portrait of a beautiful and bald woman with red lips high quality photoAdobe Stock

“C’est lors d’un dépistage organisé que j’ai appris que j’avais un cancer du sein triple négatif. C’était comme si le ciel me tombait sur la tête” témoignage Louise. Après une prise en charge “rock’n’roll” selon ses dires, elle décide de changer d’hôpital et surtout d’avoir plus d’écoute et de bienveillance au quotidien. Témoignage d’une femme qui n’a jamais perdu son humour fracassant.

Cancer du sein : se permettre de régresser

Louise est psychologue et enseigne la sophrologie. Une pratique qui l’a beaucoup aidé lorsqu'elle a été confrontée à son cancer du sein triple négatif. “La sophrologie a été utile notamment pour les moments douloureux, les nausées et pour digérer le choc de l’annonce du diagnostic" confie-t-elle.

Elle conseille également aux femmes atteintes par un cancer du sein de s’autoriser à régresser et d’être attentives à leurs besoins : “si on a envie d’être sous une couette avec un doudou, il faut se le permettre. D’ailleurs, il n’y a qu’une seule façon de gérer le cancer, c’est celle qui est propre à soi. Seules les femmes qui vivent ce moment difficile savent comment gérer à leur manière” insiste Louise.

Une note de féminité pour compenser la mauvaise mine

L’humour et la coquetterie m’ont été utiles. Il faut être honnête, quand on est sous chimiothérapie, on a mauvaise mine, le teint blanc bleuté, plus de cheveux… J’ai commencé à mettre du rouge à lèvres rouge pétant, ça été une bouée de sauvetage. Autre bénéfice, ça apportait de la joie sur mon visage et mon humeur” témoigne Louise.

“Rire on en a aussi besoin, même si certaines personnes sont étonnées qu’on passe aussi de bons moments. J’avais envie de leur dire “je me suicide tout de suite ou j’attends demain ?”” plaisante la psychologue.

Cancer : des effets secondaires qui perdurent

Si Louise a vaincu son cancer du sein, certains effets secondaires montrent de la résistance : “il y a certaines odeurs qui sont encore liées aux nausées que j’avais pendant ma chimiothérapie. Le concombre, un parfum et l’odeur d’une crème pour le corps que je ne peux plus sentir même huit ans plus tard.”

Le conditionnement va parfois plus loin, comme c’est le cas pour Louise : “il y a des musiques qui me ravivent des souvenirs de nausées, je ne peux plus les entendre aujourd’hui !” conclut Louise.

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