Mon avis de médecin sur le Samadeva@pxhere.com
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Médecin et praticienne du Samadeva

J'ai été médecin de famille jusqu'à ma retraite, et, ayant suivi en parallèle une formation de praticienne euphoniste énergéticienne du Samadeva, j'en ai intégré les méthodes et l'état d'esprit à ma pratique médicale. Ce fut vraiment une intégration, car bien sûr je n'ai jamais renié ni ma formation scientifique, ni la démarche diagnostique et thérapeutique que j'avais apprise durant mes études, qui commence par l'anamnèse des troubles et par un examen clinique correct, éventuellement éclairé par des examens de sang ou d'imagerie médicale.

Le Samadeva est un ensemble de méthodes de bien-être, de développement personnel, de réalisation de Soi, comme le yoga, la méditation, mais aussi la percussion de points d'acupuncture, les massages… Cependant, au-delà de cette approche individuelle, il peut être un complément utile pour les patients, s'il est utilisé à bon escient par des thérapeutes confirmés.

Être médecin « généraliste » suppose une vision « générale » du patient et de ses différents troubles, ainsi qu'un questionnement sur des aspects qu'il ne mentionne pas forcément, focalisé qu'il est sur ses symptômes (il s'agit le plus souvent du contexte psychologique, familial, professionnel et des stress divers).

Ma formation en homéopathie classique, que j'ai débutée après 15 ans de médecine générale, m'a ouvert les yeux sur l'importance du terrain : chez quelle sorte de personne cette maladie survient-elle ?

A l'époque où on a commencé à parler du « parcours de soin coordonné », une initiative administrative qui avait pour but d'éviter des dépenses de santé inutiles, cette notion de parcours de soin a pris pour moi une autre dimension, en lien avec l'intégration des méthodes du Samadeva.

Comprendre le malade dans son ensemble…

Issues de différentes médecines traditionnelles et adaptées par Idris Lahore à notre époque, les connaissances, les méthodes et les pratiques du Samadeva conduisent à voir dans l'être humain bien plus qu'un corps en souffrance. Alors, à la question "chez quelle sorte de personne ce trouble survient-il ?", s'ajoute une autre question : "à quel niveau de l'être humain ce trouble a-t-il sa source ?" On peut penser en effet que tant qu'on soignera le trouble en-dessous du niveau de l'origine la plus probable, ce trouble réapparaîtra, sous une forme ou une autre. Par exemple, les médecins connaissent bien les crises d'asthme qui peuvent survenir après qu'un eczéma ait été « rentré », c'est-à-dire supprimé par des méthodes thérapeutiques ne tenant pas compte de la totalité de l'individu malade.

La notion de niveaux de thérapie nous emmène d'abord au niveau du corps physique, matériel, puis à celui du « corps de biochimie », bien connu de la médecine moderne au travers des examens sanguins et des médicaments de synthèse.

Vient ensuite le « corps biophysique », c'est-à-dire notre architecture électromagnétique, puis le « corps d'émotions », lui-même conditionné par notre « corps cognitif ou intellectuel », nos façons de penser, de voir la vie, les autres et le monde.

Au-delà encore, se trouve le corps d'énergie, constitué par les méridiens (que les traditions moyen-orientales appellent Silsilla) dans lesquels circule une énergie.

Comprendre le malade dans son ensemble…

On peut se représenter ces différents "corps", et donc ces niveaux de thérapie, comme disposés sur une échelle, les éléments les plus bas étant les plus matériels et les plus hauts, les plus subtils. A partir de là, nous pouvons comprendre que ces différents niveaux sont interdépendants. Ainsi une émotion "négative" va se répercuter vers le « haut », entraînant une perturbation énergétique, et vers le « bas », entraînant des troubles de la biochimie (par exemple une augmentation du cortisol) ou corporel (par exemple lumbago).

Mais ce n'est pas tout. Il existe un autre « corps ». Nous pourrions dire, comme pour les corps précédents, un autre « champ ». Il s'agit du champ systémique. Il est constitué des liens qui nous relient à notre famille, à nos ancêtres même lointains, et à tous les systèmes professionnels, sociaux auxquels nous appartenons. L'être humain est par nature en interrelation avec d'autres. Même les plus solitaires ! Tous les événements qui atteignent quelqu'un ont un impact plus ou moins fort sur les autres membres de son système, et ce, souvent à leur insu. Dans une certaine mesure, cette interdépendance peut être une des causes de nos troubles et maladies, physiques ou psychologiques, nos difficultés relationnelles, nos échecs récurrents…

Comprendre le malade dans son ensemble…

Enfin, il existe un autre « corps », nous parlerons plutôt d'une autre « dimension » de l'être humain, c'est sa dimension spirituelle. C'est un mot qui peut répondre à des définitions différentes, et qui peut susciter une négation énergique. En effet, nous sommes à une époque imprégnée de matérialisme. Le Samadeva considère que l'être humain a une essence spirituelle porteuse de grandes qualités humaines et d'un destin qui lui est propre. Certains considèrent que cette essence est liée à un "karma", selon une loi de causes à effets rattachée aux notions de réincarnation et de succession de vies…

Parfois, la nostalgie de cette dimension spirituelle s'exprime par des troubles psychiques ou physiques, une insatisfaction de la vie, à distinguer d'un état dépressif purement psychologique.

