Sommaire
- Définition : qu'est-ce que le cancer du foie ?
- Différents types de cancers du foie : primitifs, secondaires et rares
- Chiffres
- Quels sont les symptômes et les signes du cancer du foie ?
- Quelles sont les causes du cancer du foie ?
- Facteurs de risque et de développement du cancer du foie
- Personnes à risque du cancer du foie
- Cancer du foie et alcool : les gènes en cause ?
- Qui, quand consulter?
- Complications du cancer du foie
- Diagnostic du cancer du foie
- Espérance de vie : les différents stades de l'évolution du cancer du foie
- Quels traitements pour le cancer du foie ?
- Prévention du cancer du foie
- Chances de survie : peut-on guérir du cancer du foie ?
- Le cancer du foie : quel pronostic ?
- Sites d’informations et associations
- FAQ - Cancer du foie
Définition : qu'est-ce que le cancer du foie ?
Le cancer du foie apparaît quand les cellules du foie, initialement normales, se transforment et se multiplient de façon anarchique jusqu’à former une tumeur maligne ou cancéreuse.
La tumeur du foie peut se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Comme le foie ffiltre le sang de toutes les parties du corps, des cellules cancéreuses peuvent se loger dans le foie et commencer à croître. Il devient alors le siège de métastases d'un autre cancer comme celui du sein, des ovaires, du côlon, des intestins...
Quel est le rôle du foie ?
Le foie fait partie de l’appareil digestif. C’est un des organes les plus gros du corps humain : il s’étend en longueur sur une vingtaine de centimètres.
Le foie se situe dans l'hypocondre droit, c’est-à-dire en haut et à droite de l’abdomen. Ses fonctions sont vitales et multiples et il a la particularité de pouvoir se régénérer :
- Il a un rôle de filtre des substances toxiques.
- Il transforme les nutriments absorbés lors de la digestion.
- Il fabrique les protéines de la coagulation sanguine.
- Il produit la bile qui permet d’absorber les graisses et le cholestérol.
- Il régule la glycémie.
Différents types de cancers du foie : primitifs, secondaires et rares
Sous l’appellation générique "cancer du foie" sont regroupées une grande variété de tumeurs susceptibles de se développer à partir des différentes cellules qui composent l’organe. Si le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le plus fréquent, il existe d’autres formes de cancers hépatiques. On discerne les cancers dits "primitifs", des cancers "secondaires". Il existe également des formes plus rares du cancer du foie.
Cancers primitifs du foie ou carcinomes hépatocellulaires
C’est la forme de cancer primitif du foie la plus couramment diagnostiquée. Elle se caractérise par une prolifération de cellules cancéreuses aux dépens d’un type spécifique de cellules hépatiques : les hépatocytes. Lorsqu’elles se multiplient de façon anormale et rapide, elles provoquent un hépatocarcinome (carcinome hépato-cellulaire) ou cancer primitif du foie.
Dans la plupart des cas, ce carcinome survient à la suite d’une longue maladie chronique qui a altéré l’intégrité de l’organe : hépatite B, hépatite C, alcoolisme, stéatohépatite non alcoolique, diabète…
Cancers secondaires du foie ou métastatiques
Également qualifié de métastase hépatique, le cancer secondaire du foie est la forme de cancer hépatique la plus répandue.
Les tumeurs cancéreuses les plus fréquemment retrouvées au niveau du foie sont des tumeurs secondaires, c’est-à-dire des métastases d’autres cancers. En effet, le foie étant très richement vascularisé, il est souvent atteint par les métastases - une métastase correspondant à un foyer secondaire de cancer.
Les tumeurs ainsi formées au sein de l’organe surviennent lorsque des cellules cancéreuses se détachent d’une tumeur primaire localisée sur un autre organe : sein, poumon, côlon… Ce type de cancer hépatique est totalement différent du cancer primaire du foie et fait l’objet, à ce titre, d’un traitement spécifique.
Le docteur Béguier, radiothérapeute, précise que "la grande majorité des tumeurs du foie sont des métastases et qu’un bilan complet à la recherche d’un autre cancer doit systématiquement être effectué".
Cancers hépatiques rares du foie
Il existe d’autres formes de cancer hépatique qui se développent à partir d’autres types de cellules du foie. C’est le cas notamment des :
- cholangiocarcinomes qui prolifèrent au sein de l'épithélium tapissant les voies biliaires ;
- angiosarcomes qui touchent les vaisseaux sanguins irrigants le foie.
Photo : carcinome hépatocellulaire (CHC) ou hépatocarcinome (cancer primitif du foie)
Crédit : http://web2.airmail.net/uthman/specimens/index.html © CC/Domaine Public - Licence : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hepatocellular_carcinoma_1.jpg
Chiffres
- Le cancer du foie est le cinquième cancer le plus fréquent au monde.
- Environ 80 % des personnes atteintes d’un cancer du foie sont des hommes. On compte environ 8 000 nouveaux cas de cancers du foie par an en France, dont une majorité d'hommes.
