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Facteurs de risque des baisses de tension

Les baisses de tension sont favorisées par divers facteurs de risque, tels que l’âge, des troubles du retour veineux ou une grossesse. Par ailleurs, un grand nombre de médicaments provoquent des chutes de tension comme effet indésirable. C’est notamment le cas des diurétiques, des antihypertenseurs, des vasodilatateurs ou encore des anxiolytiques. A ne pas négliger : la déshydratation peut, elle aussi, entraîner des troubles de la tension artérielle, ce qui s’observe notamment en période estivale en cas de canicule.

Quand dit-on que la tension est trop basse ?

La pression artérielle, communément appelée tension artérielle, est considérée comme normale à 120/80 mmHg (millimètres de mercure). On parle de tension artérielle haute lorsqu’elle excède 140/90 mmHg et de tension basse dès qu’elle est inférieure à 110/70 mmHg chez l’homme et à 100/60 mmHg chez la femme.

La première donnée correspond à la pression sanguine au moment où le cœur se contracte. C’est la pression artérielle systolique. La seconde donnée indique la pression artérielle diastolique, c’est-à-dire pendant la phase de relâchement du muscle cardiaque.

Tension artérielle basse : quand faut-il consulter ?

Dans la grande majorité des cas, une tension artérielle basse est moins inquiétante que la tension trop haute. Il est toutefois conseillé de consulter son médecin si la tension basse s’accompagne d’une fatigue qui s’installe et que la personne se plaint d’avoir les « jambes qui flageolent » depuis quelques jours. Des étourdissements à répétition accompagnés d’une baisse de la tension artérielle sont aussi des alertes qui doivent amener à consulter.

Quatre causes possibles de baisse de tension

Parmi les nombreuses causes de baisse de tension, retenons tout d’abord les hémorragies internes qui entraînent une importante perte de sang et, donc, une diminution du volume sanguin circulant. Deuxième cause envisageable : une intoxication aiguë (due à l’alcool, par exemple) ou un état de choc. L’hypotension peut également être liée à une maladie infectieuse, voire à une réaction allergique à une piqûre d’insecte ou à une morsure de serpent, par exemple. Enfin, une baisse de tension peut révéler une insuffisance cardiaque, maladie grave correspondant à l'incapacité du cœur à pomper suffisamment de sang.

Quand a-t-on recours à un holter tensionnel ?

Le holter tensionnel permet d’enregistrer l’activité cardiaque sur une période de 24 ou 48 heures. Le patient porte sur lui un boîtier et des électrodes sont placées sur sa poitrine. Il vaque à ses occupations habituelles, le holter enregistrant les données cardiaques. Ce type de dispositif est utilisé pour surveiller le rythme cardiaque chez les personnes qui sont équipées d’un pacemaker ou qui suivent un traitement contre l’arythmie. Il permet aussi de détecter des anomalies cardiaques ou coronaires. Il est donc possible que le port d‘un holter soit proposé par un cardiologue pour étudier plus en détail des chutes de tension inhabituelles.

Vidéo : La tension artérielle

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