Les 7 pires aliments pour le cholestérolAdobe Stock
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Les produits laitiers : le fromage riche en acides gras saturés

Les produits laitiers : le fromage riche en acides gras saturés© Adobe StockLa crème fraîche, le lait entier, demi-écrémé ou concentré, le beurre et certains fromages ne feraient pas bon ménage avec le cholestérol.

Pourquoi ? Ces aliments sont riches en acides gras saturés d'origine animale, néfastes pour la santé cardiovasculaire. Les produits laitiers sont une famille d’aliments identifiée comme étant riches en cholestérol alimentaire.

Le fromage en tête de liste : Le fromage est le produit laitier le plus concentré en cholestérol car il contient moins d’eau que les autres. "Par exemple, un camembert aura moins de cholestérol qu’une pâte dure comme du gruyère. Contenant moins d’eau, il contient plus de "matière" et donc, par proportion, plus de cholestérol" s’accordent à dire Camille Petit et Valérie Mery-Mandeville.

Les extras ajoutés à vos plats : "Il faut surtout faire attention au fromage caché dans l’alimentation qui vient du coup en supplément de sa ration quotidienne comme le fromage sur un gratin, dans des lasagnes, sur une quiche, dans un sandwich" détaille Camille Petit. Les recommandations en terme de fromage sont de l’ordre de 30g pour les femmes et 40g pour les hommes, ce qui représente 1/8 de camembert. Le fromage est un produit laitier "concentré", c'est-à-dire qu’il présente plus de matière sèche que les autres. Pour le même poids qu’un autre produit laitier, le fromage contient donc plus de cholestérol détaille Camille Petit.

10 grammes de beurre par jour : La diététicienne Camille Petit ne préconise pas la consommation de margarine. "Elle est souvent réalisée à base d’huile de palme et remplie de conservateurs, stabilisants, émulsifiants en tous genre" explique-t-elle. "Il est préférable de consommer 10g de beurre par jour, ce qui équivaut aux petites portions individuelles que l’on trouve parfois dans les hôtels et les restaurants."

Lait végétal enrichi en calcium : Si vous souhaitez remplacer le lait par un jus végétal comme le lait de soja ou d’amandes : "Il est important de le choisir enrichi en calcium et sans sucres ajoutés" précise Camille Petit.

Les hommes plus à risque que les femmes : "Ce sont souvent les hommes qui ont du cholestérol. Cela s’explique par l’absence d’œstrogène, l’hormone féminine, au sein de leur organisme. Les œstrogènes empêchent la fabrication de graisse viscérale. Les femmes, jusqu’à la ménopause, ne fabriquent pas facilement de la graisse viscérale tandis que les hommes, eux, en fabrique beaucoup. Cette graisse viscérale, quand elle est trop élevée, entraîne des dérèglements métaboliques et notamment, du cholestérol" explique Valérie Mery-Mandeville.

Les viandes grasses et transformées : impliquées dans la survenue des maladies cardiovasculaires

Les viandes grasses et transformées : impliquées dans la survenue des maladies cardiovasculaires© Adobe StockOn appelle "viandes transformées" la charcuterie comme les saucisses ou le bacon par exemple. Les viandes grasses correspondent au mouton, à l’agneau, l’oie, le bœuf ou encore le porc mais attention "on trouve dans chaque animal des parties grasses et des parties plus pauvres" précise la nutritionniste Camille Petit.

Limiter les viandes grasses : "Les viandes grasses sont riches en acides gras saturés, impliquées dans la survenue des maladies cardiovasculaires, il convient donc d’en limiter la consommation" détaille cette dernière. Les recommandations sont de l’ordre de 500g de viande rouge par semaine.

Limiter les viandes transformées : "Les viandes transformées sont riches en acides gras saturés et sont souvent très salées et additionnées à un cocktail de conservateurs, de stabilisants et autres additifs. Elles sont donc également impliquées dans la survenue des maladies cardiovasculaires" précise la diététicienne Camille Petit.

Alterner avec des viandes maigres : "Si vous consommez régulièrement des viandes grasses et transformées, il peut être intéressant de les remplacer par des viandes maigres comme le veau, la volaille et le lapin" conseille Camille Petit.

