Louise originaire de Londres, aujourd’hui âgée de 42 ans témoigne au magazine Glamour UK le vécu de sa maladie et notamment l’annonce du diagnostic. Un signe atypique l’a conduite à consulter un médecin lorsqu’elle avait 27 ans.
Le cancer vulvaire est un cancer gynécologique qui touche plus particulièrement les femmes de plus de 70 ans. Ce cancer rare touche une femme sur 100 000 par an, ce qui représente moins de 5 % des cancers féminins.
À 27 ans, rien ne présageait que cette jeune Londonienne, professeur de Yoga, puisse être atteinte de cette maladie. Pourtant une gêne a commencé à la mettre mal à l’aise. " J'avais 27 ans, mon fils avait environ neuf mois et j'ai remarqué une tache sur ma vulve. J'étais mal à l'aise dans mon jean et je ne voulais pas coucher avec mon mari à cause de ça car je ne voulais pas qu’il puisse la voir, mais dans le même temps je me disais : c'est juste une tâche, ça va disparaître ", se souvient-elle.
" Une fois les ganglions lymphatiques retirés, j'ai eu des fuites de liquide lymphatique pendant des jours "
Après plusieurs semaines, cette tâche s’est mise à noircir. Louise décide alors de consulter un médecin. Une biopsie est faite. Le verdict tombe : un cancer. Pour son médecin l’évolution rapide chez la jeune femme nécessite une prise en charge chirurgicale urgente. "J’ai été opérée et ils ont fini par retirer mes petites lèvres gauches intérieures du vagin. Après avoir supprimé toute cette zone, ils n'étaient toujours pas sûrs d'avoir supprimé toute trace du cancer supprimée ", raconte Louise.
Pour éviter une propagation des cellules cancéreuses, la jeune femme s’est fait retirer les ganglions lymphatiques au niveau de l’aine. " La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y avait pas de cancer dans cette zone. J'ai eu beaucoup de chance : je n'ai pas eu besoin de chimiothérapie ni de radiothérapie ", exprime-t-elle.
Les suites opératoires se sont composées de quelques complications. " Une fois les ganglions lymphatiques retirés, j'ai eu des fuites de liquide lymphatique pendant des jours ". Un prélèvement bactériologique montre une infection. S’en suit une troisième hospitalisation.
La mère de famille explique lors de son témoignage à nos confrères britannique qu’après toutes ces péripéties, elle souffre aujourd’hui d’un lichen scléreux. Cette affection cutanée provoque des taches blanches qui se caractérisent par des démangeaisons importantes. Selon l’institut de régional du cancer de Montpellier, les cancers de la vulve sont plus fréquents chez les femmes présentant ce type de lésions. Il survient néanmoins le plus souvent chez la femme âgée. Louise reste un cas très atypique.
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