Cancer : qu'est-ce que la cimentoplastie testée par Johnny Hallyday?

Utilisée depuis la fin des années 80 (on la doit à un radiologue français), la cimentoplastie est une technique opératoire qui consiste à injecter du “ciment” -qui est en réalité une sorte de résine, le plus souvent une résine méthylméthacrylate- dans un os ou le plus souvent une vertèbre (on parle alors de cimentoplastie vertébrale).

La cimentoplastie peut être intéressante face à un os fragilisé, car l’opération aura pour but de le consolider bien sûr, mais aussi d'atténuer les douleurs engendrées par la détérioration des cellules osseuses. L’effet antidouleur est en effet augmenté par la destruction des terminaisons nerveuses présentes à la surface de l’os une fois que la résine s’est solidifiée. La cimentoplastie peut aussi être envisagée si la vertèbre ou l’os est fracturé (après un traumatisme comme une chute), là encore pour réparer et solidifier.

Quelles sont les pathologies qui ouvrent à cette indication thérapeutique ?

L’ostéoporose, en premier lieu, quand elle induit un tassement des vertèbres.

La cimentoplastie peut également être une option envisagée par les médecins spécialisés quand la présence d’une tumeur ou de métastases affecte l’os et génère de la douleur.

Comment se déroule l’injection ?

Le gros avantage de cette technique est qu’elle se pratique en mini-invasif c’est-à-dire que le chirurgien ne pratique qu’une toute petite incision (moins d’un centimètre). Elle ne laisse donc qu’une cicatrice minime, mais surtout permet de limiter les risques et effets en post-opératoire. La cimentoplastie est d’ailleurs souvent proposée en ambulatoire : on entre et on sort de l’hôpital le même jour.

C’est aussi pourquoi les patients récupèrent généralement très vite, d’autant que la phase de séchage de la résine est rapide (30 minutes après l’injection en moyenne) et que l’on peut donc espérer une diminution rapide des douleurs, en deux ou trois jours dans la majorité des cas. Dernier avantage de cette pratique : elle est sécurisée, car le praticien opère en ayant un guide visuel en permanence, ce qui lui permet de pratiquer l’injection avec le plus de précision possible.