Enfant mort-né : 3 causes possibles de mort in utero©iStockIstock

Enfant mort-né : définition

Par définition, on entend par enfant mort-né un bébé décédé avant qu'ait été faite la déclaration de naissance à l'état civil. Il peut s'agit d'un enfant déjà mort dans le ventre de sa mère, ou bien d'un enfant qui décède dans les heures qui suivent sa naissance.
Il existe trois causes possibles de mort in utero.
Les causes maternelles les plus fréquentes sont dues à l'hypertension artérielle et aux conséquences que celle-ci peut induire comme une pré-éclampsie. La prise de toxiques, d'alcool ou de médicaments, un traumatisme (accident de voiture, chute...), le diabète, un lupus érythémateux disséminé ainsi qu'une maladie de la thyroïde sont également des facteurs de risque de mort in utero.
Les causes infectieuses les plus courantes sont causées par le virus de l'herpès, le cytomégalovirus, la toxoplasmose, la listériose, la rubéole.
Les causes liées à la grossesse elle-même peuvent être provoquées par un placenta praevia (mauvaise position du placenta), une anomalie du cordon ou un dépassement du terme de la grossesse.

Quels sont les signes annonciateurs d'une mort in utero ?

Le premier signe qui donne l'alerte à la maman est l'absence de mouvements de son bébé. Il arrive également que certaines femmes aient une montée de lait au moment du décès de l'enfant. Au moindre doute, rendez-vous chez votre gynécologue ou aux urgences afin que les médecins réalisent une échographie et un monitoring dans le but de voir et entendre les battements du cœur du fœtus. Si la mort est constatée, un accouchement est programmé soit par les voies naturelles, soit par césarienne. Il est important de réaliser une autopsie pour rechercher les causes exactes de la mort afin d'éviter une récidive lors d'une prochaine grossesse.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.