Manuela, 53 ans : “J’ai tout essayé pour lutter contre mes impatiences, voilà ma solution”Istock
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J’ai ce problème de syndrôme des jambes sans repos depuis longtemps, je dirais que les premières ont dû arriver entre 35 et 40 ans.

Je me souviens très bien en avoir vraiment eu beaucoup pendant ma grossesse, l’année de mes 40 ans. Pour en avoir discuté avec plusieurs copines, elles sont plusieurs à m’avoir dit en avoir eu aussi pendant leur grossesse. En réalité, j’ai bien l’impression d’en avoir de plus en plus.

En tout cas, une chose est sûre, cela m’incommode de plus en plus ! Par moments, c’est toutes les nuits.

J’ai remarqué que j’en ai toujours beaucoup quand il fait chaud et j’ai eu une période particulièrement difficile pendant la préménopause. Cela s’est ajouté aux bouffées de chaleur et j’ai vécu des périodes d’insomnies terribles, qui je pense ont durablement affecté mon sommeil. Puisque j’ai régulièrement encore aujourd'hui des insomnies.

“Ce n’est pas douloureux, mais c’est vraiment agaçant”

C’est souvent une seule jambe qui est touchée, et pas toujours la même. En dehors des périodes de chaleur, car j’ai remarqué que j’en avais plus souvent, y compris en vacances (ce qui est particulièrement pénible), je ne peux pas anticiper. Je n’ai pas plus d'impatiences quand je suis fatiguée ou stressée par exemple.

Je me demande quand même s’il n’y aurait pas un lien avec la prise d’antidépresseurs. Je suis suivie pour un burn out et j’en ai régulièrement ces dernières semaines. j’en ai d’ailleurs parlé à mon médecin traitant qui m’a dit qu’il n’était pas impossible qu’il y ait un lien. Ceci étant dit, j’avais des impatiences avant de prendre des antidépresseurs !

Une sensation de veine bouchée

Quand j’ai des impatiences, en plus des picotements, comme des fourmis, j’ai vraiment l’impression que mon sang ne circule plus, que mes veines sont bouchées. C’est ce qui me réveille : en dormant, je bouge ma jambe pour que le sang circule à nouveau. Bien évidemment, je ne parviens plus à me rendormir ensuite.

Cette sensation est tellement prononcée que j’ai fini par prendre peur d’un problème plus grave, surtout quand les impatiences sont devenues très régulières, que j’en avais la nuit mais aussi la journée (quand je suis en position assise ou allongée). J’ai donc consulté.

Un doppler pour détecter un problème veineux

Devant mon inquiétude, et comme j’avais vraiment l’impression littéralement que mes veines se bouchaient, mon médecin a préféré vérifier que je n’avais pas un problème de retour veineux et m’a orientée vers un spécialiste pour réaliser un écho-doppler des veines des membres inférieurs. L’examen était impeccable, je n’ai aucun problème veineux. Je suis au moins rassurée de ce côté là !

Mais ça ne règle pas mon problème, d’autant que je cherche des solutions depuis des années, sans succès.

A chaque fois que j’en parle autour de moi, on me donne des conseils : caler des coussins sous le matelas pour le surélever, masser longuement les jambes avant le coucher, tester ceci ou cela. J’ai tout essayé et rien de fonctionne !

Une astuce toute simple, mais qui fonctionne !

Ma belle-mère qui souffre aussi d’impatiences depuis sa quarantaine m’avait parlé d’un médicament. Je l’ai testé aussi, ainsi qu’un autre proposé par mon médecin traitant mais ça n’a pas fonctionné sur la durée. J’ai été tranquille au début mais le syndrôme est revenu au bout de quelques semaines. Depuis, je ne cherche plus, dès que je sens les premiers picotements, je marche ! C’est la seule chose qui me soulage.

Le problème, c’est qu’il faut marcher minimum 5 à 10 minutes, parfois plus, et qu’après forcément, se rendormir peut être compliqué.

Mais je n’ai rien trouvé de plus efficace pour le moment et je vis toujours avec cette petite appréhension quand je me couche.

Sources

Recueil de témoignage

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