- La moyenne d’âge des personnes victimes d'un cancer du foie est de 63 ans.
- Le nombre de cancers du foie connaît des disparités régionales. En effet, il prédomine dans les régions du monde dans lesquelles l’infection par les virus des hépatites B et C est la plus importante, c’est-à-dire l’Asie ou l’Afrique. L’hépatite B serait à l’origine de plus de la moitié des hépatocarcinomes (carcinome hépato-cellulaire).
Quels sont les symptômes et les signes du cancer du foie ?
Au début de son évolution, le cancer primitif du foie est silencieux. Il ne provoque ni douleur, ni symptômes aux premiers stades de la maladie. C’est pourquoi il est souvent difficile de le détecter à un stade précoce.
Lorsqu’il évolue, il peut provoquer des symptômes qui peuvent faire évoquer un grand nombre d’autres pathologies et qui peuvent parfois égarer le diagnostic du médecin. Si le cancer hépatique en est à son stade terminal, les symptômes vont se faire plus nombreux :
- Des douleurs à l’abdomen, au niveau de l'hypocondre droit. Le foie est un organe vital qui se situe au milieu de l’abdomen, légèrement sur la droite, sous les côtes. La douleur caractéristique du cancer du foie apparaît donc du côté droit de l’abdomen. Lorsque les cellules cancéreuses se multiplient, la douleur peut irradier dans la partie haute de l’abdomen, parfois même dans l’épaule droite.
- Une perte de poids inexpliquée
- Un manque d’appétit
- Une fièvre
- Des nausées et vomissements
- Une importante fatigue inhabituelle
- La présence de liquide dans la cavité abdominale (ascite)
- La perception d’une masse à la palpation du foie
- Un ictère ou jaunisse (teint et yeux jaunes)
- Des selles pâles et des urines foncées
Ces symptômes doivent faire systématiquement penser une tumeur hépatique, notamment chez les sujets à risque.
Quelles sont les causes du cancer du foie ?
Les principales causes des cancers du foie sont la cirrhose hépatique, "la première cause" comme le précise le docteur Béguier, et les hépatites virales B et C. Les adénocarcinomes hépatiques, surviennent rarement sur un foie sain (10 à 30% des cas). Les tumeurs secondaires (métastases) quant à elles sont dues à des métastases de cancers d’autres organes.
Les hépatites virales
Les tumeurs primitives du foie se développent souvent à la suite de pathologies chroniques du foie. Les hépatites virales B et C endommagent les cellules hépatiques qui, en se régénérant commettent des « erreurs » et fabriquent de la fibrose, qui constitue le lit de l’hépatocarcinome. L’hépatite A ne provoque pas de cancer du foie, car elle évolue de manière aiguë.
La cirrhose hépatique
La cirrhose hépatique est l’une des causes majeure de cancer primitif du foie. Elle peut faire suite à une consommation chronique et excessive d’alcool, à une hépatite virale chronique, une maladie auto-immune avec atteinte hépatique ou encore une hémochromatose (surcharge en fer).
Les métastases
Le foie est un organe qui est facilement le siège de métastases d’autres cancers car c’est un organe richement vascularisé. Les métastases hépatiques sont uniques ou multiples. Il peut s’agir de l’extension de cancer du sein, du poumon, du côlon, du testicule, des ovaires, de l’estomac, de la sphère ORL…
Facteurs de risque et de développement du cancer du foie
Un cancer se développe lorsque des cellules se transforment et se multiplient de façon anarchique pour former une ou plusieurs tumeurs cancéreuses, appelées aussi nodules. À mesure que les cellules cancéreuses se multiplient, la tumeur grossit et peut envahir les vaisseaux sanguins ou les canaux biliaires.
En dehors des hépatites virales, de la cirrhose et des autres maladies chroniques du foie, l’exposition à certains produits chimiques peut constituer des facteurs de risque de développer un cancer primitif du foie.
- La cirrhose : la consommation excessive d'alcool et le virus des hépatites B et C : En Europe, la plupart des patients présentant un cancer du foie souffraient d’une cirrhose. La cirrhose est une maladie hépatique relativement grave dans la mesure où elle peut endommager le foie de façon irréversible. La cirrhose est très souvent associée à l’alcool, mais elle peut aussi être provoquée par une hépatite (B ou C), ou une autre pathologie.
- Le tabagisme chronique
- La stéatite hépatique
- L'âge supérieur à 50 ans
- L’aflatoxine : toxine produite des moisissures formées sur des produits agricoles mal conservés.
- Le chlorure de vinyle : il est utilisé dans la fabrication de plastiques.
- L’arsenic : il est utilisé pour traiter le bois, comme pesticide ou pour des alliages métalliques.
