portrait de jeune femme au foyer stressée dans la cuisine moderneAdobe Stock

Le Dr Margaret Redelman, membre de l'Australian Society for Sexologists, a réalisé une étude qui démontre que les maux de tête associés à l'activité sexuelle (HSA) toucheraient surtout les hommes.

Deux types de HSA

On donne plusieurs noms à ce type de mal de tête : céphalée bénigne, céphalée orgasmique, céphalée primaire associée à une activité sexuelle (PHSA), céphalée coïtale, maux de tête orgasmiques (OH) ou encore maux de tête pré-orgasmiques. Ces maux de tête sont bénins et généralement provoqués par une excitation sexuelle due à une masturbation ou un rapport sexuel. Il en existerait deux types bien distincts :

  • Le HSA type 1 exerce une pression qui s'accentue graduellement avec l'augmentation de l'excitation sexuelle.
  • Le HSA type 2 provoque des douleurs puissantes et lancinantes qui apparaissent juste avant ou au moment de l'orgasme.

En 2004, l'International Headache Society aux Etats-Unis a classé HSA comme une forme distincte de céphalée primaire.

Les hommes 4 fois plus à risque

L'étude montre que les maux de tête sexuels ne sont pas courants. La chercheuse estime qu'ils sont sous-déclarés en raison de l'embarras que peuvent ressentir les patients au moment d'expliquer à des professionnels de santé leur problème.

Le pourcentage de personnes concernées est estimé à environ 1%, il est 3 à 4 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, avec un pic vers la vingtaine et un autre autour de 40 ans. La cause des HSA reste encore incertaine, mais la scientifique suggère que ça pourrait résulter de la dilatation des vaisseaux sanguins, comme pendant une séance d'exercice sportif.

Une expérience traumatisante

Désagréable, effrayant, répétitif et épisodique, la violente douleur peut se révéler traumatisante. Ce phénomène est dû à la douleur associée à une activité sexuelle. Cela peut affecter la satisfaction immédiate et à long terme des rapports, à moins d'être spécifiquement traité. HSA peut être très pénible pour le patient comme pour le partenaire. Cela peut également provoquer le développement de craintes autour de l'activité sexuelle et de l'orgasme.

La chercheuse a souhaité faire quelques recommandations : "Le patient / couple ne doit pas être laissé avec un effet négatif continu sur sa future vie sexuelle en conséquence de maux de tête associés à l'activité sexuelle."

mots-clés : maux de tête

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