“C’est suite à une varicelle que j’ai commencé à avoir du psoriasis cutané à l’âge de 7 ans” nous confie Franck. “A l’époque, le médecin généraliste nous a orienté vers un dermatologue. Ce dernier m’a donné de la crème et c’est tout”, explique-t-il. “J’ai vite compris que je ne guérirai pas de cette maladie et qu’il fallait que j’avale la pilule sauf que les médecins ne prennent pas en compte tous les a aspects de cette pathologie, notamment sur le plan personnel” témoigne Franck.
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“J’ai essayé tous les traitements et dans les années 90, ce n’était pas les mêmes qu’aujourd’hui… Des crèmes très grasses à base de corticoïdes en passant par les UVA et UVB et j’en passe. Au bout d’un moment j’ai tout lâché car quoi que je prenne, le psoriasis revenait toujours” explique le quadragénaire. “En 2011, la biothérapie arrive et c’est une libération même s' il y aussi des effets secondaires qu’il ne faut pas négliger. En parallèle, j’ai appris à beaucoup m’hydrater pour limiter les démangeaisons et l'aspect peau de serpent. Aujourd’hui, il y a beaucoup d'efforts fait sur les traitements du psoriasis et j’en suis ravi même si j’aurais aimé qu’ils arrivent plus tôt, notamment quand j’étais adolescent…”
Quand le psoriasis pousse à la pudeur
“J’avais peur que les gens me croient sale et contagieux”
“J’ai eu de la chance, je n’ai jamais vraiment eu de remarques sur mes plaques de psoriasis mais c’était difficile pour moi de me dénuder après le sport par exemple. Je cachais ma peau le plus possible avec des vêtements longs et je ne portais jamais de short ni de t-shirt. Le regard des autres nous pousse à ne pas se montrer. J’avais peur qu’ils me croient sale ou contagieux. A cette époque, je ressentais de la pudeur et de la honte.”
France Psoriasis : un outil important d’acceptation
“Je ne peux pas dire que j’ai complètement accepté ma maladie mais je vis avec et j’ai parfois la crainte qu’elle revienne sans prévenir. Grâce à l’association France Psoriasis et aux conseils des autres patients que j’ai rencontrés via cette association je vais mieux et j’ai pu reprendre les choses en main. Maintenant, je suis acteur de ma maladie et selon moi, les associations sont des outils importants dans la vie d’un patient. D’ailleurs, je conseille aux nouveaux diagnostiqués de prendre contact avec une association et de ne pas hésiter à changer de spécialiste afin de trouver la solution la plus adaptée pour eux. Il faut trouver le juste milieu dans les traitements, pas une solution, mais une bonne alternative” conclut Franck.
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