- 1 - Le Doliprane® dangereux pour le foie
- 2 - L’aspirine : 10 grammes peuvent être mortels
- 3 - L’Actifed Rhume® risqué pour le coeur
- 4 - Le Nurofen® mauvais pour l'estomac
- 5 - Le Mopral® : deux fois plus de risques de cancer de l'estomac
- 6 - Le Motilium® : des cas de morts subites
- 7 - Le Drill Rhume® contre-indiqué en cas de troubles urinaires
- 8 - Le Kétum® a causé des graves brûlures
- 9 - L’Ercéfuryl® peut entraîner de l'urticaire
- 10 - Le Vogalène® responsables de troubles neuropsychiques
Le Doliprane® dangereux pour le foie
Pris en excès, ce célèbre médicament à base de paracétamol devient toxique pour l’organisme et représente un danger pour le foie en bloquant son action. Il faut veiller à ne pas dépasser une posologie de quatre grammes par jour, comme l'expliquait à Medisite le professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien.
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Spasfon : 5 contre-indications de ce médicamentParmi les médicaments concernés : Efferalgan®, Doliprane®, Dafalgan®, Fervex®, Algodol® et tous les dérivés contenant du paracétamol. Disponibles sans ordonnance.
Attention : Veillez à ne pas associer deux médicaments contenant du paracétamol sans vous en rendre compte, par exemple du Fervex® vendu contre le rhume et les états grippaux et du Doliprane®. Cela augmenterait à votre insu la quantité de paracétamol absorbée.
L’aspirine : 10 grammes peuvent être mortels
Bien connue pour ses propriétés antidouleur et antipyrétique, l’aspirine n’est pas dénuée de danger. Dix grammes d’aspirine par jour peuvent même se révéler mortels. Les symptômes d’un surdosage comportent des vertiges, des maux de têtes, des bourdonnements d’oreilles, des nausées, puis des vomissements.
L'aspirine provoque également de petites ulcérations dans l'estomac et augmente les saignements de la muqueuse digestive, altérant l’estomac sur le long terme, comme l’expliquait à Medisite le Pr Robert Benamouzig, gastro-entérologue.
Attention : Chez les personnes de plus de 75 ans ayant eu un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC) causé par un caillot, la prise d’aspirine sur le long terme augmente le risque d’hémorragie digestive, selon une récente étude britannique*.
Parmi les médicaments concernés : Alka-Seltzer®, Aspégic®, Aspirine Bayer®, Aspirine UPSA®, Finidol®, Hexagrip®, Solucétyl®… Disponibles sans ordonnance.
*Age-specific risks, severity, time course, and outcome of bleeding on long-term antiplatelet treatment after vascular events: a population-based cohort study. Li et al., 13 juin 2017. The Lancet.
Les médicaments qui associent de l’ibuprofène ou du paracétamol (contre les douleurs) à de la pseudo-éphédrine (un vasoconstricteur contre le nez bouché) et à un antihistaminique (contre les allergies) agissent comme un cocktail de principes actifs et comportent des risques d’interactions médicamenteuses et d’effets indésirables graves, comme le rapportait en novembre 2017 le magazine 60 millions de consommateurs. Ces médicaments sont particulièrement dangereux pour les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires et d’hypertension, mais comportent également des risques de maux de tête, de troubles nerveux, d’hypertension, de troubles cardiaques, oculaires et psychiatriques chez les personnes sans antécédents. Parmi les médicaments concernés : Actifed® Rhume, Actifed® jour et nuit, Nurofen® Rhume, Rhinadvil Rhume®, Dolirhume®, Sudafed®, Humex®… Disponibles sans ordonnance. L’ibuprofène contenu dans le célèbre Nurofen® est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dont les effets secondaires regroupent des troubles digestifs, des ulcères de l'estomac avec ou sans hémorragies et de troubles dermatologiques. Parmi les médicaments concernés : Advil®, Antarène®, Nurofen®, Spedifen®, Spifen®… Disponibles sans ordonnance. Selon une récente étude*, les médicaments