- 1 - L’amour sans pénétration : qu'est-ce que c'est ?
- 2 - Faire jouir le clitoris
- 3 - Stimuler deux zones en même temps
- 4 - Privilégier les massages du vagin chez la femme
- 5 - Caresser le pénis : mode d'emploi !
- 6 - Quand la bouche entre en action
- 7 - Amour sans pénétration : les problèmes de santé rencontrés
L’amour sans pénétration : qu'est-ce que c'est ?
La pénétration occupe encore aujourd’hui une place importante dans la sexualité, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. À tort.
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L'amour sans pénétrationFaire l’amour, c’est aussi se câliner, prodiguer des préliminaires, des caresses sensuelles, des massages torrides ou des baisers. Il s’agit aussi de savoir donner un orgasme à son (ou sa) partenaire par des moyens autres que la pénétration du pénis dans le vagin.
Le fait de s’interdire ce coït vaginal classique oblige donc à inventer l’amour de mille autres manières. C’est comme dans une figure de style imposé, l’interdit a tendance à développer l’imagination, donc le plaisir.
Enfin, il est bon de rappeler que chaque personne a ses propres zones érogènes. D’où l’intérêt de laisser notre partenaire sexuel parcourir notre corps pour les identifier, mais aussi de s’exercer seul(e).
Faire jouir le clitoris
Le clitoris est l’organe principal du plaisir féminin. À ce titre, il est le grand oublié du coït classique : ni la pénétration, ni les mouvements de va-et-vient ne parviennent à le stimuler.
Comment faire jouir le clitoris par des caresses ? L’homme ne doit pas aller directement à sa cible, mais attendre que le niveau d’excitation de sa partenaire soit déjà élevé. Ensuite, il doit observer ce clitoris et écouter les envies de son conjoint, qui peut aimer les caresses douces ou appuyées, les caresses directes et/ou autour du sexe.
On peut également varier les effets en privilégiant les caresses circulaires, les tapotements, pincements, étirements ou encore les pressions.
Bon à savoir : utiliser un gel lubrifiant pour prodiguer des caresses érotiques sur le clitoris augmente souvent le plaisir. Ce gel peut être remplacé par de la salive ou même par un peu de lubrification vaginale naturelle.
Stimuler deux zones en même temps
Au même moment que les caresses sur le clitoris, caresser un mamelon de manière assez tonique fait monter l’excitation vers l’orgasme de manière très notable. Et puis, une caresse intravaginale en parallèle à la stimulation du bouton de plaisir qu’est le clitoris peut accélérer la survenue de l’orgasme et faciliter l’accès au plaisir. Pensez aussi à la vulve dont les petites lèvres sont des zones au potentiel érogène élevé.
Privilégier les massages du vagin chez la femme
Les doigts de la main explorant son intimité profonde peuvent amener une femme à l’orgasme. Oui, mais le vagin mérite d’être mieux connu. Et simuler un rapport sexuel classique par des va-et-vient, sources de frottements n’est pas la stimulation la plus à même d’entraîner un orgasme.
En effet, l’intérieur du vagin réagit nettement plus aux pressions appuyées sur ses parois qu’à des frottements. L’idéal est donc d’apprendre l’art du massage intérieur. Ces pressions érotiques vont aller trouver les capteurs de plaisir situés dans la profondeur de ces tissus.
Quelles zones faut-il masser ?
Tout dépend de chaque femme. Parfois l’avant du vagin est plus sensible, et pour d’autres l’arrière ou les côtés.
Caresser le pénis : mode d'emploi !
Le sexe masculin aime les caresses et elles peuvent le mener à l’orgasme. Ici il est préférable de commencer par aborder les points les plus sensibles par l’extérieur. Commencer par le bas du ventre, l’intérieur des cuisses, les fesses et la peau tout autour du sexe lui-même. Puis, aborder les zones les moins réactives du pénis permet de faire monter la tension érotique.
Quelles zones sont moins réactives ?
La tige du sexe, là où la peau est toute fine, aime être caressée très doucement, légèrement ou bien par des pressions appuyées et des mouvements mimant les frottements du coït. Les caresses sur le gland et sa couronne, et sur le frein (point le plus sensible du corps masculin) peuvent à elles seules amener à l’orgasme.
Quand la bouche entre en action
L’orgasme masculin peut bien sûr se déclencher sous l’effet de caresses plus douces que les caresses manuelles, celles de la bouche. Dans ce cas, les contacts sont encore plus subtils que ceux d’une main.
En effet, la bouche peut prodiguer des contacts extrêmement divers, par les lèvres, la langue, les dents, les joues… Elle peut caresser, mordiller, lécher, embrasser, mais aussi imiter une relation de pénétration avec ses va-et-vient.
Attention, si votre partenaire n'est pas régulier, pensez que le préservatif est ici indispensable pour éviter les infections sexuellement transmissibles par le sperme.
Et du côté des femmes ?
Le sexe féminin peut aussi apprécier les caresses prodiguées par une bouche sensuelle. Et le clitoris reste, pour la plupart des femmes, le point le plus réactif, le plus à même de déclencher l’orgasme. Langue, lèvres, dents (mais doucement), salive, souffle de l’air… Tous les contacts peuvent le stimuler.
Mais ne vous privez pas d’explorer son environnement. Les petites lèvres que l’on appelle aussi les nymphes sont des organes très érogènes, de même que le vestibule, espace rose situé entre ces deux petites nymphes. La zone située au-dessus du clitoris est très réceptive aux pressions appuyées car elle contient les racines du clitoris très riches en capteurs de volupté.
Amour sans pénétration : les problèmes de santé rencontrés
Si la pénétration est souvent vue comme le moment clé du rapport sexuel, elle n’est en revanche pas toujours possible. Parfois, l’acte de pénétrer est difficile, laborieux, voire impossible à cause d’un vaginisme ou d’un trouble de l’érection.
Du côté de l’homme, il peut s’agir d’une érection qui ne fonctionne pas bien, d’un médicament nocif pour la sexualité ou d’un problème de santé.
La femme, elle, peut souffrir d’une mycoses, de douleurs, ou de sécheresse vaginale importante.
Les femmes peuvent aussi souffrir de "vaginisme" (peur panique de la pénétration, ndlr) qui peut être lié à des douleurs pendant la pénétration lors de précédents rapports ou à un traumatisme passé non résolu.
Quand les causes sont psychologiques, il s’agit d’un blocage (impossibilité d’être pénétrée pour la femme ou absence d’érection pour l’homme) que notre cerveau met en place à l’idée même de la pénétration. Il est alors très important de rassurer son partenaire, tout en essayant de trouver de nouveaux terrains de jeu sans passer forcément par la pénétration.
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