Maladie auto-immune : comprendre le lupusAdobe Stock

Les différentes formes de lupus

Le lupus est une maladie auto-immune qui présente diverses caractéristiques selon qu’il s’agit d’un lupus discoïde, d’un lupus induit ou d’un lupus érythémateux disséminé.

Le lupus discoïde est une pathologie chronique qui affecte la peau, notamment au niveau du visage (autour du nez et à hauteur des pommettes) et du cuir chevelu (les cheveux chutent à l’endroit où il se développe). Il entraîne des lésions cutanées qui vont engendrer la formation de croûtes et, à terme, laisser des cicatrices.

Le lupus induit est provoqué par la prise de certains médicaments. Il est moins handicapant dans la mesure où il disparaît à l’arrêt du traitement.

Quant au lupus érythémateux disséminé (LED), il ne possède pas de caractéristique propre, car il se manifeste de différentes manières en fonction des patients.

Symptômes du lupus érythémateux disséminé

Le lupus érythémateux disséminé se traduit le plus souvent par :

  • des douleurs articulaires (les articulations sont rouges, gonflées et parfois raides),
  • des lésions cutanées ou érythèmes (caractérisés par l’apparition de plaques rouges sur la peau et les muqueuses, notamment au niveau du visage),
  • des atteintes rénales (dans 50 % des cas avec un risque de destruction des reins),
  • des troubles digestifs, le plus souvent dus aux médicaments anti-inflammatoires,
  • des inflammations pulmonaires (épanchement pleural) et cardiaques (tachycardie, péricardite, etc.).

Il arrive également que l'on observe des troubles neurologiques (psychologiques et psychiatriques) et/ou de la fièvre. Quoi qu’il en soit, cette maladie auto-immune s’accompagne systématiquement d’une fatigue plus ou moins marquée.

À noter que le LED est parfois associé à d’autres pathologies telles que le syndrome de Raynaud ou la maladie de Gougerot-Sjögren.

Traitement du lupus

Il existe plusieurs modes de traitements du lupus. Le traitement de première intention consiste à prendre de l’aspirine et des médicaments initialement destinés à lutter contre le paludisme. Dans les formes simples de lupus cutané, cette approche est suffisante. Le traitement de fond repose lui aussi sur la prise d’antipaludéens puis de divers médicaments en fonction des troubles à traiter.

On peut ainsi avoir recours à des anti-inflammatoires, à de la cortisone (à doses variables en fonction de la gravité), ou encore à des traitements immunosuppresseurs (en perfusion pendant plusieurs mois) afin d’empêcher le système immunitaire de se retourner contre l’organisme (principe de la maladie auto-immune). Ces derniers sont responsables de nombreux effets secondaires, c’est pourquoi on les réserve aux lupus de forme sévère.

Sources

Lupus France

Lupus érythémateux disséminé : définition et facteurs favorisants, Ameli.fr

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