contre les reflux gastriques du type inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pris sur le long terme pourraient doubler les risques de cancer de l’estomac. Les chercheurs conseillent dans cette étude de ne pas utiliser ce type de traitement plus de deux semaines d’affiliée. Parmi les médicaments concernés : Oméprazole®, Mopral®, Pantoprazol®, Esoméprazole®, Eupantol®, Lansoprazol®, Inexium®, Inipomp®, Ogast®, Ogastoro®… et leurs dérivés génériques. Disponibles sans ordonnance. *Long-term proton pump inhibitors and risk of gastric cancer development after treatment for Helicobacter pylori: a population-based study. Cheung et al., 2017. Gut. Les médicaments contenant du dompéridone indiqués contre les nausées et les vomissements sont déremboursés chez les enfants depuis le mois de mars 2017. Et pour cause : ils comportent un risque d’effets indésirables cardiaques graves comme des arythmies cardiaques ou une mort subite due à la modification de la durée de contraction du cœur. Parmi les médicaments concernés : Dompéridone Alums®, Dompéridone Biogaran®, Dompéridone Mylan®, Motilium®, Péridys®… Disponibles sur ordonnance. Ce médicament contient à la fois de la pseudo-éphédrine et du paracétamol, ce qui augmente le nombre de contre-indications et le risque d’effets indésirables. Il est par ailleurs contre-indiqué en cas de glaucomes ou de troubles urinaires dus à un problème de prostate, selon le magazine 60 millions de consommateurs. Parmi les médicaments concernés : Drill Rhume®, Humexlib paracétamol chlorphenamine®. Disponibles sans ordonnance. L’anti-inflammatoire Kétum® à base de kétoprofène se présente sous forme de gel pour apaiser les douleurs. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce médicament comporte des risques d’allergies cutanées de contact et de brûlures graves en cas d’exposition au soleil ou aux rayons UV. Ces effets secondaires doivent parfois faire l’objet d’une hospitalisation. Parmi les médicaments concernés : Kétum®, Topfena® et génériques à base de kétoprofène. Disponibles sur ordonnance. Ce médicament contre la diarrhée à base de nifuroxazide, un antiseptique intestinal, contient des composants à haut potentiel allergisant et ne serait que peu efficace. Le magazine 60 millions de consommateurs déconseille donc son utilisation. Comme l’indique sa notice, l'Ercéfuryl® présente en effet un risque d’éruptions, d’urticaire, d’œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et/ou du cou pouvant entraîner une difficulté à respirer) et de choc anaphylactique. Parmi les médicaments concernés : Ercéfuryl®, Diafuryl®, Nifuroxazide® et Panfuryl®. Disponibles sans ordonnance. Utilisés contre les nausées et les vomissements, le Vogalène® contient de la métopimazine. Cette substance serait à l’origine de troubles neuropsychiques et de troubles cardiaques, selon la revue médicale indépendante Prescrire. C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a réduit la durée du traitement à 5 jours maximum. Parmi les médicaments concernés : Vogalène® et Vogalib®.L’Actifed Rhume® risqué pour le coeur
Le Nurofen® mauvais pour l'estomac
Le Mopral® : deux fois plus de risques de cancer de l'estomac
Le Motilium® : des cas de morts subites
Le Drill Rhume® contre-indiqué en cas de troubles urinaires
Le Kétum® a causé des graves brûlures
L’Ercéfuryl® peut entraîner de l'urticaire
Le Vogalène® responsables de troubles neuropsychiques
Age-specific risks, severity, time course, and outcome of bleeding on long-term antiplatelet treatment after vascular events: a population-based cohort study. Li et al., 13 juin 2017. The Lancet.
Long-term proton pump inhibitors and risk of gastric cancer development after treatment for Helicobacter pylori: a population-based study. Cheung et al., 2017. Gut.
Vidéo : Pourquoi ces médicaments sont-ils dangereux ?
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