La revanche romantique
Mise en scène : Organisez un super (et faux) dîner romantique : chandelles qui dégoulinent, faux caviar, champagne sans bulles et une bague...à lui rendre !
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Tout le monde il est beau...Vous lui dites : "Puisqu'en 8 ans tu n'as pas été capable de m'organiser un seul dîner comme celui-ci, je voulais te montrer comment on fait, ça m'a pris une heure !" Ou pire, le message dans le ciel accroché à un avion : "Je te quitte" en lettres manuscrites...
En chantant...
Mise en scène : Faites lui un show de rupture digne de Sylvie Vartan avec un Best of des plus belles chansons de rupture...
Vous lui dites : ''"Si seulement tu m'avais dit la vérité, nous ne serions pas sur le point de nous quitter... A présent, tu peux t'en aller !"''
Si il vous réplique avec des ''"Ne me quitte pas"'' ou des ''"T'en vas pas comme ça"'', rétorquez-lui avec le tube interplanétaire de Sophie Favier ''" Ce mec là m'exaspère...ticticticticticticatac"'' Pour porter un coup définitif à la fameuse capacité d'écoute dont il se vante, vous pouvez aussi inviter Jean-Louis Aubert qui lui chantera en boucle : ''"Voilàààà, c'est fini..."'' pour qu'il comprenne mieux.
La version amicale
Mise en scène : Rien de tel qu'une bonne tape dans le dos pour débuter une super discussion entre potes !
Vous lui dites : "De toute façon, niveau sexe, je n'arrivais pas à m'empêcher de rire... C'était un peu comme si je faisais ça avec mon frère, tu vois ? Mais restons amis, puisque nous l'étions déjà... "
Méthode culpabilisante
Mise en scène : Surprise ! Vous lui rendez un boite pleine de ses cadeaux : c'est-à-dire une boite vide ! Bref, la monnaie de sa pièce, œil pour œil, dent pour dent. Bref, rien pour rien... Et beau retour à l'envoyeur pour toutes ces méchancetés que vous avez accepté sans ciller pendant des mois...
Vous lui dites : "Tu me dis tout le temps que je suis chiante, que je suis grosse et que je parle trop, alors si je peux te soulager... Non, vraiment, tu devrais être ravi, je le fais pour toi tu sais..."
Version coma...
Mise en scène : Du jour au lendemain, comme après avoir subi un choc prophylactique (trop bu de lait ?), vous prétendez ne plus le reconnaître... La David Copperfield qui sommeille en vous essaie de le faire disparaître de votre mémoire pour qu'il se volatilise pour de vrai par la suite...
Vous lui dites : "Ah bon, on était vraiment ensemble ? Ah mais j'avais oublié, j'avais pas du tout compris ça moi... Oh, désolée monsieur, mais je ne vous reconnaît pas".
Bon, ça fait un peu "Plus belle la vie", mais ça devrait marcher avec un interlocuteur crédule (ils le sont souvent...).
Plus fourbe encore, le coup du "Je suis partie acheter des allumettes" et ne jamais revenir... C'est un peu macho, mais ça le fait aussi.
L'alternative Amélie Poulain
Mise en scène : Vous changez régulièrement la taille de ses chaussons, vous avancez l'heure du réveil matin à 4 h. Vous changez la chambre de place tous les jours et falsifiez même votre prénom sur votre carte d'identité. Pire, vous changez de langue et lui faites croire que vous n'avez jamais parlé français...Le fou, c'est lui. Très pratique pour se débarrasser d'un homme trop gentil à qui on ne peut rien reprocher (les pires !). Vous pouvez utiliser l'hypnose si vous êtes pressée.
Vous lui dites : Mais Jean-Pierre, pourquoi veux-tu que l'on m'appelle Christine ?