Et c'est en remontant les niveaux de thérapie qu'un autre éclairage du parcours de soin m'est apparu.

… Et le soigner !

Par exemple, une personne atteinte d'une maladie grave sera orientée vers un spécialiste et suivra les thérapeutiques prescrites, lesquelles sont souvent très efficaces, mais dont les effets latéraux peuvent être parfois invalidants.

Dans le cadre du Samadeva et de son approche respectueuse et complémentaire des médecines conventionnelles, le traitement du terrain et la restauration des fonctions altérées par la maladie ou par ses traitements pourra se faire par exemple par des "Arkana" (exercices) thérapeutiques ou par la pratique du Yoga de Samara (l'un et l'autre agissant au niveau psychocorporel). D'autres approches peuvent aussi être bénéfiques : la phytothérapie (niveau biochimique), l'homéopathie (niveau biophysique), les méthodes énergétiques (Samadeva Énergétique de l'Ayurveda, Reiki Tao Tö Qi, techniques énergétiques par les méridiens…). Une constellation familiale et ancestrale permettra de dénouer certains nœuds transgénérationnels qui participent du trouble. Enfin, en respectant le mouvement propre du malade et son rythme, il est possible de questionner le patient sur le sens qu'il donne à sa vie, sur le sens possible de cette maladie pour lui, sur son aspiration spirituelle.

L'expérience montre qu'il semble utile d'agir à tous les niveaux, dans un véritable parcours de soin coordonné, où chaque connaissance, chaque technique est utilisée en connaissance du niveau auquel elle agit.

Au-delà de leurs actions de potentialisation des thérapeutiques conventionnelles, les connaissances et méthodes du Samadeva constituent une forme de prévention, en rétablissant au fur et à mesure les déséquilibres dus à la posture, à l'alimentation, aux stress, aux conflits familiaux ou professionnels, aux influences transgénérationnelles, au matérialisme excessif, source d'angoisse. Ces méthodes participent à un mieux-être physique et psychologique, et à une amélioration des relations sociales, familiales, professionnelles.

Les Maîtres de Samara, une ancienne tradition de la Russie occidentale actuelle, disaient du Yoga de Samara que c'était une « méthode de l'éternelle jeunesse, qui permettait de prendre de l'âge sans devenir vieux ! »

Quelques cas concrets…

Je voudrais illustrer cette approche par quelques exemples issus de mon expérience.

Une femme ayant eu de multiples accidents, souffrant depuis des années de douleurs chroniques peu soulagées par les multiples traitements conventionnels et non conventionnels, vient une fois par semaine à la séance hebdomadaire de Yoga de Samara que je propose. Elle en retire un bien-être et une nette diminution de ses douleurs, ceci jusqu'à la semaine suivante, au point que son employeur lui permet de sortir plus tôt pour participer à la séance.

Quelques cas concrets…

Un homme, ouvrier métallurgiste, est envoyé par son épouse à mon cabinet pour un eczéma des mains qui dure depuis des années. Après quelques questions, il découvre lui-même que cet eczéma est apparu à la naissance de son fils, dix ans auparavant. Sa femme a failli mourir après l'accouchement, ce qui lui a occasionné, selon ses mots, « un gros coup de stress ». Deux séances de techniques énergétiques par les méridiens, en particulier une méthode de percussion de points d'acupuncture appelée "7 Lataïf" ou "7 points", centrées sur le déroulement de cet accouchement, feront disparaître la quasi-totalité de l'eczéma.

Une femme ayant eu des infections du rein à répétition en développa une nouvelle après l'accident vasculaire cérébral de son mari. Conjointement à un traitement conventionnel, une constellation montra l'origine transgénérationnelle du trouble et à ce jour, elle n'a plus refait de pyélonéphrite.

Un jour, une femme vint me voir au cabinet et d'emblée, elle me dit qu'elle n'était pas malade et qu'elle avait tout : un mari attentionné, de beaux enfants, une profession qui lui plaisait, et pourtant, elle se sentait insatisfaite. Son mari, ses amis lui disaient que vraiment elle n'était pas normale. Serait-elle en train de devenir folle, ou déprimée ? En évoquant avec elle les différents sens que l'on peut donner à sa vie, elle comprit que son aspiration spirituelle n'était pas comblée, et cela lui suffit pour qu'elle reparte rassurée, et se sente libre d'entreprendre éventuellement un cheminement spirituel qui lui conviendrait.

J'ai présenté les succès que m'ont apporté l'application des méthodes du Samadeva auprès des patients. Mais comme toute approche, elle a aussi ses limites et ces méthodes ne peuvent se substituer à une consultation ni à un suivi médical sérieux. En effet, l'approche médicale conventionnelle reste bien sûr nécessaire comme base de toute approche non conventionnelle.
L'exercice de la médecine nous apprend l'humilité devant la complexité de l'être humain, devant la multiplicité des influences qui peuvent causer ses maladies, mais aussi devant le destin particulier de chacun, et sur lequel nous n'avons parfois aucune prise.

Pour conclure, il est certain que la meilleure thérapie reste la prévention.
Moi-même, ayant bientôt 70 ans, je pratique les méthodes du Samadeva régulièrement, en particulier le Yoga de Samara, et bien qu'ayant un médecin traitant officiel, je ne lui ai pas rendu visite depuis de nombreuses années….

Dr Clara Naudi

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