- 1 - De la chaleur pour détendre les muscles
- 2 - Bicarbonate et lavande dans l'eau du bain
- 3 - Le massage à l'arnica pour détendre les muscles
- 4 - S'hydrater pour "rincer" les muscles
- 5 - Une tisane diurétique pour mieux éliminer
- 6 - Le cassis, antidouleur naturel
- 7 - S'étirer et bouger !
- 8 - Paracétamol et Aspirine
- 9 - Les courbatures peuvent être un signe de...
De la chaleur pour détendre les muscles
La chaleur détend les muscles et permet à la circulation d'éliminer les toxines responsables des courbatures en augmentant la dilatation des tissus et le flux sanguin.
Douche, bain chaud, sauna, hammam... un quart d'heure de chaleur suffit pour soulager les courbatures.
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Le bicarbonate alcalinise le bain et rééquilibre le Ph des tissus musculaires à travers la peau. En effet, l'accumulation des toxines dans le muscle induit un excès d'acidité. Dans une baignoire moyenne, une tasse suffit.
La lavande relâche et draine le muscle. On trouve des préparations toutes faites dans le commerce, mais on peut la réaliser soi même avec un verre de lait entier au quel on ajoute 3 à 4 goutes d'HE de lavande. Pour bien diluer, placer le verre sous le robinet de l'eau en remplissant la baignoire.
Le massage à l'arnica pour détendre les muscles
Les massages détendent le muscle, drainent et font pénétrer l'huile par friction. L'huile végétale d'arnica est antalgique, décontracturante et améliore le drainage. On peut y ajouter des huiles essentielles pour en booster l'effet : la lavande, qui a les mêmes propriétés et les renforce, le romarin, anti-inflammatoire et réparateur, la menthe, rafraichissante et anesthésiante ou encore la camomille réparatrice et antispasmodique.
Comptez 2 gouttes d'HE pour une cuillère à soupe d'huile végétale (maximum 10 % d'HE).
Attention : jamais d'huile essentielle pure sur la peau !
A noter : L’arnica peut aussi être pris en homéopathie. Arnica Montana en 9CH, 5 granules toutes les heures, puis espacer les prises lorsque la douleur diminue.
S'hydrater pour "rincer" les muscles
Pendant l'effort, le corps élimine les toxines issues de l’activité des muscles par l'urine et la sueur. Il faut donc boire avant, pendant, et après l'effort, pour que les muscles se débarrassent des toxines accumulées. Comptez 1,5 L à 2 L de liquide par jour, à voir à la hausse s'il fait chaud.
Une tisane diurétique pour mieux éliminer
Pour accélérer l'élimination des toxines, le Dr Jean-Christophe Charrié conseille d'utiliser le chrysentemum américanum, que l'on trouve en pharmacie et qui active le drainage, mélangé à de la mélisse, relaxant musculaire. A quantité égale, une boule à thé pour une tasse, à infuser pendant 15mn.
Le cassis, antidouleur naturel
Le cassis stimule les glandes surrénales qui fabriquent les corticoïdes naturels luttant contre la douleur et l'inflammation. Le macérat glycériné de bourgeon de cassis est sa forme la plus active.
On le trouve en pharmacie sous forme concentrée ou diluée en première décimale D1. Pour la D1, utiliser entre 25, 50, 75, 100 gouttes selon l'intensité de la douleur, 3 fois par jour. Maximum 1 goutte pour 1 kg chez l'enfant. Diviser la dose par 10 pour la forme concentrée.
En cas de doute sur la posologie, demandez conseil à un pharmacien.
S'étirer et bouger !
Le muscle courbaturé reste contracté, il a besoin d'énergie et se nourrit des toxines qu'il accumule. En l'étirant, on crée une tension inverse qui le libère.
Il faut aussi bouger pour dérouiller les muscles et les drainer. Choisir un exercice doux, marche, vélo (sur du plat!), natation... et penser à bien respirer pour bien oxygéner le sang et les muscles.
Paracétamol et Aspirine
Paracétamol et aspirine sont des grands classiques contre la douleur. L'aspirine à l'avantage de fluidifier le sang ce qui peut aider la circulation, mais peut faire l'objet de contre-indications. Quand au paracétamol, pris trop fréquemment, il peut fatiguer le foie. Soyez prudent, prenez-en un déjà un et attendez le résultat.
Les courbatures peuvent être un signe de...
Si les courbatures s'accompagnent de fièvre, il y a sûrement un virus là dessous ! Tournez-vous vers votre médecin. Il peut aussi s'agir d'un traitement inadapté. Cela arrive souvent avec les anti-cholestérol. Si c'est votre cas, parlez-en à votre médecin. Il fera un dosage des enzymes musculaires, témoin de la dégradation des fibres musculaires. Si les CPK sont élevés, il faut changer le traitement.
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