Coliques néphrétiques : 8 solutions pour soulager la douleurAdobe Stock
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Du paracétamol en cas de douleur légère

Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan®... S'ils ne soignent pas les coliques néphrétiques, les médicaments contenant du paracétamol peuvent réduire les douleurs d'intensité légère à modérée.

En prendre peut permettre de patienter sans trop souffrir jusqu'au rendez-vous chez le médecin. Attention toutefois à ne pas déposer la dose maximale journalière de paracétamol (4 grammes) en raison de la toxicité hépatique du médicament.

L'homéopathie efficace en cas de crise

Selon le Dr Alain Paul, l'homéopathie peut être "très efficace" en cas de coliques néphrétiques. "En moins d'une heure, la crise aigüe peut être soulagée" écrit-il dans son livre La bible de l'homéopathie.

En pratique : Prendre 10 granules de calcarea carbonica 30CH dès qu'une crise survient puis une nouvelle prise de 10 granules une heure après. Ensuite 5 granules de berberis vularis 7 CH et pareira brava 7 CH toutes les dix minutes. Espacer les prises lorsque la douleur diminue.

A savoir : L'efficacité du traitement ne doit pas dispenser d'une consultation chez le médecin.

Un anti-inflammatoire à base de kétoprofène une fois par jour

Les coliques néphrétiques résultent d'un obstacle qui augmente la pression dans les voies urinaires et dans les reins. Les douleurs qu'elles engendrent peuvent être violentes et saisissantes. Le médecin peut prescrire des anti-inflammatoires à base de ketoprofène (bi-profenid®) pour "diminuer la tension rénale afin que le calcul parte plus facilement" explique Marc Galiano, urologue. La posologie est d'un par jour.

Contre-indications : En cas d'asthme, d'ulcère à l'estomac et d'insuffisance cardiaque.

Du Spasfon® si la douleur cause des nausées

La douleur causée par les crises de coliques néphrétiques est vive et lancinante. Elle ne touche qu'un côté en fonction du rein qui concentre le calcul. "La douleur est tellement forte que cela peut causer des nausées ou des vomissements" explique l'urologue, Marc Galiano. Dans ce cas, on peut prendre deux comprimés de Spasfon® matin, midi et soir. Cet antalgique est disponible sans ordonnance.

Contre-indications : Déconseillé aux femmes allaitantes.

Il ne faut surtout pas boire

Les patients qui souffrent de coliques néphrétiques croient souvent, à tort, qu'il faut boire. C'est faux ! Boire beaucoup d'eau est uniquement utile pour éviter la cristallisation d'un nouveau calcul et éviter une récidive.

Pour prévenir les coliques néphrétiques et la formation de calculs rénaux, il faut également boire beaucoup d’eau. Mais, lorsque la pathologie s’est déjà développée et que le calcul'il est encore bloqué, il ne faut rien boire. L'eau augmente la masse urinaire qui, pour s'évacuer, passe par l'endroit bloqué c'est-à-dire les voies urinaires. Cela augmente l'intensité et la fréquence de la douleur.

Une tisane aux plantes 3 fois par jour

En attendant une prescription de médicaments par le médecin ou si la douleur n'est pas trop forte, il est possible de boire une tisane aux plantes spécialement prévue pour les crises de coliques néphrétiques.

En pratique : Mélanger 5 grammes de fleurs de lavande, 5 grammes de feuilles de romarin, 10 grammes de fleurs de camomille, 10 grammes de racine de livèche et 30 grammes de stigmates de maïs. Prendre une cuillère à café de cette mixture et la verser dans une tasse remplie d'eau bouillante. Laisser infuser une dizaine de minutes et boire 3 à 6 tasses par jour.

Des alpha-bloquants pour éliminer le calcul naturellement

"Si un calcul est prêt de la sortie, l'urologue peut prescrire des alpha-bloquants", explique Marc Galiano, urologue. Ces médicaments sont des myorelaxants, ils aident à détendre les fibres musculaires lisses ce qui facilite le passage du calcul responsable des douleurs.

Donnés uniquement sur prescription à raison d'un par jour, ces médicaments peuvent diminuer la douleur et aider à éjecter le calcul de façon spontanée.

Calcul trop gros : des injections de morphine à l'hôpital

Lorsque le calcul est trop gros, que la douleur causée par les coliques néphrétiques est intense et que les médicaments ne suffisent pas, une hospitalisation doit être envisagée. Les médecins pourront alors administrer des injections de morphine au patient pour soulager la douleur.

Morphine, c'est quoi ? Disponible uniquement en milieu hospitalier, la morphine est extraite de l'opium. Elle est classée au "palier III" par les hôpitaux, ce qui en fait un antalgique très puissant considéré comme un stupéfiant.

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