Herpès et mycose génitale : un lien ?©iStockIstock

Herpès et mycose génitale, quelles différences ?

Contrairement à l’herpès génital qui est généralement provoqué par le virus Herpes Simplex de type 2 (HSV2), la mycose, elle, est une infection bactérienne. En outre, l’herpès se manifeste sous la forme de poussées pendant lesquelles des vésicules se forment tandis que l’infection mycosique, elle, peut rester longtemps asymptomatique avant que les premiers signes surviennent. Si la crise herpétique persiste une dizaine de jours environ, certaines mycoses peuvent résister pendant plusieurs semaines. Enfin, l’herpès génital, comme buccal, fait partie de ce que l’on appelle les infections sexuellement transmissibles (IST), ce qui n’est pas le cas de la mycose, même si cette dernière peut néanmoins se développer à la suite d’un rapport sexuel.

Herpès et mycose génitale, quels points communs ?

C’est surtout dans un premier temps que les deux pathologies sont susceptibles d’être amalgamées puisque les premières manifestations cliniques sont relativement proches : démangeaisons, picotements, brûlures à la miction… Mais dès que les bouquets vésiculaires de l’herpès apparaissent, le doute n’est plus permis. En revanche, il faut savoir que la poussée herpétique fragilise considérablement les défenses immunitaires de la région génitale et ouvre ainsi plus facilement l’accès aux attaques bactériennes. C’est la raison pour laquelle les chances de développer une mycose à ce moment-là sont décuplées.

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