L’ostéoporose est une affection caractérisée par la perte de densité osseuse et la dégradation du tissu osseux. Lors du processus de vieillissement, les os deviennent plus faibles, plus friables et moins denses. Ils cassent alors plus facilement, notamment ceux de la hanche, du bassin, de la colonne vertébrale, des jambes ou des poignets.
A lire aussi :
Pénurie de lait : 5 alternatives végétales au lait de vacheChaque année, l’ostéoporose est responsable, en France, de près de 400 000 fractures, qui ont parfois des conséquences importantes sur l’autonomie et la qualité de vie des personnes touchées. Le statut en calcium et en vitamine D est capital pour limiter cette maladie osseuse.
Selon Ameli.fr, « l ’ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme, en raison de la ménopause. En France, autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent de la maladie. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%. Cependant, les hommes sont également concernés par cette affection. Un malade sur quatre serait un homme. »
Vitamine D-Calcium : un duo gagnant
La vitamine D joue un rôle essentiel pour la santé des os. En effet, celle-ci favorise l’absorption par l’intestin des minéraux indispensables aux os (calcium, phosphore, magnésium…) et régule leur fixation dans l’os. La vitamine D permet aussi d’élaborer la structure de l’os, qui est faite de protéines, structure sur laquelle le calcium et les autres minéraux viendront ensuite se fixer pour la consolider. Sans vitamine D, le calcium ne peut pas se fixer. De plus, en quantité suffisante, la vitamine D donne le signal à nos gènes de fabriquer la quantité nécessaire de protéines pour réaliser la trame de l’os.
Pour un squelette solide, le calcium est un élément déterminant parce qu’il lui confère ses propriétés de rigidité.
Pour faire le plein de vitamine D, il faut miser sur une bonne alimentation : poissons gras, œufs, lait, boissons au soja ainsi que le foie de bœuf. Le corps la synthétise surtout grâce aux UV.
En cas de carence en vitamine D, le médecin peut prescrire un apport supplémentaire. Il s’agit généralement de quelques gouttes quotidiennes de D3 (mieux absorbée que la D2).
Il a démontré que l'association vitamine D-calcium réduit le risque de fracture du col du fémur chez les femmes de plus de 80 ans carencées et en institution.
La prise en charge de l’ostéoporose, Vidal
Vitamine D dans la prise en charge des patients avec ostéoporose : suffisante ou nécessaire ?, Serge Ferrari, Revue Médicale Suisse
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