Variole du singe : le portrait robot des malades, selon l’OMSAdobe Stock

Actuellement, la variole du singe se propage en Europe et dans le monde entier. Le Royaume-Uni, premier pays à annoncer un cas le 6 mai, a été suivi par l'Espagne, le Portugal, le Canada et les États-Unis. En France, des cas sont aussi recensés chaque semaine. Cette maladie implique notamment des éruptions cutanées deux jours après l'infection, parmi ses symptômes.

Les cas de variole du singe ne cessent de progresser depuis plusieurs semaines. L’OMS dresse le profil des malades.

Variole du singe : des profils très similaires

Le profil type des personnes infectées par le virus MonkeyPox : un homme européen de moins de 40 ans ayant des relations intimes avec des hommes et présentant des éruptions cutanées sur tout le corps ainsi que de la fièvre. Attention, il s’agit d’un portrait type, ne représentant que la majorité des personnes atteintes par la maladie. Sur tous les individus contaminés, 60% ont indiqué être bisexuels ou homosexuels, ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Seuls 3 femmes et un enfant ont été touchés en France par le virus. En dehors de l’Afrique centrale et de l’ouest qui est une zone endémique de la maladie, l’Europe est le territoire le plus touché par la vague épidémique. Elle abrite 81% des cas recensés.

Variole du singe : une vague de contamination virulente en Europe

L’Allemagne, le Royaume-Unis et l’Espagne comptent à eux seuls plus de 1000 cas chacun : ce sont les pays les plus contaminés du monde. Moins touchée que ses voisins, la France comptait 498 cas au 6 juillet, d’après l’ECDC, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Les cas déclarés auraient de 19 à 71 ans, avec un âge médian de 35 ans. Le directeur de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé mercredi la tenue d’une réunion du Comité d’urgence de l’OMS sur le sujet au plus tard la semaine du 18 juillet. Lors de sa précédente réunion du 23 juin, le Comité avait refusé d'élever la vague de variole du singe au rang "d'urgence de santé publique de portée internationale", le plus haut degré d'alerte de l'organisation.

Variole du singe : comment se transmet-elle ?

La variole du singe, “monkeypox” en anglais, est bien moins contagieuse que sa cousine la variole éradiquée en 1980. Il s’agit d’une zoonotique. C'est-à-dire qu’elle est transmise aux humains par des animaux, ici des rougeurs ou des primates. Une fois une personne infectée, elle peut en contaminer d'autres par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…).

La pathologie peut aussi se transmettre par l’intermédiaire d’objets appartenant à un malade (literie, vêtement, vaisselle, linge de bain). Il est donc important de respecter la durée d’isolement, jusqu’à la fin de l’infection, généralement au bout de 2 à 3 semaines.

Une fois contractée, la variole du singe va provoquer une éruption vésiculeuse jusqu’à s'assécher et se transformer en croûtes. Les vésicules peuvent apparaitre au niveau des pieds, du visage, la zone ano-génitale et des paumes des mains. Cette éruption cutanée s’accompagne souvent de différents symptomes : fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie.

Sources

OMS

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/variole-du-singe-quel-est-le-profil-type-des-malades_2176631.html

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