Pénurie de lait : 5 alternatives végétales au lait de vache

“Je pense que dans les mois qui viennent, on va avoir une pénurie de lait en France”, a alerté Yannick Fialip, éleveur et président de la commission économique de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), vendredi 5 août au micro de nos confrères de Franceinfo. En cause ? Les fortes chaleurs de ces derniers mois et le manque d’eau ont entraîné de mauvaises récoltes. Les éleveurs craignent de manquer de fourrage pour nourrir leurs bêtes cet hiver. Les canicules engendrent également une baisse de la production laitière car les vaches se nourrissent moins pendant ces épisodes, produisant moins de lait.

Quelles sont les alternatives au lait de vache ? On en parle en images.

Lait de vache : quelle est sa composition nutritive ?

Le lait de vache peut être consommé entier, demi-écrémé ou écrémé, allant du plus gras au plus léger. Le lait demi-écrémé présente de nombreux avantages nutritifs car il contient en moyenne pour 100 ml :

• 47 kcal
• 3,31 grammes de protéines
• 117 mg de calcium
• 167 mg de potassium
• 89,1 mg de phosphore
• 12,1 mg de magnésium
• 9,49 µg de vitamine B9
• 0,38 µg de vitamine B12

Néanmoins, c’est une boisson peu digeste et certaines personnes sont intolérantes au lactose. En consommer leur entraîne alors un inconfort digestif dont l’intensité des symptômes varient d’un individu à l’autre : excès de gaz intestinaux et gargouillis, sensation de ballonnement abdominal, crampes et douleurs abdominales, diarrhée.

Calcium : faut-il absolument boire du lait de vache ?

Les recherches visant à déterminer si le lait de vache contribue ou non à la bonne santé osseuse sont contradictoires.

Les recommandations françaises concernant les apports en calcium nécessaires à l’humain sont de 1000 mg chez les 19-23 ans et 950 mg chez les plus de 24 ans. “Les anciennes références nutritionnelles (les apports nutritionnels conseillés ou ANC) en calcium étaient de 500 mg chez le nourrisson, de 700 mg chez l’enfant de 4 à 6 ans, de 900 mg chez l’enfant de 7 à 9 ans et de 1200 mg jusqu’à 19 ans. Elles sont en cours de réévaluation”, précise l’Anses.

“Hormis les produits laitiers, certains légumes-feuilles et choux, les fruits secs et quelques eaux minérales sont également des sources non négligeables de calcium”, rappelle l’Agence nationale.