Photo : Structure de l'aflatoxine (B1)
Crédit : Jü — Travail personnel
© CC/Domaine Public - Licence : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:(%E2%80%93)-Aflatoxin_B1_Structural_Formulae_V.1.svg
Les boissons sucrées augmentent les risques
Attention à ce que vous buvez. Consommer une seule boisson sucrée par jour suffit à augmenter vos risques de développer un cancer du foie. C’est ce qu’il ressort d’une nouvelle étude présentée lors de Nutrition 2022, la réunion annuelle de l'American Society for Nutrition, qui s'est tenue virtuellement du 14 au 16 juin. Les auteurs de ces travaux ont en effet constaté que les femmes qui consommaient au moins une boisson sucrée par jour avaient 73% plus de risques de développer un cancer du foie que celles qui buvaient trois boissons sucrées ou moins par mois.
Les femmes qui buvaient une ou plusieurs boissons sucrées par jour étaient 78% plus susceptibles de développer un cancer du foie. "Nos résultats suggèrent que la consommation de boissons sucrées est un facteur de risque potentiellement modifiable de cancer du foie", a déclaré Longgang Zhao, candidat au doctorat à l'université de Caroline du Sud, aux États-Unis et auteur principal de l'étude.
Concernant les causes de ce lien entre consommation de boissons sucrées et cancer du foie, les chercheurs ont déclaré qu'une consommation plus élevée de boissons sucrées pourrait augmenter le risque d'obésité et de diabète de type 2, qui sont à leur tour des facteurs de risque de cancer du foie. Ces boissons peuvent également contribuer à la résistance à l'insuline et à l'accumulation de graisse dans le foie, deux facteurs qui influencent la santé du foie.
Cancer du foie : une étude confirme le rôle des PFAS
L'exposition à un produit chimique appartenant à la classe des PFAS, appelé sulfonate de perfluorooctane (SPFO), est liée au carcinome hépatocellulaire non viral. Il s’agit du cancer du foie le plus courant.
Les chercheurs de la Keck School of Medicine de l'université de Californie du Sud sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié des échantillons de sang collectés dans le cadre d'une vaste étude épidémiologique suivant plus de 200 000 habitants de Los Angeles et d'Hawaï
Ils ont découvert plusieurs types de PFAS dans les prélèvements réalisés. L'analyse montre que les sujets parmi les 10 % les plus exposés au SPFO étaient 4,5 fois plus susceptibles de développer un cancer du foie que ceux dont les taux sanguins de SPFO étaient les plus faibles.
Les scientifiques ont également pu mettre en lumière les façons possibles dont le sulfonate de perfluorooctane altérait la fonction normale du foie. L’évaluation des échantillons a révélé que les substances chimiques semblent altérer le processus normal du métabolisme du glucose, des acides biliaires ainsi que des acides aminés à chaîne ramifiée dans le foie.
La perturbation des processus métaboliques normaux peut entraîner une accumulation de graisse dans le foie, une maladie connue sous le nom de stéatose hépatique non alcoolique, facteur de risque du cancer du foie.
Les travaux ont été publiés dans la revue scientifique JHEP Reports le 8 août 2022.
Personnes à risque du cancer du foie
Les personnes à risque de cancer primitif du foie sont les suivantes :
- Celles atteintes d’hépatite B ou C chronique
- Celles atteintes de cirrhose toutes causes confondues
- Les alcooliques chroniques
- Les diabétiques
- Les personnes atteintes d’obésité, en raison de la surcharge en graisse au niveau du foie
- Celles porteuses d’une surcharge en fer comme l’hémochromatose, (maladie d’origine génétique)
Cancer du foie et alcool : les gènes en cause ?
Et si nos gènes nous protégeaient du cancer du foie ? Le cancer du foie le plus fréquent, le carcinome hépatocellulaire (CHC), est la troisième cause de décès par cancer dans le monde. La consommation excessive d'alcool est l'une des causes du cancer du foie, mais toutes les personnes qui boivent ne développent pas des tumeurs hépatiques, la génétique est en réalité également en cause. Une équipe de chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l'université de Paris et de La Sorbonne, ont confirmé dans une étude publiée le le 11 décembre dans la revue The Lancet Oncology que le cancer du foie est dû à une histoire de génétique chez certains patients ayant une consommation excessive et chronique d'alcool. Les chercheurs ont en effet identifié deux nouveaux gènes, baptisés WNT3A et WNT9A, dont certaines variations génétiques sont associées au risque de développer ce cancer du foie, un carcinome hépatocellulaire chez les patients avec une consommation excessive et chronique d’alcool. Selon un communiqué de l’Inserm du 13 décembre, "ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes d’interaction entre l’exposition à l’alcool au cours de la vie et la diversité génétique des individus conduisant au développement d’un cancer du foie".
