Désordre et bien-être : comment l'organisation peut transformer notre quotidienImage d'illustrationIstock

Le désordre et le chaos peuvent avoir toutes sortes d'effets, comme la baisse de productivité. À l’inverse, pour des spécialistes, le rangement réduit considérablement le stress. Selon une étude, cette activité procure des bénéfices psychologiques pour 30 % des sondés, il apporte un intérêt esthétique pour 48%, et permet de gagner du temps pour 32% et de la place pour 43% précise le site Psychologie.net.

"La maison est censée être notre sanctuaire. C'est l'endroit où nous nous sentons en sécurité", a expliqué au média britannique The Guardian, Errolie Sermaine, conseillère et psychothérapeute inscrite à la British Association for Counselling and Psychotherapy. "La désorganisation et le désordre peuvent entraîner une surcharge cognitive, ce qui rend difficile la concentration et l'exécution des tâche s. Au moment même où je vous parle, j'ai devant moi une pile de documents à traiter. Cela peut créer de la confusion et du stress à propos de ce que vous n'avez pas fait", explique-t-elle.

Plusieurs études appuient cette théorie selon laquelle le désordre peut être préjudiciable à notre bien-être. Pourtant, selon Errolie Sermaine, conseiller et psychothérapeute enregistré auprès de la British Association for Counselling and Psychotherapy, l'ordre d'une personne ne convient pas à tous. "Les normes sont différentes d'une personne à l'autre. Certains passent deux heures par jour à ranger, d'autres se contentent de dix minutes. Ce qui compte, c'est que si votre maison ne ressemble pas à ce que vous souhaitez, vous aurez du mal à vous détendre", précise-t-elle au média britannique.

"Lorsque nous donnons de l'attention à nos maisons, la vie s'améliore. Les épaules des gens se relâchent et ils commencent à parler de “Oh, nous pouvons enfin inviter des gens à dîner"

Plus étonnant, selon une étude publiée dans la revue BMC Geriatrics et menée par l'Institut de recherche Rotman (RRI), au Canada, les personnes âgées ayant consacré du temps au ménage ont un volume cérébral plus important et particulièrement leur matière grise. Elles seraient mieux protégées contre les risques de démence et de déclin cognitif : "La planification et l'organisation, impliquées dans les tâches ménagères, peuvent favoriser la formation de nouvelles connexions neuronales au fil du temps, même en vieillissant" , explique le Dr Nicole Anderson, auteur principal de l'étude.

"Ce que j'ai découvert grâce à mes recherches universitaires et en travaillant avec mes clients, c'est que lorsque nous donnons de l'attention à nos maisons, la vie s'améliore. Les épaules des gens se relâchent et ils commencent à parler de "Oh, nous pouvons enfin inviter des gens à dîner". En fait, en tant qu'organisateurs, nous donnons aux gens la permission de prêter attention à cette chose apparemment ennuyeuse", raconte au média britannique Caroline Roger, psychologue et organisatrice professionnelle en Grande-Bretagne.

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