L'endométriose, une affection chronique affectant environ 10 % des femmes en âge de procréer, touche près de 190 millions de personnes dans le monde. Cette condition se manifeste par la présence de tissu similaire à l’endomètre, mais à des endroits inappropriés comme les ovaires ou la paroi pelvienne. Bien plus qu’une simple douleur menstruelle, l'endométriose entraîne des symptômes variés et souvent sévères.
Pour explorer l'endométriose sous un angle plus personnel, découvrez la vidéo de Bertille Flory en fin d'article.
Quand la douleur devient une réalité quotidienne
Les douleurs pelviennes intenses, les menstruations abondantes, les douleurs lors des rapports sexuels et les difficultés de fertilité sont des symptômes fréquents. Environ 30 à 50 % des femmes touchées ont des difficultés à concevoir un enfan t. Cette maladie n'affecte pas seulement la santé physique, mais aussi la qualité de vie, en perturbant le quotidien et le bien-être général.
Détecter l’endométriose : un chemin semé d’embûches
Le diagnostic de l'endométriose est souvent complexe, avec un retard moyen de 7 à 10 ans après l’apparition des premiers symptômes. Les causes précises restent incertaines, mais des recherches suggèrent une prédisposition génétique et des hypothèses telles que la rétrogradation du flux menstruel.
"La chirurgie de référence pour l’endométriose est la cœlioscopie. Mais la méthode préférentielle pour le diagnostic c’est l’échographie pelvienne puis l’IRM", explique Bertille Flory, aujourd'hui patiente experte.
Traitements disponibles : de l’espoir à la gestion quotidienne
Les options de traitement varient, allant des médicaments anti-douleur et des thérapies hormonales aux interventions chirurgicales pour enlever les lésions. Ces traitements visent à soulager la douleur et ralentir la progression de la maladie, avec un objectif de meilleure qualité de vie pour les personnes affectées.
Une meilleure alimentation pour lutter contre l'endométriose
Réduire l’inflammation grâce à l’alimentation peut améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’endométriose.
Les produits contenant du gluten et du lactose sont à limiter. Préférez les farines de riz ou de sarrasin, et remplacez les produits laitiers par des alternatives végétales.
Il est également nécessaire de limiter la caféine et l’alcool. Optez pour la chicorée ou des infusions à la place du café. Limitez l’alcool, en privilégiant des boissons comme le kombucha ou le kéfir.
Réduisez la viande rouge et les produits transformés. Préférez les protéines végétales et les édulcorants naturels comme le miel ou le sirop d’agave !
Dans une vidéo disponible juste en bas de l’article, Bertille Flory, offre un regard précieux sur les défis quotidiens et donne des conseils clés pour gérer au mieux cette maladie. Elle a également sorti un ouvrage sur le sujet : “Endométriose - Prendre le dessus sur la maladie !”
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Pour en savoir plus, visitez : https://www.endholistic.fr ou https://endholistic.podia.com/
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