Les gènes WNT3A et WNT9A sont présents chez tout le monde mais peuvent présenter des variations génétiques mineures entre les individus. Ces dernières sont associées à un risque différent de développer un CHC. Ainsi, sur une population de patients consommateurs chroniques et excessifs d’alcool, l’étude en question montre que les 32% d’individus qui présentaient une variation protectrice des gènes WNT3A et WNT9A ont un risque moindre de développer un CHC lié à une consommation chronique d’alcool. À l’opposé, les 68% de patients qui ne sont pas porteurs de la variation protectrice ont un risque majoré. Les résultats de cette étude montrent que les patients consommateurs excessifs d’alcool qui développent un cancer du foie ne présentent pas les mêmes caractéristiques moléculaires au niveau des tumeurs selon qu’ils portent les variations protectrices ou délétères des gènes WNT3A et WNT9A.
Qui, quand consulter?
Lorsque des symptômes pouvant faire évoquer une maladie hépatique apparaissent, il est nécessaire de consulter son médecin traitant qui réalisera les premiers examens de "débrouillage", à savoir : un bilan biologique avec un bilan hépatique, des sérologies virales à la recherche d’une hépatite B ou C, une échographie hépatique et éventuellement un scanner abdominal. En fonction des résultats, il adressera le sujet à un hépato gastro-entérologue qui complètera les investigations. En cas de lésions cancéreuses avérées, l’orientation vers un centre de cancérologie sera proposée.
Complications du cancer du foie
Le cancer du foie peut provoquer l'ascite : il s'agit d'une accumulation d'un liquide jaune dans la cavité abdominale due à un dysfonctionnement du foie. Plusieurs litres de liquide peuvent s'accumuler et nécessiter une ponction pour les évacuer. Le geste en lui-même n'est pas douloureux, le médecin insère une aiguille sous anesthésie locale sur le côté gauche du ventre, il relie celle-ci à un petit tuyau afin de permettre l'évacuation du liquide et une éventuelle analyse.
La ponction d'ascite soulage, car elle élimine cette sensation de lourdeur abdominale et facilite la respiration. En cas de cancer du foie, l'ascite a tendance à revenir régulièrement, des ponctions régulières sont donc nécessaires. Elles doivent être associées à un régime pauvre en sel et à des diurétiques
Diagnostic du cancer du foie
L’objectif des examens et des analyses pratiqués est de confirmer le diagnostic de cancer du foie, établir le caractère primitif ou secondaire de la tumeur, faire le bilan d’extension et le bilan de l’état général du malade pour envisager le traitement optimal le moins dangereux.
L’examen clinique
Il est réalisé, dans un premier temps par le médecin généraliste qui va rechercher une augmentation de volume du foie à la palpation et éventuellement une ou des masses palpables, des adénopathies, un ictère (teint jaune) et un gonflement au niveau de l’abdomen, qui témoignerait de la présence d’une ascite (liquide présent dans l’abdomen, parfois en grande quantité, témoignant d’un dysfonctionnement hépatique).
Le bilan biologique
L’analyse sanguine va contrôler :
- Les marqueurs hépatiques comme les transaminases, la bilirubine, les gamma-GT, le taux de prothrombine. Ces éléments reflètent le fonctionnement du foie et le degré d’atteinte hépatique.
- L’alpha-fœtoprotéine (AFP) qui est un marqueur tumoral utilisé à la fois pour les tumeurs primitives du foie et le cancer du testicule. Les marqueurs tumoraux sont des substances que l’on trouve dans le sang, les tissus et les liquides prélevés du corps. Un taux anormal d’un marqueur tumoral peut signifier qu’une personne est atteinte d’un cancer du foie. L’alpha-fœtoprotéine (AFP) est une protéine présente dans l’organisme dès la formation du fœtus. Chez les adultes, sa concentration est normale si elle oscille entre 0 et 20 ng/ml de sang. Les analyses sanguines permettent de mesurer le taux d’AFP. Un taux supérieur à 250 ng/ml révèle généralement la présence d’une tumeur au niveau du foie ou d’un testicule ;
- L’hémoglobine, les globules rouges et blancs, pour se faire une idée de l’état général de la personne.
- Le fer sérique et la ferritine, à la recherche d’une hémochromatose.
- Les sérologies des hépatites B et C ainsi que VIH.
L’échographie
L’échographie est le premier examen d’imagerie réalisé en cas de suspicion de tumeur du foie. Cet examen, simple et indolore, permet de visualiser le nombre et la taille des tumeurs hépatiques et de mesurer la taille du foie. Elle permet également de voir si une ascite est présente.
Le scanner et l’IRM
Le scanner et l’IRM abdominaux permettent une visualisation plus précise de l’allure et de la taille de la tumeur hépatique. Ils permettent souvent de prédéterminer si l’on se trouve face à une tumeur primitive du foie ou s’il existe des signes en faveur de la présence de métastases hépatiques.
La biopsie
La biopsie hépatique est l’examen qui va confirmer le diagnostic de cancer du foie et déterminer avec précision s’il s’agit d’une métastase ou d’un cancer primitif du foie. Des cellules hépatiques sont prélevées directement sur le foie et analysées par un médecin anatomo-pathologiste, qui va pouvoir déterminer le type de cancer en question.
