Variole du singe : premier décès en BelgiqueAdobe Stock

Présente en Europe depuis le début du mois de mai, la variole du singe a été détectée pour la première foisen France le jeudi 19 mai. Depuis, l’épidémie a continué son ascension. D’après les dernières données de Santé publique France, il y a actuellement plus de 3 500 cas sur le territoire.

A l’échelle mondiale, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a annoncé il y a quelques jours que la barre des 50 000 cas de variole du singe (Monkeypox) avait été dépassée. A cela s'ajoutent également 16 décès, dont trois en Europe. Le dernier, annoncé il y a quelques jours, a été detecté en Belgique.

Variole du singe : 706 cas détectés en Belgique

Après l’Espagne frappée il y a un mois par deux décès de variole du singe, c’est au tour de la Belgique d’annoncer son premier mort. C’est l’institut de santé publique Sciensano qui a partagé cette information dans son dernier rapport hebdomadaire publié le 31 août.

L’institution explique que le 29 août, 706 cas étaient présents sur le territoire belge. Parmi eux, la grande majorité étaient des hommes (699 contre deux femmes, deux personnes non genrées et un enfant de moins de trois ans). Les malades souffraient presque tous de lésions cutanées, “principalement dans la région anale-génitale”, précise Sciensano. Sur ce nombre, 32 patients ont été hospitalisés et deux d’entre eux avaient un “ trouble immunitaire sous-jacent”.

L’un d’entre eux est décédé sans que davantage d’informations ne soient fournies à son sujet.

Le Monkeypox se propage actuellement dans 101 pays différents, mais les points chauds de l’épidémie restent principalement l’Amérique du Nord et l’Europe. L’OMS explique que la plupart des 16 décès recensés proviennent de ces zones là. Pour toutes ces morts, les autorités de santé n’étaient pas parvenues à établir formellement un lien de cause à effet.

Monkeypox : un ralentissement en France et dans le reste de l'Europe

Malgré ce nouveau décès, l’Europe connaît depuis la fin août un ralentissement de la propagation du virus. C’est ce qu’à affirmé l’OMS, qui avait le 24 juillet lancé un niveau d’alerte maximal pour stopper l’avancée du Monkeypox.

"Certains signes précurseurs encourageants, comme ceux observés en France, en Allemagne, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni et dans d'autres pays, indiquent que l'épidémie pourrait ralentir", a estimé ce mardi Hans Kluge, le directeur régional pour l'Europe de l'OMS. "Ça va dans la bonne direction”, a-t-il conclu.

Pour autant, l’organisme insiste sur l’importance de continuer les efforts pour réduire davantage l’impact de l’épidémie. Ainsi, l’OMS recommande de maintenir les mesures de surveillance et de vaccination ciblée. En France, depuis le début de la campagne vaccinale, près de 70 000 doses de vaccin ont été administrées. Selon le ministère de la Santé, cette vaccination devrait se poursuivre pendant encore plusieurs mois, probablement jusqu’au début de l’année 2023.

Sources

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-variole-du-singe-point-de-situation-au-29-aout-2022

https://www.sciensano.be/sites/default/files/mpx_update_30082022_fr.pdf

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