8 infections que vous pouvez attraper en faisant l'amour©isTOCKIstock
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Une gonorrhée ou "chaude pisse"

Une gonorrhée ou "chaude pisse"© IstockC'est quoi ? La gonorrhée* ou "blennoragie" est causée par une bactérie, le gonocoque, qui survient habituellement 2 à 5 jours après le rapport sexuel. Elle est souvent associée à une chlamydiose génitale. Elle se transmet par le sperme, les sécrétions vaginales, l'urine. Le risque de transmission par les selles est faible.

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation, cunnilingus, anulingus, caresse sexuelle.

Les signes : ils apparaissent 2 à 7 jours après la contamination et se traduisent par des brûlures et/ou un écoulement jaune par la verge, le vagin ou l'anus, de la fièvre, des douleurs au bas-ventre, parfois une angine.

Les traitements : Plusieurs traitements antibiotiques sont possibles, mais les souches de gonocoques sont de plus en plus résistantes. Les rapports sexuels doivent être impérativement protégés pendant toute la durée du traitement. Tous les partenaires doivent être traités. Les recontaminations sont possibles.

*La gonorrhée est une des causes majeures d'inflammation pelvienne et de stérilité (communiqué du laboratoire Gilead Sciences, novembre 2016).

Une chlamydiose : très contagieuse

Une chlamydiose : très contagieuse© Istock

C'est quoi ? La chlamydiose est une maladie sexuellement transmissible très courante et très contagieuse. Elle est causée par la bactérie chlamydia trachomatis, qui se transmet lors d'une activité sexuelle non protégée avec une personne infectée. Les bactéries se multiplient ensuite dans l'appareil génital, provoquent une inflammation des organes génitaux et peuvent déclencher une salpingite (inflammation des trompes utérines, les trompes de Fallope). Elle se transmet par le sperme, les sécrétions vaginales, l'urine. Le risque de transmission par les selles est faible.

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation, cunnilingus, anulingus, caresse sexuelle.

Les signes : ils peuvent survenir 1 à 2 semaines après la contamination. Chez la femme: les symptômes sont souvent des pertes vaginales anormales, des saignements après les rapports sexuels, des saignements entre les règles, des douleurs abdominales ou pelviennes, une dysurie (une difficulté à l'évacuation de la vessie), une dyspareunie (une douleur lors de la pénétration ou lors des mouvements de va-et-vient de la verge dans le vagin), parfois une fièvre. Chez les hommes : un écoulement pénien, une brûlure lors de la miction, des testicules enflés et/ou douloureux, une dysurie.

Les traitements : La chlamydiose se soigne facilement avec des antibiotiques spécifiques durant 10 à 20 jours selon la gravité de l'infection. Il est important de veiller à ce que les partenaires sexuels se fassent également soigner pour prévenir une réinfection.

Une trichomonase : des pertes vaginales anormales

Une trichomonase : des pertes vaginales anormales© IstockC'est quoi ? La trichomonase est une infection sexuellement transmissible provoquée par un organisme microscopique appelé trichomonas vaginalis.

Les signes : Chez la femme, la trichomonase provoque des pertes vaginales anormales et importantes de couleur grise ou verdâtre qui dégagent une odeur nauséabonde. Des sensations de brûlure et des démangeaisons peuvent survenir au niveau de la vulve et du vagin. Les hommes infectés ressentent des douleurs en urinant, leur orifice urétral rougit. Parfois, on observe un écoulement pénien.

Les traitements : La prise d’antibiotiques suffit normalement à traiter la trichomonase. Le ou les partenaires sexuels de la personne infectée doivent également suivre le traitement, bien qu’ils ne présentent aucun symptôme. Les rapports sexuels sans protection doivent être évités jusqu’à la fin du traitement et la guérison définitive, tout comme la consommation d’alcool (jusqu’à 48 h après l’issue du traitement).

Une syphilis : des boutons qui ne démangent pas


Une syphilis : des boutons qui ne démangent pas© Istock
C'est quoi ?
C’est une maladie bactérienne sexuellement transmissible dont le germe responsable est une bactérie (Treponema pallidum) faisant partie de la famille des spirochètes.

