23 milliards d’euros : c’est ce qu’a coûté le remboursement des médicaments délivrés en officine et par rétrocession hospitalière à la Sécurité Sociale, en 2014. Le chiffre, communiqué dans un rapport de la CNAM parue jeudi dernier, est en hausse par rapport à 2013 (+ 3,8%). Parmi eux, le top 10 a coûté à lui tout seul 2,65 milliards d’euros. On retrouve principalement des médicaments contre le choléstérol et ceux contenant du paracétamol.
- Humira® (antirhumatismal spécifique) : 395,2 millions d’euros en 2014.
- Crestor® (Hypolipémiants/anticholesterol) : 322,2 millions d’euros en 2014.
- Doliprane® (Antalgique) : 320,9 millions d’euros en 2014.
- Lucentis® (Traitement de la DMLA) : 318,3 millions d’euros en 2014.
- Enbrel® (Antirhumatismal spécifique) : 264,5 millions d’euros en 2014.
- Seretide® (Antiasthmatique) : 257,2 millions d’euros en 2014.
- Lantus® (Anti-diabétique– insuline) : 236,8 millions d’euros en 2014.
- Glivec® (traitement du cancer) : 184,7 millions d’euros en 2014.
- Zytiga® (traitement du cancer) : 180,4 millions d’euros en 2014.
- Inegy® (hypolipémiants) : 173,4 millions d’euros en 2014.
Les médicaments génériques pas assez utilisés
Les spécialistes auteurs du rapport, ne comprennent pas pourquoi certains médicaments comme le Crestor® figurent dans le classement étant donné qu'il existe des génériques aussi performants. Selon eux, ces alternatives moins coûteuses, mais contenant la même molécule que le médicament initial ont permis d'économiser 1,73 milliard d'euros en 2014.
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