5 % de la population française souffrait de diabète en 2019. Cette maladie chronique se caractérise par un excès de sucre dans le sang, que l’on appelle “hyperglycémie”. Souvent minimisées dans l’inconscient collectif, ses conséquences peuvent pourtant être dramatiques. Si elle peut concerner tout le monde, cette pathologie est plus fréquente dans certaines régions, que nous vous dévoilons dans ce diaporama.
Diabète de type 2 : un mal qui ne cesse de croître
Il existe deux types de diabète :
- Le diabète de type 1, qui concerne 10 % des patients, est dû à l’absence de sécrétion d’insuline par le pancréas. Il apparaît généralement dès l’enfance ou l’adolescence.
- Le diabète de type 2, qui concerne 90 % des patients, est dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par nos cellules. Il s’agit d’une maladie évitable, qui apparaît de façon insidieuse et progressive, souvent à cause d’une mauvaise hygiène de vie.
La prévalence du diabète de type 2 a beaucoup augmenté au cours des dernières décennies. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de personnes qui en souffrent est passé de 108 millions en 1980 (soit 4,7 % de la population) à 422 millions en 2014 (soit 8,5 % de la population).
Cette hausse s’explique, d’une part, par la hausse des déséquilibres nutritionnels et de la sédentarité, qui favorisent le surpoids et l’obésité. Et, d’autre part, par le vieillissement de la population, puisque l’incidence de la maladie augmente avec l’âge. “L’incidence est maximale entre 75 et 79 ans avec 20 % des hommes et 14 % des femmes traités pour cette maladie”, précise l’Inserm.
Le diabète multiplie les risques d’infarctus, d’AVC et de cécité
S’il existe aujourd’hui des traitements qui contribuent à réguler la glycémie, en complément d’une bonne hygiène de vie, les complications du diabète ne sont pas à prendre à la légère. Non traitée, la maladie multiplie par 3 à 5 le risque d’infarctus du myocarde. Elle est aussi “une cause majeure de cécité, d’insuffisance rénale, d’accidents cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’amputation des membres inférieurs”, rappelle l’OMS.
Dans ce diaporama, les données ne concernent que les personnes diagnostiquées comme étant diabétiques, et qui suivent donc un traitement pharmacologique. Mais ces chiffres pourraient être largement sous-estimés car, comme le rappelle l’Inserm, “compte tenu du caractère silencieux de la maladie, on estime que de 20 à 30 % des adultes diabétiques ne sont pas diagnostiqués”. Ils donnent néanmoins un bon aperçu de la répartition des cas selon les régions françaises, et montrent ainsi les lieux où le risque de développer la maladie est le plus grand.
Réunion
9,64 % des habitants de La Réunion sont traités pour un diabète.
Guadeloupe
9,09 % des habitants de Guadeloupe sont traités pour un diabète.
Martinique
7,59 % des habitants de Martinique sont traités pour un diabète.
Guyane
7,46 % des habitants de Guyane sont traités pour un diabète.
Hauts-de-France
6,22 % des habitants des Hauts-de-France sont traités pour un diabète.
Grand Est
5,60 % des habitants du Grand Est sont traités pour un diabète.
Île-de-France
5,49 % des habitants d’Île-de-France sont traités pour un diabète.
Centre-Val de Loire
5,19 % des habitants du Centre-Val de Loire sont traités pour un diabète.
Bourgogne et Franche-Comté
5,09 % des habitants de Bourgogne Franche-Comté sont traités pour un diabète.
Provence-Alpes-Côte d'Azur
4,98 % des habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur sont traités pour un diabète.
Qu'est-ce que le diabète ?, Ameli.fr, 2 janvier 2021.
Diabète de type 2, Inserm, 13 février 2019.
Diabète, OMS, 8 juin 2020.
Taux de prévalence standardisé du diabète traité pharmacologiquement en 2019, Geodes / Santé Publique France.
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