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation, cunnilingus, anulingus, caresse sexuelle.

Les signes : ils apparaissent 2 à 4 semaines après la contamination : chancre (petite plaie indolore) sur les organes génitaux, la bouche ou l'anus ; boutons ou petites plaques rouges sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses. En l'absence de traitement, la syphilis peut entraîner après quelques mois ou années silencieuses : une atteinte neurologique, cardiaque, hépatique, digestive, rénale, laryngée, oculaire ou encore psychiatrique.

Les traitements : Le traitement de la syphilis est simple, à base d’antibiotiques. Les rapports sexuels doivent être impérativement protégés pendant toute la durée du traitement. Tous les partenaires doivent être traités.

Un herpès génital : des cloques sur les parties intimes

Un herpès génital : des cloques sur les parties intimes© IstockC'est quoi ? L'herpès génital est une infection virale provoquée par l'herpès simplex de type 2 (VHS-2). Au terme d'une période de dormance plus ou moins longue, la charge virale se réactive ponctuellement. Dans le monde, plus de 500 millions de personnes en sont atteintes, selon l'Organisation mondiale de la santé. L'herpès vaginal se transmet par le sperme et les sécrétions vaginales.

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation, cunnilingus, anulingus, caresse sexuelle.

Les signes : ils apparaissent une semaine ou plus après la contamination. En période de crise, l'herpès se manifeste par des petits boutons douloureux en forme de bulles (cloques) sur les organes génitaux, l'anus ou la bouche, démangeaisons qui peuvent s'accompagner de fièvre, de maux de tête, de ventre et de douleurs quand on urine.

Les traitements : ils n'éliminent pas le virus mais soulagent les symptômes pour diminuer l'intensité et la durée de la crise d'herpès.

Un papillomavirus : une cause de cancer du col de l'utérus

Un papillomavirus : une cause de cancer du col de l'utérus© IstockC'est quoi ? Une maladie sexuellement transmissible assez courante (au moins 70% des femmes seront naturellement contaminées), qui concerne principalement les femmes de 20 à 30 ans, au début de leur vie sexuelle. Il existe plus de 120 papillomavirus, la plupart ne provoquant que des infections bénignes et transitoires qui disparaîtront entre 8 et 14 mois. L'infection par certains papillomavirus oncogènes (HPV) est la cause du cancer du col de l'utérus.

Les signes : ils apparaissent une à huit semaines après la contamination : petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux ou l'anus.

Les traitements : par exemple des crèmes pour traiter les verrues.

Le Sida : il s'attaque au système immunitaire

Le Sida : il s'attaque au système immunitaire© Istock

C'est quoi ? Le virus d’immunodéficience humaine (VIH) affecte le système immunitaire en infectant les cellules lymphocytes T4, les gardiens de notre corps. Le virus du Sida se transmet par le sperme, les sécrétions vaginales et le sang.

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation (risque moyen).

Les signes : Des signes peuvent apparaître 15 jours après la contamination : fièvre, éruption cutanée, fatigue, diarrhée puis disparaître. Et réapparaître quelques mois à quelques années après.

Les traitements : aucun traitement n'élimine le virus VIH. Des médicaments peuvent par contre bloquer l'évolution de l'infection. Ils se prennent à vie.

L'hépatite B : une maladie inflammatoire du foie

L'hépatite B : une maladie inflammatoire du foie© IstockC'est quoi ? L’hépatite est une maladie inflammatoire touchant le foie. Elle est déclenchée par une infection virale contractée par le sperme, les sécrétions vaginales, le sang et la salive (risque faible).

Avec quelles pratiques ? rapport vaginal, fellation, cunnilingus.

Les signes : ils apparaissent 2 à 8 semaines après la contamination : fatigue, douleurs musculaires et articulaires, fièvre, maux de tête, nausées, diarrhées, urines plus foncées, teint jaune.

Les traitements : Il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite B aiguë. L’hépatite B chronique peut être traitée par des médicaments, et notamment par des agents antiviraux oraux. L’hépatite B peut évoluer vers une hépatite chronique et aboutir à une cirrhose et un cancer du foie de façon plus ou moins rapide.

mots-clés : sida
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