Les papillomavirus humains, aussi appelés HPV, sont des virus très fréquents qui touchent aussi bien les hommes que les femmes. L’infection à papillomavirus est la première infection sexuellement transmissible (IST) virale.
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Un homme porteur du papillomavirus ne présente bien souvent aucun symptôme. Il peut rester porteur du virus pendant plusieurs années et guérir spontanément. Cependant, comme il s'agit d'une IST, il peut contaminer ses partenaires sexuels, hommes ou femmes, sans en avoir connaissance. Parfois, le papillomavirus peut provoquer des verrues génitales chez l'homme, localisées sur la verge ou l'anus. Il peut également, comme chez la femme, constituer un facteur de risque de cancer qui atteint chez l'homme, la verge ou l'anus.
Il n'existe pas de traitement spécifique du papillomavirus. Heureusement, chez l'homme comme chez la femme, il peut disparaître spontanément. Les verrues génitales provoquées par le papillomavirus peuvent, en revanche, être traitées par cryothérapie et application de crèmes. Néanmoins, la certitude d'être débarrassé définitivement du papillomavirus n'est jamais acquise.
Papillomavirus : quelles recommandations pour les hommes ?
En France, ce n’est que depuis 2019 que les recommandations vaccinales sont élargies aux garçons de 11 à 14 ans. Il n'existe malheureusement pas de test de dépistage du papillomavirus pour l'homme, et le dépistage doit être très régulier chez la femme, par frottis cervico-vaginal, en raison du risque de développement de cancer du col de l'utérus.
“Le cancer du pénis est une tumeur maligne rare du pénis qui se manifeste le plus souvent au niveau du gland ou de la face interne du prépuce, plus rarement de la verge. Le cancer du pénis se développe très lentement et n’est la cause de troubles qu’après un certain temps. Malgré la présence de symptômes souvent dès le début de la maladie, beaucoup d’hommes atteints ne consultent le médecin que très tardivement, parce qu’ils ont honte, peur ou répriment le problème”,indique le Centre hospitalier universitaire de Reims. Qui ajoute : “Plus le cancer du pénis est détecté et traité tôt, meilleures sont les chances de supprimer la tumeur et de conserver le pénis.”
Le cancer de l’anus, quant à lui, est “une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules entourant l’anus.[...] Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps”,explique la Société canadienne du cancer. “Il touche les cellules de la muqueuse recouvrant la surface. D’autres cancers peuvent se développer exceptionnellement au niveau du canal anal : adénocarcinome, mélanome…”,ajoute le Centre lyonnais de chirurgie digestive.
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