Un meilleur équilibre entre le bon et le mauvais cholestérol : "Il est recommandé d’augmenter les graisses insaturées, les apports en huile d’olive, huile de noix, huile de colza, en oléagineux comme les noix, les noisettes, les amandes et également augmenter la consommation d’avocat et de poissons gras comme la sardine ou le maquereau. Ces éléments participent à la fabrication de bon cholestérol, le HDL, empêchant le mauvais cholestérol, le LDL, d’être trop élevé" explique Valérie Mery-Mandeville.

Bon à savoir : "Le cholestérol est d’origine animale. Une alimentation végétarienne exclut donc le cholestérol" précise Camille Petit.

Les aliments industriels : un cocktail de sucres et de mauvaises graisses

Les aliments industriels : un cocktail de sucres et de mauvaises graisses© Adobe StockLes aliments industriels englobent les produits raffinés, les plats préparés ou encore les aliments surgelés comme les pizzas, les quiches et les gâteaux.

Pourquoi ? "Les aliments industriels sont un concentré de sucre et de mauvaises graisses, il est donc évident que ces aliments sont plutôt à éviter" déclare Valérie Mery-Mandeville.

Acides gras saturés et acides gras trans : Pour la diététicienne Camille Petit : "Ces aliments contiennent des acides gras saturés et des acides gras trans qui sont les lipides à limiter le plus dans l’alimentation. Ces lipides engendrent le plus de maladies cardiovasculaires". Les recommandations sont de l’ordre de moins de 2% de l’apport énergétique total en acides gras trans.

Privilégier la nourriture la plus naturelle possible : "Il est certain que les aliments industriels ne sont pas préparés avec des graisses insaturées comme de l’huile d’olive ou de l’huile de colza. Cela signifie que ces aliments ne contiennent pas de bons gras mais que des mauvaises graisses. Il ne faut donc pas en abuser puisqu’ils ne participeront pas à apporter un équilibre entre le bon et le mauvais cholestérol."

Se mettre aux fourneaux : Limiter les aliments industriels et préparer des plats "fait maison" pourrait être une solution rapide et meilleure" déclare Camille Petit.

Les aliments frits : à consommer de façon exceptionnelle

Les aliments frits : à consommer de façon exceptionnelle© Adobe StockLes aliments frits comme les frites, les beignets de poulet, les beignets de mozzarella ou encore les poissons panés seraient à limiter quand on a du cholestérol.

Pourquoi ? "Plus l’aliment sera frit, plus il sera riche en graisses" rappelle Camille Petit. Ils doivent rester très exceptionnels.

Pour limiter l’apport en graisse : "Il faut par exemple faire des frites d’un bon calibre. Les frites très fines ont plus tendance à être en contact avec l’huile, elles deviennent donc plus grasses. Pour limiter cet apport, faire des frites au four pourrait être intéressant" explique Camille Petit.

La privation n’est pas une solution : "Il faut évidemment avoir une alimentation raisonnable en charcuterie, en fromage et en produits frits mais il n’y a aucune obligation de privation. Il faut surtout compenser avec des bonnes graisses afin d’avoir un équilibre qui reste stable malgré les années" préconise Valérie Mery-Mandeville.

Camille Petit vient appuyer cet argument en précisant que le cholestérol est "apporté" à 70% par notre foie et à 30% via l’alimentation. "Limiter le cholestérol alimentaire n’a donc aucun ou très peu d’effet sur le taux de cholestérol sanguin puisque le foie en produit plus de 70%."

Les viennoiseries et pâtisseries : des effets défavorables sur le cholestérol

Les viennoiseries et pâtisseries : des effets défavorables sur le cholestérol© Adobe StockViennoiseries, pâtisseries, chocolats, biscuits et gâteaux sont des sucreries qui font augmenter le LDL cholestérol.

Pourquoi ? "Ces aliments sont élaborés avec des œufs, ils sont donc riches en cholestérol" explique Camille Petit. Pour Valérie Mery-Mandeville "on peut manger des œufs tous les jours même si on a un peu de cholestérol". "L es oeufs apportent des protéines et participent à la perte de poids. Des études sur la consommation d'oeufs ont permis de constater qu'ils n'entrainaient pas de hausse du taux de cholestérol, car le cholestérol de l'oeuf n'est que très partiellement absorbé par l'intestin. On peut consommer de 1 à 2 oeufs par jour, sans souci".

