Hypothyroïdie : les algues, alliées ou dangers ?

Les personnes souffrant d’hypothyroïdie sont touchées par des symptômes divers tels que la fatigue, une faiblesse musculaire, une sensation de froid, la dépression, une chute de cheveux importante, une rétention d’eau, la perte ou la prise de poids ou encore une peau très sèche. Pour tenter de faire face à cette maladie, certaines personnes s’orientent vers des traitements naturels composés d’algues sèches, fraiches ou encore sous la forme de compléments alimentaires.

Pourquoi les algues ? Elles sont réputées riches en iode. Or, une alimentation carencée en iode, fréquente dans les régions éloignées de la mer, peut provoquer une hypothyroïdie.

Des algues pour soigner l’hypothyroïdie ?

Outre la spiruline, vedette des compléments alimentaires, les algues peuvent être cuisinées. C’est le cas de l ’algue nori, qu’il faut simplement humidifier et ajouter à vos plats, l’algue kombu, qui peut être directement cuisinée, l’a lgue wakame, qu’il faut cuire, les spaghettis de mer ou encore l’algue duse qui n’a pas besoin de cuisson. Ces algues ont toute la réputation d’être riches en iode, un oligo-élément essentiel au fonctionnement de la glande thyroïde.

Une déficience en iode est généralement constatée chez les personnes vivant en zone urbaine, dans les régions éloignées de la mer et ne consommant pas de produits de la mer. Cette déficience est souvent associée à une augmentation du volume de la thyroïde avec l’apparition d’un goitre. Il est aussi très important pour les femmes enceintes et en période d’allaitement de faire attention à leur apport en iode. Une carence en iode peut avoir des effets directs sur l’enfant à naître et entrainer un retard mental.

Se supplémenter en algues, donc en iode, pourrait donc avoir des effets bénéfiques sur la santé de votre thyroïde à condition de doser votre traitement de manière très sérieuse, rigoureuse et adaptée à votre cas. Chez l’adulte, il est recommandé de consommer 1 50 microgrammes d’iode par jour. Or, certains compléments alimentaires vendus en pharmacie ou dans les magasins bio contiennent des doses bien plus élevées, les doses qui peuvent s’avérer dangereuses pour la santé.