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Avant de partir, faire une check-list des choses à ne pas oublier est primordial afin de ne pas se trouver dépourvu sur place. Les crises liées à la maladie de Crohn pouvant survenir soudainement.

Constituer son dossier médical

Il est important de l’emmener avec soi, en cas de difficultés sur place. Sur une clé USB ou dans votre smartphone, il doit rassembler toutes les pièces essentielles pour qu’un professionnel puisse vous suivre à l’étranger. Vous pouvez également compléter le site ou l’application MICI connect, qui regroupera les informations essentielles sur votre cas.

Souscrire les assurances adaptées

Dans tous les cas, il faut souscrire une assurance qui couvre les frais médicaux sur place et même le rapatriement en cas de problème. Les assurances prennent en général les rechutes d’une maladie chronique si celle-ci n’a pas entraîné d’hospitalisation dans les 6 mois précédant le départ. Se le faire confirmer.

Vaccins : faire le point avant de partir en vacances

Il faut être à jour des vaccins DT Polio. Si vous êtes sous anti TNF, le vaccin contre les pneumocoques est recommandé : Prevenar 13 puis Pneumo 23 à 8 semaines d’intervalle. Pour le paludisme, la recommandation est la même que pour les personnes qui n’ont pas de problèmes de santé. Le traitement dépend du pays ou même de la région de destination. Pour le vaccin contre la fièvre jaune, il est contre-indiqué si vous prenez un traitement anti TNF, un immunosuppresseur ou de la cortisone à plus de 20 mg/jour. Si le vaccin est impératif il faut arrêter le traitement 3 mois avant et jusqu’à 3 semaines après.

Préparer sa trousse à pharmacie

Toujours emmener avec soi son traitement. S’il est prescrit pour plus de un mois, demander au médecin de le mettre sur l’ordonnance. Cette dernière doit être rédigée avec la Dénomination commune internationale (DCI) pour le nom des médicaments. Rassembler ces derniers à emporter "au cas où" : lopéramide, ciprofloxacine ou ofloxacine, Flagyl ou Secnol. Et enfin de la cortisone en comprimés de type Solupred, pour 3 à 5 jours d’automédication.

Pour embarquer en avion

Évitez de mettre vos traitements en soute, il y a des possibilités de perte ou de retard de bagages. Il est possible de transporter des traitements ou des seringues à bord, mais ceux-ci doivent être accompagnés d’un certificat médical et déclarés aux points de contrôle de sécurité des aéroports.

Précautions sur place

La turista est l’ennemi du voyageur, d’autant plus si l’on souffre de la maladie de Crohn. Comme toute infection intestinale aigüe, elle est susceptible, dans certains cas, de réactiver la maladie inflammatoire. Les diarrhées des voyageurs se déclenchent souvent au 4e et 10e jour du séjour.

Ce sont surtout les bactéries et les parasites qui sont dangereux. Pour cela, évitez les baignades en eau douce ou en eau stagnante, se laver fréquemment les mains avec du savon, ne manger que des aliments très cuits, peler les fruits, éviter les salades, les coquillages, le poisson cru, les fromages non cuits, les jus de fruits, les glaces… boire de la bière, du coca, de l’eau capsulée et surtout sans glaçon.

Désinfecter l’eau, par exemple avec des comprimés de type Micropur Forte ou des systèmes de filtres, éviter de boire trop frais. Penser aux boissons chaudes qui sont tout aussi désaltérantes.

Ces quelques conseils devraient vous permettre de passer un séjour serein.

Sources

Association AFA

https://www.afa.asso.fr/wp-content/uploads/2020/03/Vivre-avec-Fiche-n%C2%B04-MICI-et-voyages.pdf

MICI Connect

http://www.miciconnect.com

mots-clés : voyage, intestins
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