer le pouvoir addictif des antidouleurs
Les signes : "Si un patient se rend compte que lorsqu'il ne prend pas d'antidouleurs, il ne se sent pas bien, il faut en parler au médecin ou au pharmacien. Etre soulagé c'est bien mais être accro c'est pire" conclut le spécialiste.
Vidéo : Pourquoi le paracétamol peut être dangereux ?
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