Riches en graisses saturées et en graisses trans : Comme l’explique le Dr Edouard Pelissier, Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie, dans son ouvrage La brioche tue plus que le cholestérol: "Un ou deux œufs au petit-déjeuner entraînent probablement moins d’effets défavorables que des viennoiseries, riches en graisses saturées et en graisses trans, ainsi qu’en glucides à indice glycémique élevé".

"La meilleure solution est de consommer des sucreries de manière occasionnelle et de limiter le plus possible l’apport en sucre dans son alimentation" conseille Camille Petit.

Ne pas tomber dans l'excès : La diététicienne Valérie Mery-Mandeville ajoute que dans un croissant, on trouve environ 15 grammes de graisses saturées et environ 20 grammes de sucres. "Si ces aliments sont consommés en excès, ils peuvent provoquer du surpoids, saturer le corps en mauvaises graisses et participer à la fabrication de mauvais cholestérol" explique-t-elle.

Les glaces : privilégier les sorbets

Les glaces : privilégier les sorbets© Adobe StockPourquoi ? "Les glaces sont mauvaises pour le cholestérol à cause de l’ajout de crème" déclare Camille Petit. "Optez plutôt pour des fruits de saison qui regorgent de vitamines. Les sorbets sont également une bonne alternative. L'avantage des sorbets réside dans la méthode de fabrication : fruit + eau + sucre alors que les crèmes glacées regorgent de crème en grande quantité."

Ne pas faire d’excès : "Si on mange des glaces de façon raisonnable, cela ne va pas forcément impacter l’augmentation de mauvais cholestérol" explique Valérie Mery-Mandeville.

Un poids normal est la clé : Valérie Mery-Mandeville explique que tout est une question d’équilibre : "Pour ne pas avoir de cholestérol, il faut surtout ne pas avoir de surpoids".

Les abats : des aliments qui divisent

Les abats : des aliments qui divisent© Adobe StockLes abats sont des viscères comestibles d’animaux. Ils comprennent les glandes et les organes internes tels que le foie, les reins, le cœur, la cervelle, l’intestin, mais aussi le pied ou la joue.

Pourquoi ? Les abats sont les parties de l’animal qui contiennent le plus de cholestérol alimentaire d’après la diététicienne nutritionniste Camille Petit : "Les abats contenant les plus grandes concentrations de cholestérol sont la cervelle, les rognons et le foie. La cervelle renferme plus de 2 000mg de cholestérol pour 100g et une consommation normale est de l’ordre de 300mg de cholestérol par jour" déclare-t-elle.

La diététicienne nutritionniste Valérie Mery-Mandeville partage le même avis : "Les abats sont riches en cholestérol, surtout la cervelle, cer elle n'est constituée que de graisse, comme chez l'homme. De plus, les abats sont riches en purine et pourraient provoquer de l’acide urique s’ils sont consommés avec excès."

Des aliments peu caloriques : Toutefois, les abats sont pauvres en graisses et relativement peu caloriques. "Ces aliments représentent donc un bon apport en protéines animales, sont riches en vitamines et en minéraux" nuance Camille Petit. Valérie Mery-Mandeville précise que "les abats ne sont pas riches en graisses saturées. De plus, ils ne sont pas forcément plus riches qu’un morceau d’entrecôte, par exemple, qui contient beaucoup de gras entre les fibres musculaires. On peut donc en consommer de temps en temps comme protéine à la place de la viande."

Diminuer mais ne pas arrêtez d’en consommer : Camille Petit explique que dans le cadre d’un régime hypocholestérolémiant, au vu des teneurs très importantes en cholestérol, il convient tout de même d’en limiter la consommation.

Important : "Lorsqu’on suit un régime hypocholestérolémiant, on essaye d’améliorer l’alimentation du patient, on tend plus vers l’équilibre, mais il n’est pas question d’interdire ces aliments, même s’ils sont riches en cholestérol" s’accorde à dire les deux nutritionnistes. "Améliorer l’alimentation est la clé, tout n’est qu’une question de quantité et de portion" ajoute Camille Petit.

Bon à savoir : "Aujourd’hui, on envisage différemment le traitement du cholestérol. Les aliments riches en graisses saturées ne doivent pas être évincés de l’alimentation mais simplement diminués et on cherche à augmenter l'apport en graisses insaturées, sources de bon cholesterol. (le HDL de nos analyses de sang)" conseille Valérie Mery-Mandeville.

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