Espérance de vie : les différents stades de l'évolution du cancer du foie
Une fois le diagnostic posé, il faut classifier cette maladie du foie. Le système de détermination du stade du cancer est appelé TNM, mais il existe un autre système de classification plus largement utilisé par les spécialistes du cancer du foie : la classification BCLC (Barcellona Clinic Liver Cancer).
La classification BCLC (Barcellona Clinic Liver Cancer) a établis 5 stades qui permettent d’organiser les soins. Son principal avantage est qu’il identifie les patients atteints de cancer précoce qui pourraient bénéficier d’un traitement curatif (stade 0 et stade A), ceux atteints d’un stade intermédiaire (stade B) ou d’un stade avancé (stade C) qui pourraient bénéficier de traitements qui prolongent la vie, et ceux dont l’espérance de vie est très limitée (stade D).
Stades | Définition |
Stade 0 (stade très précoce) | On observe 1 tumeur qui mesure 2 cm ou moins. Elle ne cause aucun symptôme. La tumeur n’a pas envahi les gros vaisseaux sanguins du foie. |
Stade A (stade précoce) | On observe jusqu’à 3 tumeurs. Elles mesurent toutes moins de 3 cm. Elles ne causent aucun symptôme. Elles n’ont pas envahi les gros vaisseaux sanguins du foie. |
Stade B (stade intermédiaire) | On observe plus de 3 tumeurs dans le foie ou bien de 1 à 3 tumeurs dont au moins 1 mesure plus de 3 cm. Elles ne causent aucun symptôme. Elles n’ont pas envahi les gros vaisseaux sanguins du foie. |
Stade C (stade avancé) | Le cancer a envahi les gros vaisseaux sanguins du foie ou bien il s’est propagé hors du foie jusqu’à d’autres parties du corps. Il cause des symptômes. |
Stade D (stade terminal) | Le cancer peut avoir envahi les gros vaisseaux sanguins ou s’être propagé à d’autres parties du corps. Il cause des symptômes. |
Source : Société Canadienne du cancer, Stades du cancer du foie
Quels traitements pour le cancer du foie ?
En fonction de l’évolution du cancer du foie, le traitement préconisé aura un objectif curatif ou palliatif. Il sera décidé en réunion de concertation pluri-disciplinaire avec un oncologue, un chirurgien spécialisé, un radiothérapeute et d’autres professionnels de santé si besoin.
Il existe différentes possibilités de traitements du cancer du foie.
La chirurgie : hépatectomie partielle et totale
Le traitement des métastases hépatiques passe aussi essentiellement par la chirurgie. La chirurgie est le traitement de première intention si les patients sont opérables d’emblée. Elle est à visée curative et consiste en une hépatectomie partielle, c’est-à-dire qu’une partie du foie est enlevée (ablation d'une partie du foie). Les conditions pour avoir recours à la chirurgie sont :
- la tumeur doit être de petite taille (<3cm) ;
- la tumeur doit être unique ;
- la tumeur doit être d’accès facile ;
- le volume de foie sain restant doit être suffisant pour assurer une fonction hépatique normale.
Les cellules du foie sont capables de se régénérer partiellement, sans pour autant que le foie ne retrouve sa taille initiale.
L’hépatectomie totale suivie d’une greffe hépatique est le traitement à visée curative idéal, mais les conditions sont très strictes et les suites très longues. Les délais d’attente pour obtenir un foie entier ou un lobe hépatique sont parfois trop longs et la maladie a continué d’évoluer pendant ce temps...
La chirurgie : greffe de foie (ou transplantation hépatique)
La greffe de foie (ou transplantation hépatique) est le traitement idéal lorsque le cancer du foie survient sur un organe particulièrement affaibli et qui ne fonctionne plus normalement. Remplacer le foie permet de retirer le cancer tout en traitant la maladie chronique. Il s’agit toutefois d’une intervention lourde qu’il n’est pas possible de proposer à tous les patients.
L’ablation par radiofréquence
Lorsque la chirurgie n’est pas possible, l’ablation de la tumeur par radiofréquence est le traitement de choix. De petites électrodes, placées dans le foie, provoquent un phénomène thermique qui provoque la mort des cellules anormales. Celle-ci est réalisée sous anesthésie locale ou générale.
Les thérapies ciblées
Les thérapies ciblées cherchent à inhiber les facteurs de croissance de la tumeur. Ces techniques, toujours en cours de recherche, sont très prometteuses. Concernant le foie, les médicaments anti-angiogéniques empêchant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui peuvent provoquer la nécrose de la tumeur sont très prometteurs.
La chimiothérapie ou chimioembolisation : un traitement du cancer du foie alternatif
La chimiothérapie représente une solution utilise plutôt en soins palliatifs lorsque la chirurgie n’est pas possible ou en cas de récidive après chirurgie. Si la tumeur est localisée, des injections locales au niveau du foie permettent de limiter les effets secondaires.
