A TF1, seulement quelques personnes étaient au courant. Le présentateur du journal télévisé (JT) de 13h Jean-Pierre Pernaut a finalement décidé le 25 septembre 2018 d'annoncer à la France entière qu'il était atteint d'un cancer de la prostate, dont il a dû se faire opérer le 24 septembre 2018.
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Comment éviter le cancer de la prostateUne opération qui l'oblige à quitter le plateau de la chaîne pendant plusieurs semaines au moins : "Je dois m’absenter quelque temps de la présentation du JT de 13H", a-t-il écrit sur son compte Twitter. "J’ai en effet subi une intervention chirurgicale pour un cancer de la prostate."
Jean-Pierre Pernaut, opéré d'un cancer de la prostate : "Rassurez-vous, il va bien"
Mais le journaliste de 68 ans se veut rassurant : "Tout va bien. C’est bien sûr Jacques Legros qui me remplace pendant cette période. Merci de votre soutien, de votre fidélité et je vous retrouve très vite."
De même pour sa femme Nathalie Marquay, qui a tenu à rassurer les fans inquiets à travers un message publié sur son compte Facebook : "Rassurez-vous, il va bien, il est très bien entouré de sa famille et ses amis et est très bien soigné. Il m’a toujours soutenue dans mon combat pour ne pas considérer le mot "cancer" comme un tabou et souhaite montrer l’exemple en étant honnête sur sa situation."
Si Jean-Pierre Pernaut a tenu à garder sa maladie secrète jusque-là, le présentateur de JT préféré des Français n'a pas dit son dernier mot et est loin de tirer sa révérence : "Son leitmotiv ? Retrouver au plus vite le plateau du JT de TF1", assure son épouse.
Cancer de la prostate : le cancer le plus fréquent chez l'homme
"C’est malheureusement une maladie fréquente chez les hommes." Nathalie Marquay ne croit pas si bien dire : en France, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes, avec 48 427 nouveaux cas en 2013. Il correspond à une transformation et une multiplication des cellules de la prostate, glande jouant notamment un rôle dans la fertilité de l'homme, qui vont alors former une tumeur maligne.
Les principaux facteurs de risque sont l'âge (surtout après 65 ans), les antécédents familiaux, l'ethnie (les hommes d'origine afro-antillaise étant les plus touchés), une alimentation riche en graisses ainsi que l'obésité et la sédentarité.
Un diagnostic précoce du cancer de la prostate améliore le pronostic du patient. Selon l'Institut national du cancer, "le taux de survie nette à 5 ans pour ce cancer est de plus de 90%."
Le dépistage du cancer de la prostate consiste soit en un toucher rectal, soit en une prise de sang qui permet d'analyser le taux de PSA (antigène prostatique spécifique) dans le sang. Si le cancer est avéré, le traitement pourra alors consister en une simple surveillance, une chirurgie, une radiothérapie, une curiethérapie, une hormonothérapie ou encore une chimiothérapie. Les traitements peuvent également être combinés.
"Jean-Pierre Pernaut soigné pour un cancer". Le Parisien. 25 septembre 2018.
"Le cancer de la prostate". Institut national du cancer. Mis à jour le 17 janvier 2018.
"Cancer de la prostate : quels traitements ?". Institut national du cancer.
"Le dépistage du cancer de la prostate". Ameli.fr. 27 juillet 2018.
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