RGO du nourrisson : les signesIstock

Les signes qui font suspecter un RGO

Il est fréquent qu’après la tétée ou le biberon, une quantité de lait plus ou moins importante soit régurgitée par le nourrisson au moment du rot. Ces régurgitations sont dites physiologiques et sont normales, car le développement de l’estomac du nourrisson n’est pas terminé. Si ces renvois interviennent peu après le repas, il peut s’agir d’un RGO simple qui est le type le plus fréquent. Le bébé régurgite de petites quantités de lait frais ou caillé selon le moment de la digestion. Ce reflux gastro-œsophagien est souvent dû au fait que le bébé est souvent allongé et disparaitra sans traitement particulier dès qu’il se tiendra assis ou debout. Ce type de RGO ne présente aucune gravité et il ne doit pas inquiéter tant que le nourrisson grossit bien et conserve son appétit. Si ces régurgitations sont trop fréquentes, si elles apparaissent en dehors des périodes de repas et que les liquides régurgités sont teintés de sang ou de bile, il peut s’agir d’un RGO compliqué également appelé RGO pathologique. Si les renvois gênent le bébé pendant son sommeil, s’il montre des signes d’inconfort ou de douleur, s’il refuse de s’alimenter et qu’il perd du poids, il faudra alors consulter un pédiatre afin de poser un diagnostic, éliminer des pathologies plus graves et entreprendre des examens plus approfondis.

Pourquoi est-il important de consulter si ces signes se manifestent ?

La consultation d’un pédiatre permettra de poser le diagnostic de reflux gastro-œsophagien et permettra, lors des examens complémentaires, de découvrir ou d’écarter d’autres maladies plus graves. Si le RGO persiste et n’est pas traité, il peut évoluer vers une forme chronique. Certains enfants plus âgés présentent des troubles de la dentition dus au reflux gastro-œsophagien chronique non traité.

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