La radiothérapie palliative
La radiothérapie est très rarement utilisée pour traiter un cancer du foie primitif. Ce type de cancer étant peu sensible à la radiothérapie même si on a un temps, essayé l’injection de billes radioactives par injection sélective dans la tumeur par voie artérielle.
Si cette méthode thérapeutique permet de détruire les cellules cancéreuses grâce à l'émission de rayons de haute énergie, elle détériore parallèlement le tissu encore sain du foie. C'est la raison pour laquelle la radiothérapie n'est privilégiée que pour soulager les symptômes d'un cancer du foie à un stade déjà avancé qui ne peut être pris en charge chirurgicalement ou d'une autre manière.
La radio-embolisation
Alors que la radiothérapie externe est principalement préconisée pour soulager la douleur, la radio-embolisation est une technique dérivée qui permet de bloquer l'apport sanguin au niveau de la tumeur hépatique. En effet, le cancer du foie primitif est généralement très vascularisé.
Aussi, l'embolisation consiste en une injection de microsphères radioactives au sein des artères qui irriguent la tumeur afin d'éliminer les cellules cancéreuses. Si cette méthode ne permet pas de guérir un cancer du foie, elle permet néanmoins de réduire la taille d'une tumeur pour, éventuellement, faciliter son ablation.
L’électroporation irréversible
L’électroporation irréversible est une nouvelle technique indiquée en cas de contre-indication à la radiofréquence. Elle est encore en cours d’évaluation dans le traitement des tueurs hépatiques.
Cancer du foie : cette hormone freine la croissance des tumeurs
Une hormone capable de réduire les tumeurs du foie ? Selon une nouvelle étude de chercheurs de l'université du Michigan, une hormone sécrétée par les cellules adipeuses pourrait freiner la croissance des tumeurs du foie chez la souris. L'équipe de scientifiques a en effet découvert que l'hormone nereguline 4, ou NRG4, pouvait lutter contre le carcinome hépatocellulaire, la forme la plus courante de cancer du foie.
Les résultats de cette recherche démontrent en effet que les souris dépourvues de l'hormone NRG4 développent une stéatohépatite non-alcoolique, appelée NASH, plus grave et davantage de tumeurs hépatiques que les souris présentant des niveaux normaux de NRG4. Une découverte qui pourrait conduire à l’élaboration d'un traitement pour la forme la plus courante de cancer du foie.
En pratique, selon les travaux des chercheurs, publiés le 15 août dans la revue Cell Metabolism, “une hormone dérivée des graisses pourrait en fait reprogrammer l'environnement du foie et avoir un impact très important sur le développement du cancer du foie". Ces résultats constituent le socle pour le développement futur de thérapies contre le carcinome hépatocellulaire.
Prévention du cancer du foie
Prévention des facteurs de risque : hépatites B et C et la cirrhose
La prévention du cancer primitif du foie passe avant tout par la prévention de ses principaux facteurs de risque que sont les hépatites B et C et la cirrhose hépatique.
Les mesures utiles sont donc :
- éviter la consommation excessive chronique d’alcool, menant à une cirrhose hépatique ;
- se faire vacciner contre l’hépatite B : la vaccination a considérablement réduit l’incidence de l’hépatite B en France ;
- se faire suivre si on est à risques notamment si on est atteint par les virus de l’hépatite B ou C, ou du VIH et si l'on est porteur d’hémochromatose ;
- avoir des rapports sexuels protégés pour éviter l’hépatite C ou le VIH ;
- se faire dépister régulièrement pour des maladies sexuellement transmissibles comme l’hépatite C ou le VIH.
Cancer du foie et alimentation
- les aliments à déconseiller
En cas de cancer du foie, il est tout d’abord essentiel d’éviter la consommation d’alcool. Il faut donc ni en boire trop, ni trop souvent. Par ailleurs, le surpoids et l’obésité sont connus pour jouer un rôle dans l’apparition des cancers. Cela est d’autant plus vrai dans le cas du cancer du foie puisqu’une mauvaise alimentation favorise la présence de graisse au niveau de cet organe. La viande rouge, la charcuterie et les aliments trop salés sont également déconseillés.
- les aliments à privilégier
Il existe par ailleurs des aliments à privilégier pour limiter les risques d’apparition d’un cancer du foie. Il faut en priorité consommer des fruits, des légumes et, de façon générale, des aliments riches en fibres (céréales complètes et légumineuses) pour réduire les risques de cancer digestif. Toutefois, il faut prendre garde aux légumes et aux fruits riches en provitamine A, ou bêta-carotène (carotte, chou rouge, laitue, échalote, abricots, brugnons, etc.) si le foie est déjà malade, car il risquerait de ne plus être capable d’effectuer la conversion en vitamine A, faisant de ces aliments des aliments cancérigènes.
Mon conseil de médecin généraliste : "La prévention contre les hépatites chroniques peut faire diminuer l’incidence des cancers primitifs du foie. La vaccination contre l’hépatite B doit être réalisée autant que possible et les mesures de prévention des maladies à transmission sexuelle ou sanguine, comme l’hépatite C ou le VIH doivent être connues et appliquées (utilisation, du préservatif, lutte contre la toxicomanie intra-veineuse…)."
