Insolation, coups de soleil, ou même cancer, la tête n’est pas épargnée par les méfaits du soleil, alors que peu de personnes en ont conscience et négligent de la protéger correctement. Et pourtant! Notre tête est la première à recevoir les rayons UV, qui plus est à la verticale (quand on est debout ou assis), et sans la sensation de chaleur ou de picotements que l’on peut avoir sur peau nue. Le cheveu n’offre qu’une protection partielle, d'autant plus qu’il est fin ou clairsemé. Pour les personnes chauves ou présentant une calvitie plus ou moins avancée, c’est bien évidemment pire: il n’y a aucune protection. De plus, si l’on est correctement vêtu (autrement dit légèrement ou de manière adaptée à la météo) ou qu’il y a du vent, les signaux théoriquement envoyés par notre organisme pour nous signifier un coup de chaud ne se déclenchent pas ou beaucoup trop tard, d’autant que le crâne est plus lent (que d’autres parties de notre corps) à communiquer ces informations essentielles que sont l’excès de température. Résultat, les symptômes de l’insolation (maux de tête, fièvre, nausées, vertiges) arrivent quand le mal est déjà fait, il n’y a pas de signes annonciateurs. Dans la plupart des cas, l’insolation se règle spontanément en quelques heures (les maux de tête peuvent toutefois persister quelques jours) dans la mesure où l’on adopte les gestes d’urgence qui vont faire redescendre la température corporelle: on se réhydrate abondamment, on s’assoit ou on se couche immédiatement à l’ombre, on refroidit la tête en l'humidifiant avec une serviette éponge mouillée ou en se douchant ou on essaie de créer un peu d’air frais (avec un éventail par exemple). En revanche, elle peut aussi être dangereuse pour les plus fragiles, notamment les personnes âgées ou les enfants.
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Pendant la canicule, comment réagir en cas d’insolation ?Se couvrir la tête est une bonne manière de prévenir l’insolation, et ce dès les premiers rayons; pendant les périodes les plus chaudes, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande d'éviter les expositions aux heures les plus critiques de la journée, autrement dit entre 11 et 16 heures. Mais porter un chapeau est aussi le geste à adopter pour prévenir les cancers de la peau, car sans protection adéquate, notre tête n’est pas à l’abri.
Particulièrement courante, notamment chez les plus de 50 ans, la kératose actinique est directement liée à l’exposition solaire que l’on a accumulée tout au long de sa vie. Elle se distingue par des plaques ou taches rouges, qui forment parfois des croûtes, rugueuses au toucher. Les personnes à la peau plus claire sont plus à risque de présenter des lésions, qui se trouvent le plus souvent sur le visage, le crâne (en particulier chez les hommes chauves, on s’en doute, qui sont les plus touchés) et le dos des mains. Le problème? Outre l’aspect disgracieux des lésions, elles peuvent évoluer en carcinome épidermoïde, un type de cancer de la peau. On estime qu’une kératose actinique sur dix se transforme en cancer cutané. La parade? Elle est simple: on ne s’expose pas tête nue et quand on le fait, on n’oublie pas la protection antisolaire adaptée (indice supérieur à 50) à appliquer sur l’ensemble de la tête (crâne, cou, oreilles, visage), à renouveler impérativement toutes les deux heures. Dernier conseil: on consulte un dermatologue dès l'apparition des lésions, de manière à mettre en place un traitement rapidement. Se protéger la tête, c’est aussi se protéger le visage, le cou et les oreilles. Encore faut-il que le chapeau présente des bords suffisamment larges. Plutôt qu’une casquette (le cou n’est pas protégé) ou un bob (les rebords sont souvent trop étroits et ne couvrent pas tout le visage), préférez un modèle large dont les bords affichent au minimum 7 centimètres, comme un chapeau de paille, un Panama ou une capeline, et au tissage ou tissu suffisamment dense pour bloquer les rayons UV (les chapeaux crochetés n’offrent pas une protection suffisante par exemple). A côté des chapeaux classiques, certaines marques ont développé des chapeaux anti-UV. Une petite entreprise bretonne (Natalbizia) par exemple (la Bretagne affiche un taux de cancer de la peau trois fois plus élevé que le reste du territoire!) a sorti un modèle spécifique anti-UV au tissage extrêmement dense qui bloque les UV à hauteur de 97% minimum et promet une protection certifiée UPF50. Kératose actinique : des lésions précancéreuses
Un chapeau suffisamment large
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