Les mouvements respiratoires assurés par les poumons sont essentiels à la vie. Ils assurent les échanges gazeux entre l’air et le sang et participent à la distribution de l’oxygène dans l’organisme.
Pour assurer ce rôle, nous pouvons compter sur nos deux poumons. Celui situé à droite compte 3 lobes tandis que le gauche n’en a que deux. Cette particularité explique la différence de poids observée entre les deux : 650 grammes en moyenne pour le droit et 550 grammes pour son voisin.
Un adulte respire entre 15 et 17 fois par minute en moyenne. Cela représente environ 20 000 litres d’air toutes les 24 heures.
Poumon : 3 facteurs qui les fragilisent
"La santé respiratoire ne se résume pas aux seuls mouvements de l’inspiration et de l’expiration, instruments de mesure traditionnels de la capacité respiratoire”, prévient l’auteur Jean-Bernard Paillisser dans son livre Prendre soin de ses poumons (Ed. Alpen). Les poumons peuvent voir leur efficacité détériorée par plusieurs éléments :
- la présence dans l’air de contaminants : microbe, polluants gazeux, produits ménagers, poussières, virus peuvent mettre en difficulté les poumons. "Cette contamination s’avère variable selon le seuil d’exposition toléré par l’organisme", ajoute l’expert dans son ouvrage.
- le tabac : le tabagisme actif ou passif peut diminuer les capacités pulmonaires et augmente les risques de cancers.
- l 'âge : le vieillissement s’accompagne d’une “détérioration des capacités pulmonaires”.
Plusieurs signes sont susceptibles de trahir des poumons malades :
- des essoufflements sans avoir fait d’efforts importants comme gravir des escaliers ;
- des difficultés à avoir un rythme respiratoire régulier et normal ;
- une douleur plus ou moins vive dans la poitrine ;
- une toux sèche et sévère ;
- des bronchites ou des infections respiratoires à répétition.
"Le problème, c'est que certaines maladies respiratoires sont asymptomatiques et qu’il est donc difficile d’assimiler une certaine gêne respiratoire à un début de maladie ou à son installation", prévient l’auteur de l’ouvrage “Prendre soin de ses poumons".
Certains gestes du quotidien aident à préserver la santé pulmonaire. La rédaction les détaille en images.
Aérer fréquemment son logement
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Il est recommandé d’aérer5 à 10 minutes par jour, le matin et le soir. Et cela même l'hiver. Cette courte durée permet de renouveler l'air sans que les murs et les meubles n’aient le temps de refroidir.
"L’air intérieur est de moindre qualité que l’air extérieur souvent pollué. L’air intérieur est un nid de polluants de composés organiques volatils ou de semi-volatils, d’agents d’infection et d’allergènes, de moisissures", précise Jean-Bernard Paillisser.
Pratiquer l’éco-ménage
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Les poumons peuvent être agressés par certains produits ménagers. Selon une étude norvégienne parue dans American Journal of Respiratory and Critical Care Medecine, l'inhalation de ces substances équivaudrait à fumer 20 paquets de cigarettes par an. Ils contiennent de nombreuses substances chimiques (peroxyde d’hydrogène, acide hydrochlorique, acide oxalique, hydroxyde de sodium...) nocives pour la santé.
Privilégiez ainsi les produits multifonctions et plus sains comme le savon de Marseille, le savon noir, le vinaigre blanc, le citron ou le bicarbonate de soude.
Faire attention à son mode de chauffage
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"La fumée de bois présente des dangers certains et souvent négligés pour la santé pulmonaire et la qualité de l’air à cause des particules liquides et solides fines qu’elle contient", prévient l'auteur dans son ouvrage.
Lorsqu'elles sont inhalées, elles pénètrent dans les bronches et peuvent générer des risques de lésion de tissus pulmonaires et causent des dommages permanents.
La tabagisme
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Fumer augmente les risques de nombreuses maladies respiratoires (cancer, emphysème, Bronchopneumopathie chronique obstructive...).
Le tabagisme passif est également nuisible. "Inhaler ou inspirer de manière involontaire la fumée d’une cigarette ou d’un cigare revient à absorber autant de substances toxiques et cancérigènes que la fumée aspirée par les fumeurs quel que soit le niveau de fumée" écrit Jean-Bernard Paillisser.
Se protéger dans des milieux hostiles
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Certains salariés peuvent se retrouver exposer de manière durable ou ponctuel à des matériaux occasionnant des affections respiratoires professionnelles comme l'amiante.
"Parmi les 101 maladies professionnelles du régime général, l’asthme occupe la première place. D’autres maladies respiratoires liées au travail font partie de cette catégorie : lésions par inhalation aiguë, infections professionnelles, broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), lésions par inhalation, maladie interstitielle pulmonaire, cancer du poumon, maladie pleurale (y compris le mésothéliome)", ajoute l'auteur.
Sources
Livre "Prendre soin de ses poumons" de Jean-Bernard Paillisser aux éditions Alpen.
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/les-faits-en-bref-troubles-pulmonaires-et-des-voies-a%C3%A9riennes/biologie-des-poumons-et-des-voies-respiratoires/pr%C3%A9sentation-des-poumons
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