Le café réduirait les risques
C'est une nouvelle qui va ravir les amateurs de café. Selon une étude publiée dans le British Journal of Cancer le 1er mai 2019, les buveurs de café présenteraient un risque moins élevé de développer le cancer du foie le plus courant, le carcinome hépatocellulaire. Les chercheurs de la Queen’s University de Belfast ont en effet découvert que les buveurs de café avaient en moyenne 50% de risque en moins de développer un carcinome hépatocellulaire que ceux qui ne buvaient pas de café. “C’est l’une des premières études à étudier le risque de cancers digestifs selon différents types de café, et nous avons constaté que le risque de CHC était tout aussi faible chez les personnes qui buvaient principalement du café instantané, le type de café le plus consommé au Royaume-Uni. Nous avons besoin de beaucoup plus de recherches pour déterminer les raisons biologiques possibles de cette association”, a conclu le Dr Úna McMenamin, co-auteure de l’étude.
Chances de survie : peut-on guérir du cancer du foie ?
Le taux de survie en cas de cancer secondaire du foie ou métastatiques est malheureusement assez faible, car la multiplication des tumeurs en dehors de l'organe hépatique signifie bien souvent que le cancer présente un stade avancé. En effet, le diagnostic du cancer du foie, qu'il soit primaire ou secondaire, est souvent tardif, empêchant ainsi la mise en place de traitement thérapeutique efficace pour stopper la prolifération des cellules cancéreuses. Ainsi, selon les derniers chiffres issus de l’étude SEER menée entre 1999 et 2005, le taux de survie à cinq ans pour le cancer du foie, tous stades confondus, est de 13%. Autrement dit, 13 % des personnes atteintes d’un cancer du foie survivent plus de 5 ans après le diagnostic initial. Selon la classification BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer), la survie moyenne après la découverte d’un cancer du foie est de 16 mois.
Néanmoins, de nombreux facteurs sont à prendre en considération et plus la tumeur est localisée, plus les chances de survie sont bonnes. Si un traitement chirurgical, par radiofréquence ou chimio-embolisation artérielle est possible, le taux de survie peut augmenter. Enfin, la greffe de foie, peut accroitre la survie à 5 ans.
En cas de cancer du foie inopérable, la survie à 5 ans est faible, le diagnostic de cancer du foie est souvent tardif. En effet, le pronostic des tumeurs secondaires du foie est relativement sombre, car ces tumeurs signent la présence d’un cancer à distance déjà évolué.
Le cancer du foie : quel pronostic ?
Le pronostic repose sur plusieurs facteurs :
- vos antécédents de santé
- le type de cancer (primaire ou secondaire)
- le stade du cancer
- les traitements choisis et comment le cancer réagit au traitement
Le stade auquel la tumeur est diagnostiquée et prise en charge constitue le facteur pronostique principal du cancer du foie. Un cancer du foie précoce est plus facile à soigner qu’un cancer avancé ou métastatique (tumeur secondaire à une autre tumeur). Malheureusement, cette forme de cancer est souvent détectée tardivement. Le pronostic vital est plus engagé chez les patients qui présentent des tumeurs multiples, si la tumeur envahit un vaisseau sanguin ou si son diamètre est supérieur à 5 cm. Pour établir les chances de rémission d'un patient, d'autres paramètres rentrent également en ligne de compte. C'est le cas notamment de la localisation de la tumeur, du nombre de tumeurs ou encore de leur taille. Il faut savoir que les tumeurs résécables offrent un meilleur pronostic que celles qui ne peuvent pas être opérées. Discutez de votre pronostic avec votre médecin.
Sites d’informations et associations
Des sites d’intérêts et d’information sur le cancer du foie sont consultables sur internet et peuvent apporter de l’aide aux patients :
- Institut National du Cancer (INCA) ;
- Ligue nationale contre le cancer
La Ligue nationale contre le cancer apporte aux malades et à leurs proches un soutien moral, psychologique, matériel et financier. Elle est présente partout en France à travers ses 103 comités départementaux. Pour connaître et accéder à ses services : appelez le 0810 111 101 (prix
d’un appel local) - Société Nationale Française de Gastro Entérologie (SNFGE)
- Hépatites info service
Informe sur les hépatites et propose un service téléphonique.
N° d’appel : 0800 845 800 (appel gratuit, de 8 heures à 23 heures,
7 jours/7) - Transhépate
L’association Transhépate regroupe des personnes ayant vécu une greffe du foie ou atteintes d’une maladie grave au foie. Transhépate informe sur ces pathologies, sensibilise l’opinion à l’importance du don d’organes, apporte un soutien aux futurs transplantés et à leurs proches. Tel : 01 40 19 07 60.
FAQ - Cancer du foie
Cancer du foie en phase terminale : qu’est-ce que c’est ?
