Déni de grossesse : qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit, pour les spécialistes, d’une réelle pathologie mentale et non d’une manière pour la future maman d’échapper à ses responsabilités. Chaque année, ce serait près de 1 000 femmes qui seraient concernées par un déni de grossesse, certaines d’entre elles n’apprenant leur grossesse qu’au moment même de l’accouchement. Dans ce cas, on parle de déni de grossesse total. Le fœtus s’est alors développé sans que le ventre de la maman ne s’arrondisse puisqu’il se positionne dans la longueur et non en position fœtale. Mais dans la plupart des cas, c’est l’entourage qui finit par émettre des doutes et par pousser la future maman à réaliser un test de grossesse.
Déni de grossesse : comment l’expliquer ?
Ce type de phénomène psychique peut potentiellement toucher toutes les classes socioculturelles. Il ne faut pas associer ce déni inconscient de la grossesse à une faiblesse intellectuelle. Pour de nombreux psychiatres, le déni de grossesse serait la traduction du refus de devenir mère qui pourrait trouver une explication dans l’histoire personnelle de la femme concernée. Il faut également savoir que le fait d’être déjà mère ne permet pas de diminuer le risque de vivre un tel déni puisque de nombreuses femmes qui en sont victimes ont déjà eu des enfants. Il ne s’agit donc pas là d’une simple occultation mais bien d’un mécanisme psychique complexe qui s’est mis en place.
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