La levrette : des douleurs qui "tapent"
Non, messieurs, la levrette n’est pas la position préférée des femmes… loin de là ! Si certaines y prennent du plaisir, la plupart préfèrent l’éviter.
Pourquoi ? Parce qu’elle peut être à l’origine de douleurs, en particulier si la femme a un utérus rétroversé, en raison d’une pénétration très profonde. "Dans le cas d’un utérus rétroversé, il y a moins d’espace pour le pénis lors de la pénétration. La femme éprouve alors des douleurs avec la sensation qu’on "tape" sur le col de son utérus" explique Nathalie Giraud-Desforges.
C’est aussi une position dans laquelle la femme peut avoir une image dégradante de son corps et une sensation de perte de contrôle. "Une femme qui n’aime pas son corps n’aime généralement pas la levrette. Elle est confrontée à ses seins qui tombent et bougent beaucoup. Dans cette position, la femme est passive : c’est l’homme qui donne le tempo. Elle ne peut rien contrôler, ni même voir son partenaire qui est dans son dos" ajoute Nathalie Giraud-Desforges.
La cowgirl inversée : l'impression d'être soumise
Voilà une position que les femmes n’approuvent pas. Chevauchant son homme, la femme lui tourne le dos. Résultat, si monsieur a une vue imprenable sur son dos et ses reins, la femme, elle, ne peut contempler que … les pieds de son homme.
"La femme peut alors avoir le sentiment d’être soumise, objet de désir" explique Nathalie Giraud-Desforges. De plus, bien que la femme puisse contrôler la cadence grâce au mouvement de ses reins, "la cowgirl inversée implique une pénétration profonde, au même titre que la levrette et peut donc engendrer des douleurs, en particulier en cas d’utérus rétroversé" ajoute Nathalie Giraud-Desforges.
Le 69 : un plaisir réduit pour elle
Faire deux choses en même temps est toujours compliqué… en matière de sexe aussi ! Dans cette position, l’homme et la femme donnent et sont censés recevoir du plaisir en même temps… Et c’est bien là le "problème".
"Si la femme s’occupe de son partenaire, elle ne parvient pas à prendre du plaisir en même temps. Et si, en plus, c’est elle qui se retrouve sous son partenaire, elle peut avoir une sensation de soumission qui peut lui être désagréable" précise Nathalie Giraud-Desforges.
Le grand écart : difficile de se sentir à l'aise
A moins de faire preuve de beaucoup de souplesse, certaines positions mettent notre corps à rude épreuve… c’est le cas du grand écart !
"Sur le dos, les jambes écartées, l’homme prend appuis sur les cuisses de sa partenaire, ce qui peut faire particulièrement mal aux adducteurs. C’est aussi une position qui demande une grande acceptation de son corps et de son sexe puisque la femme s’offre littéralement à la vue de son partenaire" explique Nathalie Giraud-Desforges.
Le missionnaire : une position qui bloque le clitoris
Contrairement aux idées reçues, les femmes actives n’apprécient pas particulièrement la position du missionnaire.
"Dans la position du missionnaire, la femme supporte totalement le poids de son partenaire… ce qui peut être oppressant s’il est lourd ou costaud et qu’il repose sur sa conjointe. Bien que cette position permettent les baisers et les regards, elle ne laisse à la femme que très peu d’amplitude du bassin ainsi que peu d’accès à son clitoris. Résultat, elle est soumise à la cadence de l’homme" ajoute la sexothérapeute.
La brouette : la sensation d'être un objet
De manière générale, les positions acrobatiques comme la brouette, qui réclament beaucoup de force, ne sont pas appréciées des femmes. "Non seulement la brouette demande beaucoup de force et de dextérité mais également une grande confiance en l’autre.
Si elle est faite à la demande de l’homme, la femme peut avoir la sensation d’être prise pour un objet (une brouette donc !), d’autant plus qu’elle tourne le dos à son partenaire… un ensemble pas très engageant" conclut Nathalie Giraud-Desforges
Nathalie Giraud-Desforges est aussi la fondatrice de Piment Rose.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.