Les cancers du foie qui ne cessent de progresser arrivent finalement en phase terminale. À ce stade (stade D), le patient est extrêmement affaibli et il ne peut plus vivre normalement puisque le foie est un organe vital qui doit impérativement fonctionner correctement.
Les symptômes d’un cancer du foie en phase terminale sont les mêmes qu’un cancer du foie de stade inférieur même s’ils sont plus marqués. On peut notamment retrouver :
- une importante jaunisse (puisque le foie ne parvient plus à évacuer la bile) qui peut s’accompagner de démangeaisons ;
- une ascite grave (accumulation de liquide dans l’abdomen) qui provoque des troubles respiratoires et digestifs ;
- des risques d’hémorragies en raison des troubles sanguins occasionnés par le cancer ;
- des risques de varices au niveau des organes, notamment à l’œsophage.
D’autres symptômes vont également faire leur apparition. Parmi eux, on retrouve fréquemment :
- des crampes musculaires ;
- des troubles du sommeil ;
- une importante fatigue ;
- des signes dépressifs ;
- une halitose (mauvaise haleine).
Plus le cancer progresse, plus les symptômes sont nombreux avec l’apparition d’une encéphalopathie hépatique qui se traduit par une atteinte des fonctions cérébrales. La survie en cas de cancer du foie en phase terminale est très faible (13 % à 5 ans). Par ailleurs, plus la tumeur est volumineuse, plus les chances de guérir sont faibles.
Peut-on mourir du cancer du foie ?
Le cancer primitif du foie peut avoir un taux de guérison satisfaisant lorsqu’il est détecté tôt et qu’il est accessible à la chirurgie ou à la greffe hépatique. Les métastases hépatiques sont le signe d’un cancer à distance évolutif et ont un pronostic plus sombre.
Plus d'informations : https://www.e-cancer.fr/
Peut-on vivre avec un cancer du foie ?
À condition de se soumettre à une surveillance rapprochée et régulière, la survie avec un cancer du foie est possible. Les patients atteints d’un cancer du foie doivent apprendre à vivre avec cette maladie en :
- Préservant le fonctionnement du foie et en limitant le risque d’apparition ou d’évolution d’une fibrose ou d’une cirrhose. La consommation d’alcool doit impérativement être stoppée.
- Faisant un suivi régulier pour éviter que le cancer récidive après plusieurs mois ou années : examen clinique, analyse de sang dosant l’AFP, IRM ou un scanner de la région abdominale...
- En respectant le traitement immunosuppresseur pour prévenir les risques de rejet de la greffe de foie
Plus d'informations : https://www.fondation-arc.org/
Qu'est-ce qui provoque le cancer du foie ?
Les causes des cancers du foie sont la cirrhose hépatique et les hépatites B et C Les tumeurs secondaires (métastases) quant à elles sont dues à des cancers d’autres organes.
Plus d'informations : https://www.cancer.ca/
Comment guérir un cancer du foie ?
Le traitement principal du cancer du foie est la chirurgie. La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent être des traitements complémentaires.
Plus d'informations : https://www.fondation-arc.org/
Existe-t-il un dépistage du cancer du foie ?
Il n’existe pas de dépistage organisé du cancer du foie. Celui-ci est recherché en cas de symptômes associés à des facteurs de risque ou lorsqu’un cancer à distance est susceptible de provoquer des métastases hépatiques.
Plus d'informations : https://curie.fr/
Institut National du Cancer (INCa), Le cancer du foie, décembre 2011 [Consulté le 06/11/2019]
Institut National du Cancer (INCa), Guide sur les traitements du cancer du foie, décembre 2011 [Consulté le 06/11/2019]
Haute Autorité de Santé (HAS), Guide Affection Longue Durée : Cancer primitif du foie, novembre 2010 [Consulté le 06/11/2019]
Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer, Cancers du foie : les symptômes et le diagnostic, 07/11/2018 [Consulté le 06/11/2019]
Santé Publique France, Projection de l'incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2015, 05/07/2019 [Consulté le 06/11/2019]
Pr Michel Rivoire Département de chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon ; Dr Mattia Stella Département de chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon, Cancer et Environnement, Cancer du foie, 30/08/2018 [Consulté le 06/11/2019]
Jean-Frédéric Blanc, Paulette Bioulac-Sage, Hervé Trillaud, Jessica Zucman-Rossi, Charles Balabaud, Elsevier Masson, Les lésions précancéreuses sur foie cirrhotique et non cirrhotique, mai 2004 [Consulté le 06/11/2019]
Horner MJ, Ries LAG, Krapchow M, et al. (eds). SEER CancerStatistics Review, 1975-2006, National Cancer Institute. Bethesda, MD, http://seer.cancer.gov/csr/1975-2006 [Consulté le 06/11/2019]
https://medicalxpress.com/news/2022-08-synthetic-chemical-linked-liver-cancer.html
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589555922001227?via%3Dihub
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