Variole du singe - mpox : l’OMS alerte l’Europe sur les risques après un premier cas détecté en SuèdeImage d'illustrationIstock

Alors que l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte international face à la flambée du nombre de cas de variole du singe diagnostiqué en Afrique, un premier cas du variant clade 1b vient d’être détecté en Suède. "Nous avons eu la confirmation que nous avons un cas en Suède de contamination à la forme la plus grave du mpox, la souche dite Clade I", a déclaré le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Jakob Forssmed, lors d'une conférence de presse.

"La confirmation du m pox du sous-type clade 1 en Suède reflète clairement l’interconnexion de notre monde. Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines", indique la branche européenne de l’OMS dans un communiqué.

Ce qu’il faut savoir sur cette maladie

La mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme et par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. Cette pathologie se traduit par l’apparition de lésions localisées sur la bouche, le visage et les parties génitales. Mais ce type de variant à la particularité de faire apparaître les éruptions cutanées sur tout le corps.

Au total 38 465 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, avec une augmentation de 160 % des cas en 2024 par rapport à l’année précédente.

Découverte pour la première fois chez l'humain en 1970, dans l'actuelle République démocratique du Congo, la mpox se manifeste classiquement par de la fièvre, un gonflement des ganglions du cou ainsi que des éruptions cutanées. Il existe actuellement deux variants : un présent en Afrique centrale, et le deuxième en Afrique de l'Ouest.

Au total 38 465 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, avec une augmentation de 160 % des cas en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC. En République démocratique du Congo, plus de 500 personnes sont décédées de ce variant depuis le début de l’année.

Alors que l'OMS a indiqué "qu’il est impératif de ne pas stigmatiser les voyageurs ou les pays/régions", la Chine a indiqué renforcer ses contrôles d’arrivées aux frontières. "Les agents des douanes prendront des mesures médicales et procéderont à des échantillonnages et à des tests conformément aux procédures", ont déclaré les autorités sanitaires chinoises dans un communiqué. "Par ailleurs, les véhicules de transport, conteneurs ou marchandises provenant de zones touchées et qui sont contaminés ou sont susceptibles de l’avoir été doivent être désinfectés", précisent-ils.

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