Façon vacances
Mise en scène : Vous organisez un super voyage au bout du monde pour tous les deux, un billet A/R pour vous et aller simple pour lui. Sans lui dire bien entendu... Une fois sur place, vous vous efforcez de lui donner envie de quitter sa vie monotone pour ce sublime paradis perdu ! A la fin, quand il est bien convaincu de sa nouvelle destinée, vous lui dites que ce n'est peut-être pas votre vie à vous... Voilà.
Vous lui dites : "Je sens bien que nos chemins se séparent John, nous n'avons plus les mêmes envies. Déjà la semaine dernière au supermarché quand je voulais des chipo's et toi tu as pris des merguez...".
Bref, de toute façon, lui là-bas et vous sans lui, tout le monde est au paradis !
Façon maman
Mise en scène : Ménage, repassage, abstinence...Puisqu'il vous traite comme sa mère : prenez le à son propre piège ! D'abord, vous lui aménagez une chambre dans son bureau. Pour qu'il soit plus tranquille. Puisqu'il s'y sent si bien, vous lui proposez même de faire chambre à part. Puis, pourquoi pas appart' à part ? Mieux, c'est même vous qui lui louez ! Il est si indépendant... Une vraie maman qui fait tout pour que son fiston vole de ses propres ailes.
Vous lui dites : "Bon Tanguy, tu as 45 ans, il est temps pour toi de quitter la maison. Tu as besoin de calme et de tranquillité, je pense que c'est mieux si tu pars vivre ta vie... Et surtout, ne t'inquiète pas pour moi..."
Façon pas cool du tout !
Mise en scène : Après lui avoir proposé d'inviter votre mère à venir vivre chez vous, vous lui infligez un défilé permanent de jogging's tous plus informes les uns que les autres, pas coiffée, avec en plus de gros pulls sur le dos et un pot de Nutella dans les mains... Bref, vous essayez de le dégoûter de vous...Vous devenez l'incarnation due tue l'amour faite femme. La gentille Cendrillon se transforme en Carabosse, le cygne en vilain canard.
Vous lui dites : "J'ai bien envie d'essayer de nouveau trucs sexuels avec toi chéri... Qu'on se roule dans la confiture tous nus...", ou "Tu veux pas qu'on aille en vacances à Vesoul ?" ou "Tu ne trouves pas qu'il est sexy ce Cauet ?"
Façon révélation !
Mise en scène : Tel un rebondissement de sitcom, vous lui annoncez tout de go que votre nouvelle religion ne permet plus les relations avec les hommes (sur la terre).
Vous lui dites : "Oui, je rentre dans les ordres et je dois me séparer de toi pour un autre homme, plus grand que tous les hommes réunis."
Ou mieux, pour une femme : révélez lui que vous assumez enfin votre vérité et que vous aimez Jeanne, votre collègue de bureau. Il ne pourra pas lutter contre votre nouvelle vie de lesbienne...
Version prétexte
Mise en scène : Pas vraiment douée pour les explications directes, vous usez de tous les principes pour le mettre en valeur et vous accabler de toutes les erreurs.
Vous lui dites : "Va t-en ! C'est pour ton bien..." ou "Je ne te mérite pas" dans la version hypocrite. "Je pense que je fais la plus grosse connerie de ma vie, mais je te quitte."
Pas à une contradiction près, version cornélienne : "Je t'aime mais je te quitte".
Il ne comprend plus rien, vous lui dites qu'il est trop bien, c'est un comble mais il ne vous contredira pas, il vous respecte trop...
Version pro
Mise en scène : Après l'avoir convoqué dans votre bureau, vous lui expliquez qu'il arrive à la fin de sa période d'essai, mais que son stage n'a pas été concluant.
Vous lui dites : "Navré, mais tu es viré ! Passes donc prendre ton chèque à la compta..."
Vous partez dans de grandes considérations sur le rapport investissement-rentabilité des relations amoureuses avec une froideur qui va le faire fuir.
Et oui, l'amour c'est toujours un CDI !
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