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À quoi correspond la maladie de Horton ?

La maladie de Horton correspond à une atteinte inflammatoire des artères. Elle touche plus souvent la femme que l’homme et principalement après 50 ans. Elle atteint préférentiellement les artères temporales, c’est pourquoi on l’appelle aussi artérite temporale.

Cette maladie provoque des maux de tête, localisés en région temporale, qui peuvent se compliquer de troubles de la vision. Les céphalées sont nocturnes ou matinales ou amplifiées par la pression des zones temporales. Une fatigue, une altération de l’état général, des douleurs musculaires et une perte de poids. La maladie de Horton est souvent associée à une pseudo-polyarthrite rhizomélique.

Une baisse brutale de l’acuité visuelle au cours d’une maladie de Horton est une urgence. La thrombose d’une artère ophtalmique est l’une des complications possibles de cette maladie et peut provoquer une perte définitive de la vue. La maladie de Horton se complique fréquemment d’accident vasculaire cérébral. Des atteintes psychiatriques ne sont pas rares comportant notamment des troubles de l’humeur ou une désorientation temporo-spatiale.

Comment diagnostiquer une maladie de Horton ?

Le diagnostic de la maladie de Horton repose essentiellement sur la biopsie de l’artère temporale. L’étude histologique du prélèvement de l’artère permet de mettre en évidence l’atteinte vasculaire inflammatoire. Cet examen est réalisé sous anesthésie locale. Cependant, sa négativité ne permet pas d’exclure définitivement la maladie, car les lésions artérielles peuvent être localisées.

Le bilan biologique est indispensable et met en évidence un syndrome inflammatoire avec une élévation de la C-réactive protéine et un allongement de la vitesse de sédimentation.

Quel est le traitement de la maladie de Horton ?

Le traitement de la maladie de Horton est principalement constitué d’une corticothérapie. Les corticoïdes, qui sont les anti-inflammatoires les plus puissants, sont d’abord administrés à une dose efficace, suffisante pour faire disparaitre les symptômes et l’inflammation vasculaire.

Un traitement par médicaments anti-agrégants plaquettaires est associé à la corticothérapie pour éviter la formation de thrombus dans les artères et limiter le risque d’accident vasculaire cérébrale. Cette prise en charge peut durer en moyenne deux à trois ans.

Dans un second temps, la dose de corticoïdes est progressivement diminuée pour atteindre la dose minimale efficace. Les effets secondaires de la cortisone au long cours sont à surveiller, car ils sont nombreux et peuvent être graves. Il s’agit du diabète cortico-induit, de l’hypertension artérielle, de la cataracte ou du glaucome. C’est pourquoi, la dose la plus faible possible doit être atteinte pour trouver l’état d’équilibre.

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